Ayaten — Wikipédia
Ayaten | ||||
Noms | ||||
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Nom amazigh | ⵉⵖⵢⴰⴹⴻⵏ | |||
Administration | ||||
Pays | Algérie | |||
Région | Ait waghlis | |||
Wilaya | Béjaia | |||
Daïra | Souk oufella | |||
Code postal | 06022 | |||
Démographie | ||||
Population | 3 500 hab. | |||
Géographie | ||||
Coordonnées | 36° 35′ 24″ nord, 4° 37′ 33″ est | |||
Altitude | Min. 700 m Max. 800 m | |||
Localisation | ||||
Géolocalisation sur la carte : Algérie Géolocalisation sur la carte : Algérie Géolocalisation sur la carte : Algérie (nord) | ||||
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Description
[modifier | modifier le code]Ayaten (ⵉⵖⵢⴰⴹⴻⵏ), village situé dans la région de la Soummam et dans les hauteurs du massif akfadou.
Il est relié administrativement à la commune de Souk Oufella, daira de Chemini, wilaya de Béjaïa en Algérie.
Géographie
[modifier | modifier le code]Situation
[modifier | modifier le code]Louta | akfadou | Iabdounene | ||
ait soula | N | Souk oufella | ||
O Ayaten E | ||||
S | ||||
Chemini | Boumellal | Tiliouacadi |
Le village Ayaten est entre la vallée de la Soummam et le massif d'Akfadou, à environ 750 mètres d'altitude. Il est entouré de plusieurs villages, Tiliouacadi, Tihouna, Baju, Lotha, Boumellal, Ait soula, Tidjounene.
Le village est distant d'environ 13 km de la ville de Sidi Aïch (Algérie), 23km de la ville d'Akbou et 56 km de la ville de Béjaïa et de la côte méditerranéenne[1].
Démographie
[modifier | modifier le code]Le village compte une population d'environ 3 500 personnes (10 000 pour la commune de Souk Oufella).
Culture et histoire
[modifier | modifier le code]Histoire
[modifier | modifier le code]Selon la culture orale, le village aurait été créé à la fin du XVIIIe siècle à la suite de diverses migrations des villages et communes avoisinantes. Des accords entre la confédérations tribales de la rive gauche de la Soummam et les communes du nord du Djurdjura auraient permis l'installation de ces peuples voisins. La famine et la recherche de sédentarisation auraient favorisé le déplacement de ces populations.
Recueil des actes administratifs de la Délégation générale du Gouvernement en Algérie [archive], sur gallica.fr [archive] 1959-05-15[2].
Cultures tribales
[modifier | modifier le code]Le village Ayaten appartient à la tribu des Aït Waghlis une tribu située dans les régions montagneuses du nord de l'Algérie. Établie sur la rive gauche de la Soummam et le versant sud du Mont Akfadou, ils occupent le territoire constitué approximativement de la commune de Sidi Aïch et des communes avoisinantes.
L'Oued-Sahel : journal politique, littéraire, commercial et agricole 1887-1930 [archive], sur gallica.fr [archive] 1896-10-29[3].
Linguistique
[modifier | modifier le code]Les habitants d'Ayaten utilisent la phonétique explosive comme les tribus de la confédération des Igawawen du nord du Djurdjura, (tappurt, heki, axxam, axxam-aki) contrairement aux autres confédérations de la Soummam qui utilisent la forme inclusive (tawwurt, heyyi, axxam-ayi).
Commodités
[modifier | modifier le code]Transport
[modifier | modifier le code]Le village d'Ayaten dispose d'une station de mini-bus, sur la ligne privée " Sidi aich → Chemini ", prix du ticket 25 dinars algériens (2017).
Différentes lignes sont disponibles au terminus " Sidi Aich " pour faire la correspondance. Elles permettent l'accessibilité aux villes avoisinantes :
Certaines lignes directes font l'itinéraire Chemini → Béjaia. La fréquence de passage peut être moins importante.
Complexe sportif
[modifier | modifier le code]Le village Ayaten dispose d'un complexe sportif et d'une association sportive de football " L'équipe d'Ayaten ". Elle évolue dans les championnats intercommunale et inter-village.
L'Ayaten stadium récemment rénové (2015) est équipé d'une pelouse synthétique.
Références sportives
[modifier | modifier le code]Établissements scolaires
[modifier | modifier le code]Le village possède un établissement scolaire uniquement pour les élèves de primaire, les collégiens et lycéens doivent se rendre dans les communes de Chemini et Souk Oufella pour poursuivre leurs scolarités.
Établissements scolaires des communes avoisinantes :
- Lycée Ouddak Mohand arab, commune de Chemini.
- C.E.M. Chahid GHERBI Salah, commune de Souk Ouffella.
La dépêche kabyle Le lycée Ouddak Arab aux abois, 21 septembre 2014[4].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Journal officiel de la république algériennes, 19 décembre 1984.
- Algérie (Période coloniale) Auteur du texte, « Recueil des actes administratifs de la Délégation générale du Gouvernement en Algérie : Lois et décrets... », sur Gallica, (consulté le )
- « L'Oued-Sahel : journal politique, littéraire, commercial et agricole », sur Gallica, (consulté le )
- « Le lycée Ouddak Arab aux abois - La Dépêche de Kabylie », sur www.depechedekabylie.com (consulté le )