Base antarctique Akademik-Vernadsky — Wikipédia

Station Akademik-Vernadsky
Image illustrative de l'article Base antarctique Akademik-Vernadsky
La station de recherche Akademik-Vernadsky en 2000.

Coordonnées 65° 14′ 44,44″ sud, 64° 15′ 28,17″ ouest
Pays Drapeau de l'Ukraine Ukraine
Altitude 7 m
Création 1996
Effectif max. 24
Activités scientifiques
Géolocalisation sur la carte : Antarctique
(Voir situation sur carte : Antarctique)
Station Akademik-Vernadsky

La base antarctique Akademik-Vernadsky est une station de recherche ukrainienne de l'Antarctique, située à Marina Point sur l'île Galindez dans l'archipel Argentine. Elle est nommée en l'honneur de Vladimir Vernadski (1863-1945) minéralogiste et chimiste russe-ukrainien.

La station originelle a été établie par British Antarctic Survey (BAS), nommée « Base F » ou aussi « îles argentines » sur l'île Winter (en) en 1947. L'abri principal, construit pour l'expédition British Graham Land, a été nommé « Wordie House », en l'honneur de James Wordie, un membre de l’expédition Endurance, officiellement appelée Imperial Trans-Antarctic Expedition (1914 - 1917), dirigée par Ernest Shackleton, qui a exploré ce site. La Wordie House a été rénovée et désignée comme site historique et monument préservé de l'Antarctique n°62. La base a été déplacée sur une île adjacente, sur l'île Galindez. Construit en , le bâtiment principal a été nommé « Coronation House » (Maison du Couronnement en français).

La base a été renommée « station Faraday » en en l'honneur du scientifique britannique Michael Faraday. L'Ukraine a repris en charge la base en pour une somme symbolique, en échange de la continuité du programme de recherche scientifique de météorologie, de l'atmosphère terrestre, du champ magnétique terrestre, de l'ozone, de sismologie, de glaciologie, d'écologie, de biologie et de recherche de physiologie.

La station, composée de neuf bâtiments, est construite sur des fondations de roche. Une extension réalisée en 1961 a fourni un logement pour 15 personnes. Des changements majeurs en 1980 ont permis d'améliorer la coexistence travail et vie quotidienne. Au rez-de-chaussée se trouvent des logements pour 24 personnes, un vestiaire, la salle des chaudières (chauffage au sol) et un système de purification de l'eau en osmose inverse. À l'étage se trouvent un salon/bar, la bibliothèque, la salle à manger et la cuisine. L'ancienne partie du bâtiment accueille aujourd'hui des laboratoires et des pièces de travail, avec une salle médicalisée et de chirurgie. L'abri des générateurs a été érigé durant l'été austral 1978-1979 ; l'ancien est maintenant utilisé comme dépôt de stockage de produits surgelés et d'atelier. D'autres constructions incluent deux salles non soumises au champ magnétique, un abri pour un ballon-sonde, un garage pour motoneiges et un magasin général.

En 2014, le tribunal correctionnel de Paris condamne à une amende de 10 000 euros un skipper français qui, en méconnaissance des textes internationaux préservant ce site historique, y avait organisé sans autorisation des activités touristiques[1].

Certaines croisières touristiques sont cependant autorisées à se rendre sur le site. À cet effet, un bureau de poste, une boutique de souvenirs et un bar servant des shots de vodka ont été aménagés[2].

Notes et références

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  1. « taaf.fr/Infraction-en-Antarcti… »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?).
  2. Franck Charton, « L'Antarctique, un rêve immaculé », Le Figaro Magazine,‎ , p. 94-102 (lire en ligne).

Articles liés

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