André Verrier (militaire) — Wikipédia

André Verrier
une illustration sous licence libre serait bienvenue
Biographie
Naissance
Décès
Nom de naissance
André Albert VerrierVoir et modifier les données sur Wikidata
Surnom
Meunier
Nationalité
Allégeance
Activité
MilitaireVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Conflit
Grade
Distinction

André Verrier, né le à Château-Renault (Indre-et-Loire) et mort le à Lesparre-Médoc (Gironde), est un militaire français, compagnon de la Libération.

André Verrier nait le à Château-Renault dans une famille ouvrière. En 1928, son père, ancien combattant du premier conflit mondial, meurt des suites de ses blessures. À l'âge de 14 ans, André Verrier est contraint de travailler et est employé comme aide chimiste dans une fabrique de colle[1],[2].

Mobilisé en 1939, il prend part à la Seconde Guerre mondiale dans un régiment d'artillerie. Fait prisonnier en 1940 durant la bataille de France, il est détenu dans une camp de prisonniers de la province de Prusse-Orientale. Il s'en échappe en 1941 et rejoint l'URSS. Le pays étant signataire du pacte germano-soviétique, les militaires qui, comme André Verrier, s'échappent « par la Russie », y sont internés. Après l'invasion allemande, Verrier et 185 autres prisonniers, dont Pierre Billotte, alors capitaine, rejoignent le Royaume-Uni par bateau[1],[3].

André Verrier s'engage dans les Forces françaises libres (FFL) et adopte le nom de code « Meunier ». Il poursuit le combat dans la brigade du général Kœnig, qui prend part à la bataille de Bir Hakeim en . Fait prisonnier, il est interné à Bergame en Italie. En , Verrier s'échappe par la Suisse, où il est placé dans un camp d'internement jusqu'en . Il rejoint ensuite la France et les rangs de son régiment. Promu au grade de maréchal des logis, il est blessé en par éclat d'obus. Hospitalisé jusqu'à la fin de la guerre, il est démobilisé en [1],[3].

André Verrier retourne alors travailler dans l'entreprise qui l'employait avant-guerre et devient aide-comptable[1]. À l'âge de quarante ans, il entreprend des études de droit puis devient fonctionnaire[2]. Il intègre d'abord le ministère des Anciens combattants et termine sa carrière en 1979 au ministère des Affaires étrangères[1],[2].

Il meurt le à Lesparre-Médoc en Gironde. À sa disparition, il ne demeure plus que 19 membres de l'ordre de la Libération encore en vie[3].

Décorations

[modifier | modifier le code]

Bibliographie

[modifier | modifier le code]
  • Henri Weill, Les compagnons de la Libération : résister à 20 ans, Privat, coll. « Arguments », , 332 p. (ISBN 978-2-7089-4428-2), p. 119

Références

[modifier | modifier le code]
  1. a b c d et e « Biographie d'André Verrier », Ordre de la Libération,
  2. a b et c Benoît Hopquin, « André Verrier » publié dans le quotidien Le Monde du 3 janvier 2014, page 17 (page « disparition et carnet »)
  3. a b et c « Décès d'André Verrier, résistant de 39-45 », AFP,
  4. ORDRE DE LA LEGION D'HONNEUR Décret du 13 mai 1996 portant promotion et nomination (lire en ligne)
  5. « André VERRIER », sur Musée de l'Ordre de la Libération (consulté le )
  6. « - Mémoire des hommes », sur www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr (consulté le )

Biographie sur le site de l'Ordre de la Libération