Anne de Prusse (1576-1625) — Wikipédia
Princesse | |
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Nom dans la langue maternelle | Anna von Preußen |
Activité | Consort |
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Conjoint | Jean III Sigismond (de à ) |
Enfants |
Anne de Prusse, née le à Königsberg et morte le à Berlin, est un princesse de la maison de Hohenzollern, fille du duc Albert Frédéric de Prusse et de Marie-Éléonore de Clèves. Elle fut princesse-électrice de Brandebourg, duchesse de Clèves et duchesse de Prusse par son mariage avec l'électeur Jean III Sigismond de Brandebourg.
Biographie
[modifier | modifier le code]Anne est la fille aînée d'Albert Frédéric (1553–1618), duc de Prusse depuis 1568, et de son épouse Marie-Éléonore (1550–1608), elle-même fille du duc Guillaume de Clèves.
Elle est mariée au prince Jean III Sigismond (1572–1619), fils aîné de l'électeur Joachim III Frédéric de Brandebourg, le à Königsberg. La mère de Jean, Catherine de Brandebourg-Küstrin, convenant qu’Anne n'est pas une beauté, a cependant arrangé ce mariage afin de permettre au duché de Prusse, en l'absence d'héritier mâle, d'être rattaché à la marche de Brandebourg. Il s'agit donc d'un acte politique important, car Anne est non seulement héritière de Prusse, mais également des duchés unis de Juliers-Clèves-Berg, du comté de La Marck et du comté de Ravensberg, ainsi que de la seigneurie de Ravenstein.
Anne est décrite comme dotée d'une volonté de fer et d'une intelligence supérieure à celle de son époux. Durant la guerre de Succession de Juliers, elle a œuvré pour garantir ses droits successoraux sur les divers fiefs de sa mère dans le cercle du Bas-Rhin-Westphalie et s'est chargée des négociations avec les autres prétendants. En 1612, elle expose ses revendications à l'empereur Matthias (ie). Finalement, par le traité de Xanten signé en 1614, Clèves, la Marck et Ravensberg sont passés aux électeurs de Brandebourg.
Après la conversion de son époux au calvinisme, Anna devient la protectrice et la porte-parole des luthériens.
Après la mort de son mari, le , elle tient toujours un rôle important durant le règne de son fils Georges-Guillaume Ier. Au déclenchement de la guerre de Trente Ans, elle s'oppose aux Habsbourg et, malgré l'opposition de son fils, permet le mariage de sa fille Marie-Éléonore avec le roi Gustave II Adolphe de Suède en 1620.
Descendants
[modifier | modifier le code]- Georges-Guillaume Ier de Brandebourg ( – ); succède à son père.
- Anne-Sophie de Brandebourg ( – ); mariée à Frédéric-Ulrich, duc de Brunswick-Lunebourg.
- Marie-Éléonore de Brandebourg ( – ); mariée à Gustave II Adolphe, roi de Suède. Ils sont les parents de Christine de Suède.
- Catherine de Brandebourg ( – ); mariée à Gabriel Bethlen, prince de Transylvanie et roi de Hongrie, puis à François-Charles de Saxe-Lauenbourg.
- Joachim de Brandebourg (1603-1625)
- Agnès de Brandebourg (1606-1607)
- Jean de Brandebourg (1607-1608)
- Albert de Brandebourg (1609-1609).
Ascendance
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- Ressource relative aux beaux-arts :
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :