Anne Perrier — Wikipédia

Anne Perrier
Anne Perrier en 1960.
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 94 ans)
SaxonVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Anne PerrierVoir et modifier les données sur Wikidata
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Anne Perrier est une écrivaine et poétesse vaudoise née à Lausanne en Suisse le et morte le (à 94 ans) à Saxon dans le canton du Valais dans le même pays.

Anne Perrier naît en à Lausanne d'une mère alsacienne et d'un père vaudois natif de Vienne[1].

Après avoir obtenu un baccalauréat classique, elle entreprend des études de lettres, à l'Université de Lausanne, à l'issue desquelles elle obtient en 1947 le prix Folloppe. Elle se marie la même année avec Jean Hutter, dont elle prend le nom. Ils auront deux fils[2].

Passionnée de musique, elle étudie le piano au Conservatoire[2]. Elle hésite un temps entre la vocation de compositrice et celle de poétesse.

Elle est l'auteure de plusieurs recueils de poèmes, dont le premier, Selon la nuit, est publié en 1952. Elle écrit aussi un vaste récit, Le Conte d'été, en vers libres, emprunté à la tradition orale portugaise. Ce texte est mis en musique par le compositeur Bernard Reichel et créé au Théâtre de Vidy en 1975. Elle traduit aussi des poèmes portugais de Manuel Alegre, avec l'aide de Luiz Manuel[2].

Convertie au catholicisme sous l'influence de l'abbé Journet, fondateur à Fribourg en Suisse de la revue Nova et Vetera, elle y publie nombre de ses poèmes[1].

Ses œuvres sont traduites dans plusieurs langues.

Elle décède le à Saxon (Valais) à l'âge de 94 ans[3].

Publications

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  • Selon la nuit, Les Amis du livre, Lausanne, 1952
  • Pour un vitrai, Pierre Seghers, Paris, 1955
  • Le voyage, La Baconnière, Neuchâtel, 1958
  • Le petit pré, Payot, Lausanne, 1960
  • Le temps est mort, Payot, Lausanne, 1967
  • Lettres perdues, Payot, Lausanne, 1971
  • Feu les oiseaux, Payot, Lausanne, 1975
  • Le Conte d'été, création théâtrale, 1975
  • Le livre d’Ophélie, Payot, Lausanne, 1979
  • La voie nomade, La Dogana, Genève, 1986, MiniZoé, Genève, 2000
  • Les noms de l’arbre, Empreintes, Lausanne, 1989
  • Le joueur de flûte, Empreintes, Lausanne, 1994
  • Champ libre, Éditions Raymond Meyer, Pully, 1998
  • L'unique jardin, Bernard Blatter, Montreux, 1999

Sa poésie est réunie à plusieurs reprises :

  • Poésie 1960-1979, Éditions l'Âge d'Homme, 1982
  • Poésie 1960-1986, L'Âge d'homme, Collection Poche Suisse, no 71, Lausanne, 1988 et 1993
  • Œuvre poétique 1952-1994, préface de Gérard Bocholier, Éditions de L'Escampette, Bordeaux, 1996
  • Le Voyage suivi de Le Livre d’Ophélie, de Le Joueur de flûte et de L’Unique Jardin, Éditions Empreintes, Chavannes-près-Renens, 2011
  • La voie nomade et autres poèmes Œuvres complètes 1952-2007, L’Escampette, Chauvigny, 2008
  • Le Livre d’Ophélie et la Voie nomade, préface de Doris Jakubec, Éditions Zoé, 2018[4]

Distinctions

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Références

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  1. a b et c 100 Femmes qui ont fait Lausanne, p. 127
  2. a b et c « Anne Perrier | Viceversa Littérature », sur www.viceversalitterature.ch (consulté le )
  3. Eléonore Sulser, « La poète vaudoise Anne Perrier rejoint l’éternel silence », sur letemps.ch,
  4. « Anne Perrier, l'envol d'amandiers », Le Temps,‎ (lire en ligne, consulté le )
  5. « Académie royale de langue et de littérature françaises de Belgique : Prix Nessim Habif », sur www.arllfb.be (consulté le )
  6. « La vaudoise Anne Perrier, Les Meurons et bouèbe dans le Larousse 2014 », sur laliberte.ch,

Bibliographie

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Liens externes

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