José Ángel Gurría — Wikipédia

José Ángel Gurría
Illustration.
José Ángel Gurría en septembre 2016.
Fonctions
Secrétaire général de l'OCDE

(15 ans)
Prédécesseur Donald Johnston
Successeur Mathias Cormann
Secrétaire mexicain des Finances et du Crédit public

(2 ans, 10 mois et 29 jours)
Président Ernesto Zedillo
Gouvernement Zedillo
Prédécesseur Guillermo Ortíz Martínez
Successeur Francisco Gil Díaz
Secrétaire mexicain des Affaires étrangères

(3 ans, 1 mois et 4 jours)
Président Ernesto Zedillo
Gouvernement Zedillo
Prédécesseur Manuel Tello Macías
Successeur Rosario Green Macías
Biographie
Nom de naissance José Ángel Gurría Treviño
Date de naissance (74 ans)
Lieu de naissance Tampico (Tamaulipas, Mexique)
Nationalité Mexicaine
Parti politique PRI
Diplômé de Université nationale autonome du Mexique
Profession Économiste

José Ángel Gurría Treviño, né le à Tampico (Tamaulipas, Mexique), est un économiste et diplomate mexicain. Il est secrétaire général de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) de 2006 à 2021.

Enfance et études

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Né à Tampico le , Ángel Gurría obtient une licence en économie de l'université nationale autonome du Mexique (UNAM) et entreprend des études de troisième cycle à l'université de Leeds au Royaume-Uni et à Harvard aux États-Unis[1].

Ángel Gurría est titulaire de nombreux diplômes honorifiques dont ceux de l'université de la Vallée de Mexico, de l'université Roi Juan Carlos de Madrid, ainsi que de celles de Leeds, de Haïfa et de Bratislava.

Outre son espagnol natal, Ángel Gurría parle français, anglais, portugais, italien et allemand.

Ángel Gurría est secrétaire des Affaires étrangères (1994-1997) puis des Finances (1998-2000) de l'administration Ernesto Zedillo. Aux Affaires étrangères, il s'oppose à la loi Helms-Burton (loi américaine visant à obliger des pays tiers à se conformer à certains aspects de l'embargo contre Cuba) et, tout en dirigeant le Trésor, il restructure la dette extérieure. Il négocie également l'Accord de libre-échange nord-américain (ALENA) et demande une aide financière pendant la crise de 1994. Aux Finances, il réduit les dépenses gouvernementales à six reprises sous l'administration Zedillo.

Ángel Gurría est également président et chef de la direction de la Banque nationale de développement du Mexique (Nafin) et président et chef de la direction de la Banque du commerce extérieur (Bancomext). De 2003 à 2005, il est président du groupe consultatif externe de la Banque interaméricaine de développement.

Promoteur du libéralisme économique, il est notamment très apprécié au Forum de Davos[2].

En , il est nommé secrétaire général de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) succédant ainsi au Canadien Donald Johnston qui part à la retraite[3],[4],[5] En arrivant à la tête de l’organisation, il déclare vouloir en faire « un secrétariat de la mondialisation. »

Depuis 2010, Ángel Gurría est également commissaire de la Commission du développement du haut débit pour le développement numérique, qui tire parti des technologies à large bande pour faciliter le développement social et économique[6].

Le , les 34 pays membres de l'OCDE décident de renouveler son mandat à la tête de l'organisation pour la période 2016-2021[7],[8]. Ángel Gurría participe à plusieurs G20 plaçant l'OCDE comme un acteur et membre incontournable de ce forum de décideurs[9]. Après être resté quinze ans en fonction, il quitte la direction de l'OCDE et Mathias Cormann lui succède le .

Il est membre du conseil d'administration du Forum économique mondial[10].

Distinctions

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Décorations

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Ángel Gurría a reçu des prix et décorations de plus de 30 pays, dont la dignité de grand officier de la Légion d'honneur et le grade de chevalier de l'ordre du Mérite agricole, décernés par le gouvernement français[11]. En 2018, il a également reçu une médaille du Sénat français[12].

Le gouvernement du Chili lui a décerné la décoration de l'ordre de Bernardo O'Higgins.

En 1995, le gouvernement estonien lui décerne l'insigne de l'ordre de l'Étoile blanche de 1re classe.[réf. nécessaire]

En 2018, il reçoit l'insigne de chevalier grand-croix de l'ordre d'Orange-Nassau décerné par les Pays-Bas[13].

Ángel Gurría a également été distingué par le président de la Corée du Sud avec la médaille Gwandwha (ordre du Mérite du service diplomatique).[réf. nécessaire]

Il a enfin reçu la reconnaissance de sa contribution de longue date au développement de l'administration publique au Mexique par l'attribution de la médaille du mérite administratif international Gustavo Martínez Cabanas, décerné par l'Institut national d'administration publique (INAP)[14].

Autres récompenses

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En 2007, il a été le premier à être récompensé du prix du Globalist of the Year par le Conseil international canadien pour honorer ses efforts en tant que citoyen du monde pour promouvoir le transnationalisme, l'inclusivité et la conscience mondiale[15].

En 2016, Ángel Gurría a également reçu de l'université Ben Gourion du Néguev (BGU), le prix du leadership Ben Gourion[16].

Il est également récipiendaire du prix Isidro Fabela de l'Association mexicaine des études internationales, du prix Nueva Economía et de la médaille du recteur de l'université du Chili.[réf. nécessaire]

Notes et références

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  1. « Angel Gurría, OECD Secretary-General (CV) - OECD », sur www.oecd.org (consulté le )
  2. « Angel Gurria a été nommé secrétaire général de l'OCDE », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne)
  3. « Secretary-General - OECD », sur www.oecd.org (consulté le )
  4. « Les pays membres de l’OCDE nomment Ángel Gurría comme Secrétaire général à partir de juin 2006 - OCDE », sur www.oecd.org (consulté le )
  5. « Angel Gurria a été nommé secrétaire général de l'OCDE », sur Le Monde.fr (consulté le )
  6. (en) « José Ángel Gurría, Commissioner at Broadband Commission for Digital Development - Relationship Science », sur relationshipscience.com (consulté le )
  7. « Members renew Angel Gurría’s mandate at the helm of the OECD - OECD », sur www.oecd.org (consulté le )
  8. « Les 135 nominations à retenir en 2015 (1/2) - Les Echos », sur www.lesechos.fr (consulté le )
  9. « Angel Gurria, l’agitateur du G20 », sur Le Monde.fr (consulté le )
  10. « World Economic Forum, Leadership and Governance » (consulté le )
  11. (en) « Angel Gurría », sur www.qualityoflifeconference.com (consulté le )
  12. « M. Angel Gurría, Secrétaire général de l’OCDE, reçoit la Médaille de la Haute Assemblée décernée par la Présidence du Sénat français - OCDE », sur www.oecd.org (consulté le )
  13. (nl) « Minister Ploumen reikt Ridder Grootkruis in de orde van Oranje-Nassau uit », sur www.europa-nu.nl (consulté le )
  14. (en) « Ceremonia de Entrega de la Medalla al Mérito Administrativo Internacional "Gustavo Martínez Cabañas" - OECD », sur www.oecd.org (consulté le )
  15. (en-US) « Why we’re creating the Canadian International Council », sur Centre for International Governance Innovation (consulté le )
  16. « Angel Gurría, OCDE : "l'université Ben Gourion fait fleurir le Néguev pour l'avenir d'Israël et du monde" - Israël Science Info », Israël Science Info,‎ (lire en ligne, consulté le )

Liens externes

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