Antoine Gentien — Wikipédia

Antoine Gentien
Nationalité Drapeau de la France France
Naissance
Paris 16e
Décès (à 63 ans)
Paris 12e
Prise de raquette Droitier
Palmarès
Meilleurs résultats en Grand Chelem
Aust. R.-G. Wim. US
Simple - 1/4 1/16 -

Antoine « Coco » Gentien, né le à Paris[1] et mort le à Paris[2], est un joueur de tennis français, actif du milieu des années 1920 au début des années 1950.

Issu d'une famille aisée d'industriels du côté de sa mère, Coco Gentien fréquente dans sa jeunesse les courts du Racing de la Croix-Catelan où il partage les entraînements des champions français de l'époque que sont Max Decugis, André Gobert et William Laurentz[3]. Ses parents sont Paul Gentien et Antoinette Gillou, sœur de la championne de tennis Kate Gillou[4].

Cet ami d'Alain Gerbault et fidèle confident de Suzanne Lenglen[5] est décrit par Ted Tinling comme un playboy mondain[6].

Champion de France junior en 1921 et 1922, il participe presque annuellement au tournoi de Roland-Garros entre 1925 et 1950. Sa principale performance est d'y avoir battu Jean Borotra en huitièmes de finale en 1927 sur le score de 6-2, 9-11, 6-0, 6-4. Borotra, hors de forme, ne put s'entraîner pendant le tournoi, très pris par ses affaires[7]. Il dispute à dix reprises le tournoi de Wimbledon entre 1923 et 1939[8] et remporte la prestigieuse All England Plate en 1927.

Son frère Henri Gentien passe clandestinement en Espagne en avec le joueur de tennis Bernard Destremau.

En 1953, il publie ses mémoires aux éditions La Palatine sous le nom d'Aventures d'un joueur de tennis où évoque ses voyages à travers l'Europe et ses relations avec les champions de son temps tels que Bill Tilden, Borotra, Lacoste, Lenglen…[9]

En 1949, Antoine Gentien remplace Robert Gallay au secrétariat général de la Fédération internationale de tennis et occupe ce poste jusqu'en 1961. Lauréat du Prix Langlois de l'Académie française en 1958[10], il a travaillé dans les milieux littéraires, notamment en tant qu'écrivain et traducteur. Resté célibataire, il meurt sans descendance à Paris en 1968. Il est enterré dans le caveau familial du cimetière de Passy.

Palmarès (partiel)

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Titres en simple

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Finales en simple

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Décoration

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  • Médaille d'honneur de l'éducation physique et des sports, échelon or (1954)[11]

Publication

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  • Aventures d'un joueur de tennis, La Palatine, , 260 p.

Notes et références

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  1. Archives de Paris 16e, acte de naissance n° 699, année 1905 (vue 14/32)
  2. Archives de Paris 12e, acte de décès n° 2460, année 1968 (vue 17/31)
  3. Olivier Merlin, « Un éternel adolescent », Le Monde,‎ (lire en ligne)
  4. Antoine Gentien, Aventures d'un joueur de tennis, La Palatine, , 260 p., p. 7.
  5. Correspondance de Suzanne LENGLEN, sur ericlefevre-expert.fr
  6. (en) Elizabeth Wilson, Love Game : A History of Tennis, from Victorian Pastime to Global Phenomenon, Serpent's Tail, , 342 p. (ISBN 978-1-84668-911-6, lire en ligne), p. 43.
  7. La défaite de Jean Borotra, sur Le Figaro, 31 mai 1927
  8. Antoine (Coco) Gentien, sur Tennis Archives
  9. Henri Gentien, La main heureuse, Paris, Librairie de Paris, , 221 p. (ISBN 978-2-7196-0014-6, BNF 34661063, lire en ligne).
  10. Antoine GENTIEN, sur academie-francaise.fr
  11. « Bulletin officiel des décorations, médailles et récompenses - Légifrance », sur www.legifrance.gouv.fr (consulté le )

Liens externes

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