Attentats de Sanaa et Sa'dah du 20 mars 2015 — Wikipédia

Attentats de Sanaa et Sa'dah du 20 mars 2015
Image illustrative de l’article Attentats de Sanaa et Sa'dah du 20 mars 2015
Vue de Sanaa, capitale du Yémen.
Première attaque
Localisation Sanaa (Drapeau du Yémen Yémen)
Cible Mosquée Badr
Coordonnées 15° 20′ 32″ nord, 44° 10′ 43″ est
Deuxième attaque
Localisation Sanaa (Drapeau du Yémen Yémen)
Cible Mosquée Al-Hashahush
Coordonnées 15° 23′ 27″ nord, 44° 12′ 57″ est
Troisième attaque
Localisation Sa'dah (Drapeau du Yémen Yémen)
Cible Mosquée Alhadi
Coordonnées 16° 56′ 20″ nord, 43° 45′ 54″ est

Date (UTC+03:00)
Type Attentats-suicides
Armes Bombes artisanales
Morts 142
Blessés 345
Participants 4 kamikazes
Organisations Drapeau de l'État islamique État islamique (branche yéménite)
Mouvance Terrorisme islamiste sunnite
Géolocalisation sur la carte : Yémen
(Voir situation sur carte : Yémen)
Attentats de Sanaa et Sa'dah du 20 mars 2015

Les attentats de Sanaa et Sa'dah du 20 mars 2015 sont quatre attentats-suicides perpétrés simultanément le à Sanaa, capitale du Yémen[1], et à Sa'dah, dans l’après-midi lors de la grande prière du vendredi.

Ces attentats, les pires de l’histoire du pays, sont revendiqués le lendemain par l’organisation de l’État islamique.

Déroulement des faits

[modifier | modifier le code]

Les attaques visent les milices chiites houthies qui tiennent la capitale depuis à travers deux mosquées qu'ils contrôlent. L’attaque fait 142 morts et des centaines de blessés : une explosion à l’intérieur et une seconde à la porte de la mosquée Badr dans le Sud de Sanaa et une troisième explosion dans la mosquée Al-Hashahush dans le Nord de la ville[2].

Une quatrième attaque a eu lieu devant la mosquée Alhadi de Sa'dah, dans le Nord du pays[3] mais n’a pas fait de victimes[4], les forces de sécurité ayant empêché le kamikaze d’y pénétrer[5].

Ces attentats, les pires de l’histoire du pays, sont revendiqués le lendemain par l’organisation de l’État islamique (EI)[1]. L’EI n’était pas actif au Yémen auparavant.

Parmi les morts figure notamment l’imam de la mosquée Badr, responsable religieux de la milice Al-Mourtada ben Zayd al-Muhatwari[5].

Réactions internationales

[modifier | modifier le code]

Références

[modifier | modifier le code]

Bibliographie

[modifier | modifier le code]
  • « Yémen : la Maison Blanche condamne fermement les attentats qui ont fait 142 morts », i24 News.TV,‎ (lire en ligne)
  • AFP, « L’État islamique revendique les attentats au Yémen : 142 morts et 351 blessés », La Libre.be,‎ (lire en ligne)
  • « Yémen : l’État islamique revendique l’attaque sanglante des mosquées de Sanaa », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne)
  • « Attentats à Sanaa : l’acte de naissance de l’État islamique au Yemen ? », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne)
  • Louis Imbert, « Attentats de Sanaa : quelles sont les forces qui s’affrontent au Yémen ? », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne)
  • « Yémen : un triple attentat suicide ensanglante Sanaa », Le Point,‎ (lire en ligne)