Antoine Brincard — Wikipédia

Antoine Brincard
Naissance
Paris
Décès (à 52 ans)
Ancien 10e arrondissement de Paris
Origine Drapeau de la France France
Allégeance Drapeau de la France République française
Drapeau de l'Empire français Empire français
Royaume de France Royaume de France
Drapeau de l'Empire français pendant les Cent-Jours Empire français (Cent-Jours)
Drapeau du Royaume de France Royaume de France
Arme Cavalerie
Grade Maréchal de camp
Années de service 17921823
Conflits Guerres de la Révolution française
Guerres napoléoniennes
Distinctions Baron
Chevalier de l’Empire
Officier de la Légion d’honneur
Chevalier de Saint-Louis

Antoine Brincard, né le à Paris et mort le dans cette même ville, est un militaire français de la Révolution et de l’Empire.

Du sous-lieutenant au chef d'escadron

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Il entre en service le comme sous-lieutenant au régiment Royal-Bourgogne, devenue 25e régiment de dragons en 1803. Il devient lieutenant le , puis capitaine le . De 1792 à l’an II, il sert aux armées du Centre, des Alpes et d’Italie. Le , lors d’une reconnaissance près de Maastricht, il fait deux prisonniers et il est blessé d’un coup de sabre à la jambe gauche.

Mis en non activité en l’an IV, il reprend du service en l’an VI, et il fait les campagnes de l’an VII à l’an IX en Italie et sur le Rhin. Le , il reçoit un coup de sabre à la main gauche et un autre à la poitrine près de Neckargemünd, où il est fait prisonnier, puis remis en liberté trois jours après. Il est fait chevalier de la Légion d'honneur le et passe chef d’escadron le .

Au service de Napoléon

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Un officier de cavalerie sur un cheval au galop.
Un officier du 13e régiment de hussards ex-Jérôme-Napoléon en grande tenue, par Louis-Ferdinand Malespina.

De 1805 à 1807, il prend part au sein de la Grande Armée, à toutes les affaires qui ont lieu pendant les campagnes d’Autriche, de Prusse et de Pologne. En 1808, il est envoyé à l’armée d’Espagne, et le , il est promu major au 9e régiment de dragons, qui deviendra 4e régiment de lanciers en 1811.

Il est fait chevalier de l’Empire le . Le , Brincard est nommé colonel du régiment des hussards Jérôme-Napoléon, qui redevient 13e régiment de hussards le . Il combat à la tête de son régiment pendant les campagnes d’Allemagne en 1813 et de France en 1814.

Sous la Restauration

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Lors de la Première Restauration, le roi Louis XVIII le fait chevalier de Saint-Louis le et l’affecte comme colonel à la suite au régiment de lanciers du Dauphin. N’ayant pas servi pendant les Cent-Jours, il est nommé, le , commandant du régiment des chasseurs à cheval des Alpes, qu’il quitte pour prendre celui des chasseurs de la Vendée le . Il est créé baron par ordonnance royale de et est élevé au grade d’officier de la Légion d’honneur le . Il est également promu au grade de maréchal de camp le .

Il meurt le à Paris, au moment même où il vient d’être nommé à la tête d’une brigade de cavalerie du corps expéditionnaire en Espagne conduit par le duc d’Angoulême.

  • Le , il est donataire d’une rente de 2 000 francs sur les biens réservés en Westphalie.
Armoiries Nom du chevalier et blasonnement


Chevalier Antoine Brincard et de l'Empire, lettres patentes du , officier de la Légion d’honneur

Parti, au premier d'azur, à l'étoile d'argent, accompagnée de deux branches l'une de laurier l'autre de chêne en sautoir du même ; au deuxième d'or au demi-cheval de sable, mouvant du flanc sénestre au comble de gueules chargé d'un sabre en fasce d'argent monté d'or : champagne de gueules du tiers de l'écu au signe des chevaliers. Livrées : rouge, bleu, jaune.

  • A. Lievyns, Jean Maurice Verdot, Pierre Bégat, Fastes de la Légion-d'honneur, biographie de tous les décorés accompagnée de l'histoire législative et réglementaire de l'ordre, Tome 4, Bureau de l’administration, , 640 p. (lire en ligne), p. 130.
  • « Cote LH/366/17 », base Léonore, ministère français de la Culture
  • « La noblesse d’Empire » (consulté le )
  • Vicomte Révérend, Armorial du premier empire, tome 1, Honoré Champion, libraire, Paris, , p. 142.
  • Léon Hennet, Etat militaire de France pour l’année 1793, Siège de la société, Paris, , p. 244.
  • Charles Théodore Beauvais et Vincent Parisot, Victoires, conquêtes, revers et guerres civiles des Français, depuis les Gaulois jusqu’en 1792, tome 26, C.L.F Panckoucke, , 394 p. (lire en ligne), p. 252.
  • Antoine Brincard sur roglo.eu