Augustin Chedaneau — Wikipédia
Augustin Roland Jean André Faustin Chedaneau | |
Fonctions | |
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Député de la Charente | |
– (1 an et 16 jours) | |
Gouvernement | Assemblée législative |
Député à la Convention nationale | |
– (3 ans, 1 mois et 21 jours) | |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Sables-d'Olonne, France |
Date de décès | (à 90 ans) |
Lieu de décès | Salles-de-Villefagnan, France |
Nationalité | Française |
Parti politique | Modérés |
Profession | Secrétaire greffier Administrateur |
députés de la Charente | |
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Augustin Roland Jean André Faustin Chedaneau, né le aux Sables-d'Olonne et décédé le à Salles-de-Villefagnan, est un homme politique français.
Biographie
[modifier | modifier le code]La France devient une monarchie constitutionnelle en application de la constitution du 3 septembre 1791.
Le même mois, alors qu'il est administrateur de l'hôpital de Ruffec, Chedaneau est élu député du département de la Charente, le sixième sur neuf, à l'Assemblée nationale législative[1].
Il siège sur à gauche dans l’hémicycle. En février 1792, il vote en faveur de la mise en accusation de Bertrand de Molleville, le ministre de la Marine[2]. En avril, il vote pour que les soldats du régiment de Châteauvieux, qui s'étaient mutinés lors de l'affaire de Nancy, soient admis aux honneurs de la séance[3]. En août enfin, il vote en faveur de la mise en accusation du marquis de La Fayette[4].
La monarchie prend fin à l'issue de la journée du 10 août 1792 : les bataillons de fédérés bretons et marseillais et les habitants des faubourgs de Paris prennent d'assaut le palais des Tuileries. Louis XVI, destitué, et sa famille sont incarcérés à la tour du Temple.
En septembre, Chedaneau est réélu député de la Charente, le quatrième sur neuf, à la Convention nationale[5].
Lors du procès de Louis XVI, il vote la mort, rejette l'appel au peuple mais vote en faveur du sursis à l'exécution. En avril 1793, il vote contre la mise en accusation de Jean-Paul Marat[6]. En mai de la même année, il vote cependant en faveur du rétablissement de la Commission des Douze[7].
Après la session conventionnelle, Chedaneau devient commissaire du Directoire, puis receveur en Charente. Il donne sa démission au moment du 18 brumaire et rentre ensuite dans la vie privée. Aux Cent-Jours, il accepte les fonctions de conseiller d'arrondissement qui lui sont retirées au moment de la Seconde Restauration.
Bien que non atteint par la loi contre les régicides de 1816, il part en exil à Brünn en Moravie, et ne revient en France que deux années plus tard.
Il meurt à l'âge de 90 ans en 1850.
Source
[modifier | modifier le code]- « Augustin Chedaneau », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, Edgar Bourloton, 1889-1891 [détail de l’édition]
Références
[modifier | modifier le code]- Archives parlementaires de 1787 à 1860, Première série, tome 34, p. 28.
- Archives parlementaires de 1787 à 1860, Première série, tome 39, séance du 8 mars 1792, p. 493.
- Archives parlementaires de 1787 à 1860, Première série, tome 41, séance du 9 avril 1792, p. 406.
- Archives parlementaires de 1787 à 1860, Première série, tome 47, séance du 8 août 1792, p. 582.
- Archives parlementaires de 1787 à 1860, Première série, tome 52, p. 38.
- Archives parlementaires de 1787 à 1860, Première série, tome 62, séance du 13 avril 1793, p. 52.
- Archives parlementaires de 1787 à 1860, Première série, tome 65, séance du 28 mai 1793, p. 532.
Liens externes
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