André Begouën-Demeaux — Wikipédia
André Begouën-Demeaux | |
Portrait du 2e comte Begouën. | |
Fonctions | |
---|---|
Maire du Havre | |
– (9 ans, 1 mois et 26 jours) | |
Élection | 20 juin 1821 (nomination) |
Prédécesseur | Guillaume-Antoine Sery |
Successeur | Michel Delaroche |
Biographie | |
Titre complet | Comte Begouën |
Nom de naissance | André Begouën |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Le Havre (Seine-Inférieure, France) |
Date de décès | (à 88 ans) |
Lieu de décès | Le Havre (Seine-Inférieure, France) |
Sépulture | Cimetière Sainte-Marie |
Nationalité | Française |
Parti politique | Ultraroyaliste (1814-1830) Légitimiste (1830-1866) |
Père | Jacques-François Begouën |
Mère | Jeanne Mahieu |
Conjoint | Louise Foäche |
Enfants | 7 enfants |
Famille | Famille Begouën |
Profession | homme politique, armateur |
Distinctions | voir section |
Religion | Catholicisme |
modifier |
André Begouën-Demeaux, 2e comte Begouën (Le Havre, - Le Havre, ) est un armateur et homme politique français.
Biographie
[modifier | modifier le code]Vie privée
[modifier | modifier le code]Descendant d'une famille de planteurs de Saint-Domingue[1], André Begouën-Demeaux est le fils du richissime armateur et négrier Jacques-François Begouën[2]. Par son mariage avec Louise Flore Foäche en 1804, il est le gendre de l'autre grand armateur négrier havrais, Stanislas Foäche. Enfin, il est le beau-père de l'armateur Amand Lemire (1793-1869), président de la Chambre de commerce de Rouen, d'où est issu Henry Le Mire.
Vie publique
[modifier | modifier le code]Il obtient d'ajouter le nom Demeaux à son patronyme par ordonnance royale du , ce qui permet de distinguer ses descendants des autres branches de la même famille[3], il abandonne également le titre de comte hérité de son père car, autant que légitimiste convaincu, il ne reconnaît pas ce titre impérial.
Il est l'un des principaux armateurs du Havre, il est président la chambre de commerce et du tribunal de commerce[4] entre 1819 et 1826. Il prend part à la création de la Compagnie du port du Havre en 1818.
Il devient maire de la ville du Havre le et le reste jusqu'au . Il préside l'Intendance sanitaire du Havre[5]. En 1830, son intervention permet seule de ramener le calme dans la ville à la suite des mouvements qui ont suivi l'annonce des Ordonnances[6].
En 1826, il reçoit une indemnité de 141 584 Francs or, pour compenser le préjudice causé par la perte de la plantation qu'il possédait à Saint-Domingue, et qu'il a perdues à la suite des révoltes des esclaves ayant mené à l'indépendance de l'ancienne colonie en 1804[7].
Il échoue à se faire élire député lors des élections législatives de 1827 au Havre, dont les électeurs lui préféreront le plus libéral Jean-Marie Duvergier de Hauranne.
Légitimiste[8], il démissionne après la révolution de Juillet et devient alors secrétaire de la Chambre de commerce.
Famille
[modifier | modifier le code]Il épouse, le 27 août 1804, Louise Flore Foäche (1786-1856), fille de Stanislas Foäche et de Henriette Agathe Rose de Mondion. Ils ont sept enfants :
- Albert Begouën-Demeaux ( - ) épouse Marie Ernestine Belote ( - ), sans descendance ;
- Louise Begouën-Demeaux ( - ) épouse Armand Le Mire ( - ), dont descendance ;
- Gustave Eustache Begouën-Demeaux, 3e comte Begouën ( - ) épouse Mélanie Louise Le Picard ( - ), dont descendance ;
- Jeanne Jenny Begouën-Demeaux ( - ), célibataire, sans enfants ;
- Marie Caroline Begouën-Demeaux ( - ), célibataire, sans enfants ;
- Flore Stéphanie Begouën-Demeaux ( - ), célibataire, sans enfants ;
- Edmond Begouën-Demeaux ( - ) épouse en premières noces Louise Marie Arcis de Chazournes ( - ), dont descendance, épouse en secondes noces Louise Marie Mathilde Bellon de Chassy ( - ), dont descendance.
Distinctions
[modifier | modifier le code]Décorations
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]- Pierre Ardaillou, « Chapitre 1. Une tradition libérale », dans Les Républicains du Havre au xixe siècle (1815-1889), Presses universitaires de Rouen et du Havre, coll. « Hors collection », (ISBN 979-10-240-1100-4, lire en ligne), p. 23–45
- Albert Reverend et Jean Tulard, Titres, anoblissements et pairies de la Restauration, 1814-1830, volumes 1 à 2, 1974.
- Archiviste Jérôme, Dictionnaire des changements de noms, 1803-1956, Paris, Documents et témoignages, 1964, p. 25.
- Claude Malon, Le Havre colonial de 1880 à 1960, 2006.
- Edouard Delobette. Ces Messieurs du Havre. Négociants, commissionnaires et armateurs de 1680 a1830.. Histoire. Université de Caen, 2005. tel-002197511
- Pierre Ardaillou, Les républicains du Havre au XIXe siècle (1815-1889), Rouen, Publications de l'Université de Rouen et du Havre, 1999 (ISBN 2-87775-254-2).
- CNRS - Base de données Repairs, « André BÉGOUEN DE MEAUX », sur esclavage-indemnites.fr (consulté le )
- Revue numismatique, 1911.
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Mémorial d'une famille du Havre : les fondateurs, choses et gens du XVIIIe siècle en France et à Saint-Domingue, 1971.
- Dictionnaire biographique international des écrivains, volumes 1 à 4, 1987.
- E.E.D.J.M. (Édouard) Delobette, Ces « Messieurs du Havre ». Négociants, Commissionnaires et Armateurs de 1680 à 1830, thèse, Caen 2005. (en ligne)
Articles connexes
[modifier | modifier le code]- Famille Begouën
- Liste des familles subsistantes de la noblesse française (A à K)
- Liste des familles françaises anoblies et/ou titrées au XIXe siècle
- Liste des titres de comtes de la noblesse française
Liens externes
[modifier | modifier le code]