Atmosphère secondaire — Wikipédia
L'atmosphère secondaire d'une planète ou d'une lune est une couche de gaz l'enveloppant qui ne résulte pas de la capture de gaz pendant la phase d'accrétion du planétésimal dans son système stellaire. Elle prend forme grâce à des processus tels que l'activité volcanique interne, l'apport d'éléments volatils provenant d'impacts de comètes et le dégazage à sa surface[1].
Cette caractéristique est particulièrement observable sur les planètes telluriques, telles que Mercure, Vénus et Mars, au sein du système solaire. En comparaison avec les atmosphères primaires, comme celle de Jupiter, les atmosphères secondaires sont relativement minces. Certaines exoplanètes peuvent en être pourvues[2].
Les atmosphères secondaires peuvent subir des transformations ultérieures. Les processus biologiques peuvent donner lieu à l'atmosphère tertiaire, qu'on observe sur Terre[3].
Articles connexes
[modifier | modifier le code]- Atmosphère stellaire
- Atmosphère terrestre
- Changement climatique
- Chevelure de comète
- Chimie de l'atmosphère
Références
[modifier | modifier le code]- « atmosphère secondaire - Reflexions », sur reflexions.uliege.be (consulté le ).
- Joël Ignasse, « Une atmosphère secondaire sur une exoplanète proche de son étoile », sur Sciences et Avenir, (consulté le ).
- (en) James Schombert, « Primary Atmospheres (Astronomy 121: Lecture 14 Terrestrial Planet Atmospheres) », Department of Physics University of Oregon, (consulté le ).