Bataille du Cap-Vert — Wikipédia
Date | |
---|---|
Lieu | Cap-Vert |
Issue | Victoire anglaise |
Empire français | Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande |
Charles de Linois | John Borlase Warren |
Batailles
Expédition Linois dans l'océan Indien
Poulo Aura-Vizagapatam-Bataille du Cap-Vert
Coordonnées | 26° 16′ nord, 29° 25′ ouest | |
---|---|---|
La bataille du Cap-Vert est une bataille navale de la guerre de la Quatrième Coalition qui a lieu le au large du Cap-Vert. Une escadre de course française, sous le commandement du comte de Linois, rencontre une escadre britannique commandée par Sir John Borlase Warren.
Les navires de l'amiral Linois, le Marengo et la Belle Poule, reviennent d'une campagne de guerre de course dans l'océan Indien.
Le à deux heures du matin, à la hauteur des îles du Cap-Vert, les escadres françaises et britanniques se repèrent mutuellement. Les signaux lumineux de l'escadre britannique permettent à Linois d'identifier des navires de guerre. Il décide alors de se rapprocher pour identifier le contact, s'attendant à être en présence d'un convoi escorté par quelques frégates. Vers trois heures, il devient clair pour les Français que les Britanniques ne cherchent pas à éviter le combat. À cinq heures, l'aube se lève et les Français identifient le HMS London, un trois-ponts de 98 canons, accompagné de 6 autres vaisseaux (notamment les Ramilles et Repulse (en) de 82 et le Foudroyant de 80), de 2 frégates (dont HMS Amazon de 48) et d'une corvette.
Le combat s'engage, les vaisseaux se rapprochant jusqu'à se toucher. Linois pense à une tentative d'abordage et fait remonter ses hommes sur le pont, mais le London s'éloigne et la canonnade reprend. Pendant ce temps, la Belle Poule se livre à un duel d'artillerie avec HMS Amazon. Le reste de l'escadre britannique se rapproche et vient soutenir le London.
Linois, blessé, est remplacé par Vrignaud, commandant du Marengo, lui-même bientôt blessé et remplacé par le capitaine de frégate Chasseriau.
À neuf heures et demie, après six heures de combat, le Marengo et la Belle Poule amènent leur pavillon. Parlant du Marengo, l'amiral Varrens déclare : « Voilà un vaisseau qui s'est montré digne du nom qu'il porte. » Le Marengo compte 60 tués et 82 blessés.
Source
[modifier | modifier le code]Charles Mullié, Biographie des célébrités militaires des armées de terre et de mer de 1789 à 1850, [détail de l’édition].