Bandeau (architecture) — Wikipédia

Façade du palais Curtius à Liège, sur laquelle courent des bandeaux appareillés.

Le bandeau, en architecture, est un élément saillant qui a trois sens, un ancien et deux modernes :

  • ancien : moulures unies larges et peu saillantes se profilant en surface verticale ou horizontale, tout en suivant le contour d'une arcade (voir l'article Bandeau de voûte de pont en maçonnerie), d'une baie ou d'une porte-fenêtre. Se dit également « bande » ou « fasce » pour une moulure plate. Si ces moulures sont décorées de feuillages, elles portent le nom de cordon ;
  • modernes : saillie horizontale continue longeant le long d'une façade correspondant généralement au niveau des planchers bruts. Pour les bâtiments à ossature et bardages métalliques, le bandeau est une pièce rapportée en extrémité haute de la façade, le long de la ligne d'égout, afin de masquer le chéneau et l'élément rive de la toiture.

Élément d'ornementation des façades, les bandeaux profilés rythment les élévations des bâtiments, séparant les niveaux à hauteur de plancher (bandeau d’étage) ou à hauteur des baies (bandeau d'appui)[1].

Notes et références

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  1. Raymond Lemaire, Le Patrimoine monumental de la Belgique, Soledi, , p. 32-56.
  2. [PDF] Claire Guiorgadzé, Détails architecturaux. ZPPAUP d’Aubusson. Synthèse de l’étude, juillet 2007, p. 81

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