Andrea Pfeifer — Wikipédia
Naissance | |
---|---|
Nationalité | |
Formation | Docteure en toxicologie et recherche sur le cancer |
Activités |
A travaillé pour |
---|
Andrea Pfeifer, née le , est une cheffe d'entreprise allemande et une scientifique spécialiste en toxicologie et recherche sur le cancer cofondatrice en 2003 d'ACImmune[1],[2], société suisse spécialisée dans la lutte contre la maladie d'Alzheimer dont elle est la directrice générale.
Biographie
[modifier | modifier le code]Scolarité
[modifier | modifier le code]Andrea Pfeifer suit ses études dans une unité spéciale pour enfants présentant de grandes facilités[1]. Elle obtient son baccalauréat à 17 ans et reçoit un prix pour ses bons résultats[1].
Elle est confrontée assez jeune à la maladie : lorsqu’elle a 11 ans, sa mère est diagnostiquée avec une maladie chronique et est dès lors régulièrement hospitalisée[1]. Le jour de la remise de son baccalauréat, elle apprend que son père a fait un infarctus[1]. Cette histoire familiale la pousse à s’intéresser aux maladies pour lesquelles aucun traitement n’est disponible[3].
Elle étudie à l’université de Wurtzbourg, où elle obtient un doctorat en pharmacie et toxicologie. Elle effectue son post-doctorat en biologie cellulaire et moléculaire au National Institutes of Health de Bethesda aux États-Unis[4].
Carrière
[modifier | modifier le code]Elle rejoint Nestlé en 1989 pour faire de la recherche en technologie génétique. Elle est nommée cheffe du département de bio-science, puis du département des sciences du vivant. En 1998, elle devient la directrice du centre de recherche de Nestlé, où elle dirige plus de 600 personnes[4].
Parallèlement à ses activités professionnelles, elle est nommée en 1999 privat docent à la faculté de médecine de l'université de Lausanne et, en 2000, devient professeure à l’École polytechnique fédérale de Lausanne[4]. Elle co-crée également le Nestlé Venture Capital Fund, un fonds de capital-risque destiné à soutenir des projets innovants doté de 100 millions d’euros[5].
En 2003, elle est approchée par un groupe de scientifiques, dont Claude Nicolau, chercheur en biophysique cellulaire et Jean-Marie Lehn, prix Nobel de chimie et spécialiste de la chimie supramoléculaire, qui voulaient créer une start-up[6].
C’est ainsi que naît en 2003 à Écublens l'entreprise ACImmune qui cherche à développer un traitement contre la maladie d'Alzheimer[6], notamment en s’attaquant à la formation de plaques amyloïdes, conduisant à la démence sénile. Les équipes de la start-up veulent également améliorer le diagnostic de la maladie afin de pouvoir la traiter le plus vite possible[6].
En 2003, elle est nommée présidente de Biotechmedinvest AG Investment Fund basé à Bâle[5].
Andrea Pfeifer est tutrice d'étudiantes du campus de l’EPFL[3].
Prix et distinctions
[modifier | modifier le code]- 2009 : « Technology Pioneer » par le WEF (World Economic Forum) [7].
- 2009 : prix « Entrepreneur of the Year », catégorie sciences de la vie, Ernst & Young[8].
- Élue parmi les 10 « top women in biotech » par Fierce Biotech [7]
- Prix BioAlps 2013 [9].
- 2012 : classée dans la liste des 300 personnes les plus influentes de Suisse par le magazine Bilan[10].
Références
[modifier | modifier le code]- «Je voulais toujours être le numéro 1», sur www.letemps.ch (consulté le )
- Pierre-Yves Frei, « La «Lausannoise» Andrea Pfeifer, PDG d'AC Immune, élue meilleur entrepreneur du monde? », 24 Heures,
- « Andrea Pfeifer - Women in Biotech 2012 | FierceBiotech », sur www.fiercebiotech.com (consulté le )
- « Andrea Pfeifer : Biographie et travail en cours », sur people.epfl.ch (consulté le )
- « Dr. Andrea Pfeifer | Embassy of the United States Bern, Switzerland », sur bern.usembassy.gov (consulté le )
- « Gagner sur l’oubli », sur www.letemps.ch (consulté le )
- (en) « ANDREA PFEIFER Prof. Dr. Andrea Pfeifer, CEO of AC Immune From a child’s dream to a successful enterprise », (consulté le )
- (de) « Die Visionärin: Andrea Pfeifer », Bilan, (lire en ligne)
- (en) « AC Immune CEO Andrea Pfeifer awarded Prix BioAlps 2013 », (consulté le )
- « 300 plus influents - Pharma Technologie », Bilan, (lire en ligne)