Bakong — Wikipédia
Bakong | ||
Photographie du temple | ||
Présentation | ||
---|---|---|
Nom local | ប្រាសាទបាគង | |
Culte | Hindouisme | |
Type | Temple | |
Début de la construction | 881 | |
Géographie | ||
Pays | Cambodge | |
Ville | Rolûos | |
Coordonnées | 13° 20′ 10″ nord, 103° 58′ 27″ est | |
Géolocalisation sur la carte : Cambodge | ||
modifier |
Le Bakong (en khmer, "Crinum asiaticum (Amaryllidacées), plante herbacée à belles fleurs blanches") est le temple d'état d'Indravarman Ier, consacré en 881.
Ce temple-montagne est érigé sur les restes d'un édifice bâti par Jayavarman II à Hariharalaya (près de l'actuel Roluos) au sud-est d'Angkor[1].
Il est dédié à Śiva personnalisé en Indreshvara (le protégé d'Indra), déïfication d'Indravarman I.
Construit juste après le Preah Kô, il est le prototype de nombreux temples-montagne hindouistes khmers ; c'est une pyramide à cinq degrés sur une base carrée de 65 m de côté, décorée de garuda, nâga et Yaksha, dont les escaliers sont gardés par des lions. Ses décorations sont en très mauvais état pour la plupart.
Sur cette terrasse était érigée une tour centrale qui a été remplacée au XIIe siècle par une tour dans le style d'Angkor Vat.
Le temple est entouré de trois murs d'enceinte avec des ouvertures en forme de gopura. Dans l'enceinte intérieure, plusieurs tours (prasat) entourent la pyramide ainsi que de petits bâtiments, tous construits en brique sauf les linteaux qui sont en grès finement sculpté.
La pyramide centrale a été reconstituée par anastylose par Maurice Glaize entre 1936 et 1943 à partir d'un amas de pierres, résultant de l'épreuve du temps, de destructions et de remaniements.
Les enceintes externes alternent avec des douves.
Galerie
[modifier | modifier le code]- Un naga devant les douves
- Allée menant à la pyramide centrale
- Lion en pierre
- Eléphants aux coins des terrasses
- Une des 8 tours annexes en briques
- Fausse porte et linteau d'une tour annexe
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Saveros Pou, Les noms de monuments khmers, BEFEO (Bulletin de l'École française d'Extrême-Orient) 78, 1991, pp. 203-226.
- Saveros Pou, Dictionnaire vieux khmer-français-anglais. An Old Khmer-French-English Dictionary, L'Harmattan, 2004, 2e édition augmentée, 732 p.
Liens externes
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]- Bruno Dagens, Les Khmers, Société d'édition Les Belles Lettres, , 335 p. (ISBN 9782251410203), chap. I (« Le pays khmer. L'histoire »), p. 28