António Ramalho Eanes — Wikipédia
António Ramalho Eanes | ||
António Ramalho Eanes en 1983. | ||
Fonctions | ||
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Président de la République portugaise | ||
– (9 ans, 7 mois et 23 jours) | ||
Élection | 27 juin 1976 | |
Réélection | 7 décembre 1980 | |
Premier ministre | Vasco Almeida e Costa Mário Soares Alfredo Nobre da Costa Carlos Mota Pinto Maria de Lourdes Pintasilgo Francisco Sá Carneiro Francisco Pinto Balsemão Mário Soares Aníbal Cavaco Silva | |
Prédécesseur | Costa Gomes | |
Successeur | Mário Soares | |
Biographie | ||
Nom de naissance | António dos Santos Ramalho Eanes | |
Date de naissance | ||
Lieu de naissance | Alcains (Portugal) | |
Nationalité | portugaise | |
Parti politique | SE puis PRD | |
Conjoint | Manuela Ramalho Eanes | |
Profession | Militaire | |
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Présidents de la République portugaise | ||
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António Ramalho Eanes [ɐ̃ˈtɔniu ʁɐˈmaʎu iˈɐnɨʃ ][1], né le à Alcains, est un général et homme d'État portugais. Il est le 1er président de la République élu démocratiquement après la révolution des Œillets, ses deux mandats allant du au .
Biographie
[modifier | modifier le code]Né à Alcains (district de Castelo Branco), Antonio dos Santos Ramalho Eanes devient militaire en 1953. Sa carrière s’effectue dans les territoires portugais d’outre-mer, Goa, Macao et au Mozambique, où la guérilla lutte pour l’indépendance à partir des années soixante.
Le , il fait partie du « Mouvement des capitaines » (Movimento dos Capitães) qui par la révolution des Œillets renverse le régime hérité de António de Oliveira Salazar et le gouvernement de Marcelo Caetano.
Après la révolution des Œillets, deux courants opposent les militaires : le courant réformiste ou gradualiste et le courant dogmatique ou révolutionnaire. L’hostilité entre ces deux courants aboutit à une tentative de putsch mené par les officiers d‘extrême gauche, le , repoussée par Ramalho Eanes, qui affirme ainsi les fondations démocratiques du régime issu de la révolution. Il devient alors chef d’état-major de l’armée.
En , il est élu président de la République avec 61 % des voix. Sa présidence reçoit le soutien des trois partis défenseurs d’une démocratie pluraliste (le Parti socialiste, le Parti social-démocrate et le Centre démocratique social) en raison de l’attitude qu’il a adoptée lors des événements du et du prestige dont il jouit dans les milieux militaires. Bien qu’entretenant parfois des relations polémiques avec les chefs de gouvernement qu’il désigne, sa popularité à travers le pays reste très grande. Il joue un rôle déterminant dans la politique extérieure, en particulier dans la normalisation des relations avec les anciennes colonies d’Afrique (Angola, Guinée-Bissau, Mozambique) de langue officielle portugaise. En , il est réélu président de la République avec 56 % des voix, pour un mandat de cinq ans
Désirant continuer à jouer un rôle dans la vie politique après ses deux mandats, il organise la création du Parti rénovateur démocratique (PRD, centriste) en . Le parti obtient 18 % des voix aux législatives du . Il devient officiellement le chef de ce parti le .
Liens externes
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- Ressource relative à la vie publique :
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Prononciation en portugais du Portugal retranscrite selon la norme API.