Base militaire d'Al-Udeid — Wikipédia
Base militaire d'Al-Udeid | ||||||||||
Un hélicoptère AW139 qatari et un bombardier Rockwell B-1 Lancer de l'US Air Force sur la piste de la base militaire d'Al-Udeid en 2016. | ||||||||||
Localisation | ||||||||||
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Pays | Qatar | |||||||||
Date d'ouverture | 1996 | |||||||||
Coordonnées | 25° 07′ 10″ nord, 51° 19′ 14″ est | |||||||||
Altitude | 40 m (131 ft) | |||||||||
Informations aéronautiques | ||||||||||
Code IATA | XJD | |||||||||
Code OACI | OTBH | |||||||||
Type d'aéroport | Militaire | |||||||||
Gestionnaire | United States Air Force | |||||||||
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Géolocalisation sur la carte : Qatar | ||||||||||
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La base militaire d'Al-Udeid au Qatar est une base militaire américaine, la plus grande du Moyen-Orient[1],[2]. Elle hébergeait environ 10 000 soldats américains[1] (sur environ 60 000 déployés au Moyen-Orient), un contingent de la Royal Air Force britannique ainsi qu'une part significative des forces armées qatarienne et françaises[3], pour un total d'environ 13 000 hommes[4].
Cette base est le siège du « Centcom », le commandement des forces américaines au Moyen-Orient[5], installé au Qatar depuis 2002, et transféré de l'aéroport civil de Doha à Al-Udeid en 2006[6].
Sur le plan opérationnel, elle est une importante plate-forme pour les avions ravitailleurs KC-135, les bombardiers lourds, les avions de transport, et les avions de reconnaissance et de surveillance opérant au Moyen-Orient[7].
Emblème d’hégémonie américaine au Moyen-Orient, la base militaire d’Al-Udeid symbolise également le niveau élevé du partenariat de défense entre le Qatar et les États-Unis[8].
Historique
[modifier | modifier le code]Cette base a été utilisée pour la plupart des opérations militaires au Moyen-Orient depuis les attentats de 11 septembre 2001 :
- La guerre d'Afghanistan (2001-2021)
- La guerre d'Irak (2003-2011)
- La guerre contre l'Etat islamique en Irak et en Syrie (depuis 2014)[9]
- L'évacuation des Américains et de réfugiés afghans arrivés par avion de Kaboul lors du retrait des États-Unis d’Afghanistan en août 2021[8]
En janvier 2024, les États-Unis et le Qatar signent un accord pour renouveler de dix ans le contrat d'exploitation de cette base par l'armée américaine[8]. Si le chef du Pentagone Lloyd Austin ne fait aucun commentaire sur le renouvellement du contrat au cours de son voyage au Qatar, il affirme toutefois que Washington et Doha « prendraient officiellement des mesures pour élargir et renforcer nos relations bilatérales en matière de défense »[8].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- « Doha annonce l'agrandissement d'une importante base militaire américaine », sur L'Orient-Le Jour, (consulté le ).
- « Doha veut jouer les médiateurs entre Washington et Téhéran », sur L'Orient-Le Jour, (consulté le ).
- « Macron salue la pleine implication de Doha contre le terrorisme », sur L'Orient-Le Jour, (consulté le ).
- « Le parapluie sécuritaire US au centre des inquiétudes des pays du Golfe », sur L'Orient-Le Jour, (consulté le ).
- « Qatar: une base militaire turque en cours de construction achevée dans 2 ans », sur L'Orient-Le Jour, (consulté le ).
- « États-unis Le commandement des forces américaines au Qatar va transférer son QG près de Doha », sur L'Orient-Le Jour, (consulté le ).
- « Qatar: les opérations militaires américaines ne sont pas affectées, assure le Pentagone », sur L'Orient-Le Jour, (consulté le ).
- Amélie Zaccour, « La plus grande base US au Moyen-Orient signe pour dix ans de plus avec le Qatar », L'Orient le Jour, (lire en ligne)
- « Trump propose d'apaiser la crise entre le Qatar et ses voisins du Golfe », sur L'Orient-Le Jour, (consulté le ).