Bataille de Gross Beeren — Wikipédia
Date | |
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Lieu | Blankenfelde Großbeeren Sputendorf |
Issue | Victoire de la coalition |
Empire français Royaume de Saxe | Royaume de Prusse Royaume de Suède Empire russe |
Nicolas Charles Oudinot | • Jean-Baptiste Bernadotte • Friedrich Wilhelm Bülow von Dennewitz |
60 000 | 80 000 |
3 000 morts ou blessés 1 500 prisonniers 13 canons | 1 000 morts ou blessés |
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Coordonnées | 52° 21′ nord, 13° 18′ est | |
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La bataille de Gross Beeren eut lieu le (à Blankenfelde, Großbeeren et Sputendorf) à une quinzaine de kilomètres au sud-ouest de Berlin dans le cadre de la guerre de la campagne d'Allemagne, dans la guerre de la Sixième Coalition, entre l'armée française commandée par le maréchal Oudinot et les forces prussiennes sous les ordres du Generalleutnant Friedrich Wilhelm von Bülow.
Contexte
[modifier | modifier le code]Après la rupture de l'armistice de Pleiswitz le , Napoléon ordonne à Oudinot, qui avait été gravement blessé récemment, de reprendre Berlin pendant que lui-même, plus à l'est, manœuvre contre l'armée de Silésie de Blücher. Berlin est défendue par l'armée du Nord de Bernadotte, maréchal napoléonien devenu prince royal de Suède ; celui-ci montre peu de hâte à combattre ses anciens compatriotes mais son subordonné Bülow lui force la main et choisit de livrer bataille. Les troupes suédoises restent en réserve de la bataille et Bernadotte laisse l'effort principal à l'armée prussienne[1].
Oudinot fait avancer ses 60 000 hommes dont des Saxons sur trois routes avec peu de communications entre elles et de cavalerie vers Berlin par la route de Wittenberg dans la plaine de Trebbin.
La météo se traduit par une pluie torrentielle sur un terrain sableux où se forment des lacs.
Ordre de bataille
[modifier | modifier le code]Armée française (Oudinot) | Armée des coalisés (von Bulöw) |
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7e Corps (Reynier)
12e Corps (Oudinot) | 3e corps prussien (von Bulöw)
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La bataille
[modifier | modifier le code]Le 4e corps, commandé par le général Bertrand, resta aux prises toute la journée, sur la droite, avec les 13 000 hommes des milices du Brandebourg et les 32 canons de la Landwehr du général Tauentzien mais sans avantage marquant de part et d’autre. Le 7e corps franco-saxon, 27 000 hommes, commandé par le général Reynier, attaque le centre tenu par les 38 000 hommes de von Bülow. Ils s’emparent du village et occupent la colline du moulin-à-vent qui se trouve derrière mais ils sont contre-attaqués alors qu'ils se préparent à leur cantonnement.
Général Guilleminot
[modifier | modifier le code]Le général Guilleminot, qui était sur la gauche avec le 12e corps formé des « Marie-Louise », des jeunes recrues enthousiastes mais inexpérimentées, du côté de Guttergotz, en observation devant les Russes de Wintzingerode et de Vorontsov, avait donné toute son attention à la canonnade qui écrasait le centre de l’armée française.
À ce bruit, il n’avait pas hésité; laissant les Russes qui ne bougeaient pas, et mettant en pratique la maxime des tacticiens qui sont braves avant tout, à défaut d’ordre, il s’était dirigé sur le feu. Cependant, il n’avait pu arriver sur le champ de bataille que le soir. Von Bülow était déjà maître de Gross Beeren, et le centre se trouvait en pleine retraite sur Gottow. Ce mouvement réussit d’abord à arrêter l’élan des Prussiens puis à reprendre le village.
Mais le 7e corps avait subi la perte de 3 000 morts et blessés, plus treize pièces de canon. 1 500 soldats saxons furent fait prisonniers, qui, le lendemain même s’enrôlèrent au service de la Prusse.
Oudinot ordonne la retraite à Jüterbog. Défaite française.
Généraux Girard et Hirchfeld
[modifier | modifier le code]Dans le temps où se livrait le combat de Gross-Bereen, une division était sortie de Magdebourg, sous les ordres du général Girard pour se joindre.
Le 27, cette colonne tomba au milieu de l’avant-garde russe à Belzig. L’infanterie française eu d’abord l’avantage ; mais tandis qu’elle était aux prises avec les troupes du général Hircheld, qui lui cédait le terrain, elle fut tournée et enveloppée par les cosaques de Tchernychev.
Un grand désordre s’ensuivit. Le général Girard fut blessé, et sa colonne ne put rentrer à Magdebourg qu’en laissant 800 prisonniers et six canons.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Christian Bazin, Bernadotte, un cadet de Gascogne sur le trône de Suède, France Empire, 2000, p. 175-176.