Antonio Marini (peintre) — Wikipédia

Antonio Marini
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 73 ans)
FlorenceVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
San Domenico de Prato (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activités
Conjoint
Giulia Nuti (d) (à partir de )Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Maître
Luigi Nuti (1748-1821) (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Vue de la sépulture.
Fresques à la Casa Martelli, Florence.

Antonio Marini (né à Prato le et mort à Florence le ) est un peintre italien, principalement de sujets sacrés pour les églises toscanes .

Antonio Marini est né à Prato. Au début de sa carrière, il a peint des fresques, dont l'une représentant Zeus en Olympe, pour le palais Esterhazy à Vienne. Il développa un style anachronique imitant les peintres du Quattrocento, appris en partie grâce à son activité de restauration d'œuvres similaires. En 1836, son contemporain Luigi Mussini le décrit comme ayant commencé à peindre des « Madones faiblement imitées d'après le néo-purisme des Allemands » du mouvement nazaréen comme Overbeck et ses associés[1].

Parmi ses fresques figurent Musique sacrée et profane, Poésie et un chœur de Putti (1852) dans le salon de la maison du comte Guicciardini et au Palazzo Martelli de Florence. Il a peint les fresques de la Vie de sainte Anne pour la chapelle dei Giuntini en l'église San Giuseppe de Florence. Parmi ses toiles réalisées à l'huile figure une Vierge embrassant l'Enfant (1843) et une Gloire à la Vierge (1847) pour l'église Santa Maria delle Carceri de Prato.

Marini a participé à la restauration (1840) des fresques du palais du Podesta de Prato[2].

Son épouse, Giulia Marini, a peint des paysages et des natures mortes[3].

Références

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  1. History of Modern Italian Art, by Ashton Rollins Willard, p. 670.
  2. (it) Guglielmo Enrico Saltini, Le Arti Belle in Toscana da Mezzo il Secolo VIII ai di Nostri, Memoria Storica., Florence, Tipografia Le Monnier, , 54–55 p. (lire en ligne)
  3. Palazzo Pretorio in Prato, collections.

Liens externes

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