Assemblée d'états — Wikipédia

Les assemblées d'états ou états sont une institution caractéristique de la société d'ordres de l'Ancien Régime.

Face aux prétentions des monarchies en voie de consolidation, la noblesse, le clergé et les communes urbaines se constituèrent en corps distincts ayant une représentation commune.

Les états étaient convoqués par le souverain et chaque ordre siégeait séparément. Ils remplissaient une double fonction : ils influaient, par leurs « aides et conseils », sur la politique du pays (approbation et administration des impôts, législation, sauvegarde du droit, organisation judiciaire, etc.) tout en défendant leurs droits, autogènes ou acquis, contre les empiétements du pouvoir central.

Les états ont connu leur apogée aux XVe et XVIe siècles avant de perdre de leur importance sous l'absolutisme.

La France a connu trois niveaux d'assemblée d'états :

En Suisse, les assemblées d'états n'ont existé que dans les principautés, ecclésiastiques ou séculières, principalement[2] :

de même que, de façon plus restreinte, dans le comté puis dans la principauté de Neuchâtel (Audiences générales, supprimées en 1618, et Trois états à partir de 1467).

Notes et références

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  1. Entrée « états de bailliage ou de sénéchaussée » [html], sur Dictionnaires de français (en ligne), Larousse (consulté le ).
  2. Article Assemblée d'états dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne.