Bailliage d'Étain — Wikipédia
?–1790
Statut | Bailliage |
---|---|
Chef-lieu | Étain |
Langue(s) | Français, lorrain roman |
Entités suivantes :
Le bailliage d'Étain, également appelé bailliage d'Estain, est une ancienne entité administrative du duché puis de la province de Bar, ayant existé jusqu'en 1790. Il avait pour chef-lieu Étain.
Géographie
[modifier | modifier le code]Dans la seconde moitié du XVIIIe siècle, ce bailliage est délimité au sud par celui de Thiaucourt, à l'est par le bailliage de Briey, au nord par celui de Longuyon et à l'ouest par le Verdunois[1].
À la même époque, il renferme plusieurs étangs et est traversé par l'Orne, le Ru-de-Longeau et l'Ottain[1].
Histoire
[modifier | modifier le code]Le bailliage d'Étain existait déjà en 1662 ; avant l'édit de juin 1751, il comprenait les prévôtés d'Étain, Villers-la-Montagne, Longuyon et Arrancy[1].
Il dépendait du diocèse de Verdun[1] et était régi par deux coutumes : celle de Lorraine et celle de Saint-Mihiel[1].
La recette des finances est créée en 1741 à partir des recettes particulières d’Étain, Villers-la-montagne, Longuyon et Arrancy[1]. La maîtrise des eaux et forêts fut formée en 1747 à partir des anciennes grueries de ces mêmes lieux[1]. Entre 1772 et 1775, ce bailliage était du ressort de Verdun pour les cas présidiaux[1].
L'unité de mesure du bailliage était la quarte, divisée en quatre bichets ; celle de froment pèse cent-sept livres. La quarte et demie équivalait aux douze boisseaux d'avoine de Paris[1].
Communautés
[modifier | modifier le code]Communautés qui font partie de ce bailliage en 1779[1] :
Sous la coutume de Lorraine
[modifier | modifier le code]- Boncourt-sur-Orne et la cense de Spailmail
- Bouzonville-sur-Orne
- Brainville-en-Voivre
- Buzy
- Darmont
- Dompierre-en-Voivre et le moulin de Dompierre
- Jeandelize
- Olley et Neuvron-le-Petit
- Parfonrupt
- Puxe-en-Voivre
- Saint-Jean-lès-Buzy
Sous la coutume de Saint-Mihiel
[modifier | modifier le code]- Abéville
- Affléville
- Allamont
- Amel et la cense de Longeau
- Amermont et Bouligny
- Avillers et Haucourt
- Baroncourt
- Beaumont-en-Verdunois
- Béchamp, avec les censes de Hallois et Chénois
- Bertramey
- Bezonvaux
- Bouvigny
- Châtillon-sous-les-Côtes et la cense de Mandre
- Domery ou Dompry
- Dommarie-en-Voivre
- Domremy-la-Canne
- Douaumont
- Étain, avec la cense-commanderie de St. Jean de Rhodes, le moulin Warvé, Haudremont, les censes du Bois-d'Arcq, de Marainville et des Logettes
- Éton
- Ficquémont
- Fléville et Lixiere-en-Voivre avec la cense de Hagny
- Friaville ou Friauville
- Gouraincourt
- Gremilly, les censes de l'Épina et Moraigne, et le moulin de Bloucq
- Gussainville et Saint-Maurice-en-Voivre
- Houdelaucourt
- Joudreville et la cense de Bernaumont
- Moranville et le moulin de Moranville
- Mouaville et la cense d'Amblemont
- Moulainville-la-Haute
- Moulotte
- Neuvron-le-Château, ci-devant Gondrecourt
- Norroy-le-Sec
- Parey-en-Voivre
- Pienne
- Réchicourt
- Rouvre, Lanhere et la cense de Roza
- Senon et la cense le Murnier
- Spincourt et la cense de la folie
- Thumeréville
- Villers-sous-Parey
Références
[modifier | modifier le code]- Durival, Description de la Lorraine et du Barrois, tome second, Nancy, 1779, p. 317-320