Baía da Traição — Wikipédia

Baía da Traição
Baía da Traição
Côte de la baie de la trahison
Administration
Pays Drapeau du Brésil Brésil
Région Nord-Est
État Drapeau de Paraíba Paraíba
Langue(s) portugais
Maire José Alberto Dias Freire (PMDB)
Fuseau horaire UTC-3
Démographie
Population 7 630 hab.[1] (04/2007)
Densité 75 hab./km2
Géographie
Coordonnées 6° 41′ 16″ sud, 34° 56′ 09″ ouest
Altitude m
Superficie 10 200 ha = 102 km2
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Brésil
Voir sur la carte topographique du Brésil
Baía da Traição
Géolocalisation sur la carte : Brésil
Voir sur la carte administrative du Brésil
Baía da Traição
Géolocalisation sur la carte : Paraíba
Voir sur la carte administrative du Paraíba
Baía da Traição

Baía da Traição est une ville brésilienne du littoral nord de l'État de la Paraíba.

Elle se situe par une latitude de 06° 41' 16" sud et par une longitude de 34° 56' 09" ouest, à une altitude de 2 mètres. Sa population était estimée à 7 630 habitants en 2007. La municipalité s'étend sur 102 km2.

C'est dans la baie alors appelée "Baía da Traição" que premier échange entre les Amérindiens et Hollandais du Brésil a probablement eu lieu, vers 1625[2]. Les habitants du littoral ont pris contact avec le skipper et cartographe Boudewyn Hendriksz et d’autres capitaines hollandauis, comme Jan Baptist Syens[2], selon l'historien José Antonio Gonsalves de Mello, dans son histoire du Brésil hollandais[3],[2]. Parmi le groupe de 25 Amérindiens amenés aux Pays-Bas cette année là figuraient Pieter Poti et Antonio Parapawa, les deux plus connus du groupe[2].

Le second a ensuite servi en 1636 dans un groupe d'Amérindiens appelés "Brasilianen", sous le commandement du Major Mansveldt[2], dans les campagnes autour d'Igarassu et a servi d'interprête à de nombreux officiers néerlandais[2]. Le premier, Pieter Poti écrira en 1645 à son parent Felipe Camarao[4] que le Brésil sera dominé par la mer et donc par les Hollandais, se trompant sur le vainqueur final[5].

Ils sont interrogés par Hessel Gerritsz (1581 -1632), le cartographe en chef de la VOC, qui liste le nom de plusieurs d'entre eux dans un manuscrit du 20 mars 1638[6],[7], et peu après s'est joint à un voyage en 1628-1629 au Brésil et dans les Caraïbes, où il a contribué aux cartes de la Beschrijvinghe van West-Indiën ("Description des Antilles") de Johannes de Laet publiées en 1630.

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. IBGE
  2. a b c d e et f "Relationship between the Indians and the Dutch in XVII century Brazil" par Hannedea C. van Nederveen Meerkerk, sous la direction de Luiz Sávio de Almeida, unité de recherches sur les Indiens du Nordeste, Federal University of Alagoas à Maceió, en 2000 [1]
  3. "Tempo dos Flamengos", de José Antonio Gonsalves de Mello en 1987
  4. "D'Amérique en Europe. Quand les Indiens découvraient l'ancien monde" par Éric Taladoire, aux Editions du CNRS en 2014 [2]
  5. "Les politiques maritimes militaires dans la défense et la protection des colonies néerlandaises de l’Atlantique au XVIIe siècle" par Roberto Barazzutti, en 2014 aux Presses universitaires de Rennes [3]
  6. "Journaux et nouvelles de la bouche des marins hollandais et portugais de la navigations aux Antilles et sur les côtes du Brésil" par Hessel Gerritsz, le 20 mars 1638, cité par Wim Klooster dns "The Dutch Moment: War, Trade, and Settlement in the Seventeenth-Century Atlantic World"
  7. "The Dutch Moment: War, Trade, and Settlement in the Seventeenth-Century Atlantic World" par Wim Klooster Cornell University Press, 19 oct. 2016 [4]