Benita Ferrero-Waldner — Wikipédia
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Benita Waldner, connue également sous le nom de Benita Ferrero-Waldner, née le à Salzbourg, est une femme politique autrichienne.
Biographie
[modifier | modifier le code]Elle suit d’abord une formation juridique et obtient un doctorat en droit en 1970. Elle est la première femme à devenir chef du service du protocole de l'ONU, dans la période durant laquelle Boutros Boutros-Ghali est secrétaire général de cette organisation de à . De 1995 à 2000, elle est secrétaire d'État aux Affaires étrangères de l'Autriche, puis, de 2000 à 2004, elle devient ministre des Affaires étrangères de ce pays, dans les gouvernements de Wolfgang Schüssel[1].
Elle gagne le surnom de « la lionne souriante », par sa ténacité dans son combat contre les sanctions de l'Union européenne, des sanctions décidées lors de l'arrivée au pouvoir en 2000 des premier et second gouvernements de coalition et de leur allié, le parti d'extrême-droite de Jörg Haider[1],[2],[3].
Le Parti du peuple autrichien (ÖVP, conservateur) soutient sa candidature à la présidence de la République en . Mais cette élection est gagnée par son adversaire social-démocrate Heinz Fischer[1].
Désignée pour les Relations extérieures, poste clef de la Commission européenne (Commission Barroso I), elle exerce ce mandat du au . Chargée de la politique européenne de voisinage, elle contribue par ailleurs à la libération d'infirmières bulgares et d'un médecin palestinien accusés en Libye d'avoir inoculé le virus du sida à des enfants[4]. Elle quitte son poste en 2009, à l'avènement de la nouvelle commission.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- « Union méditerranéenne: ce qu’en pense Bruxelles », L’Économiste, (lire en ligne)
- Pierre Daum, « Benita Ferrero-Waldner, ministre conservatrice des Affaires étrangères, excuse l'allié du gouvernement, Jörg Haider. «J'ai autre chose à faire que de m'attarder sur des dérapages» », Libération, (lire en ligne)
- Eléonore Sulser, « Portrait. Le sourire de Benita Ferrero-Waldner au service de la Commission européenne », Le Temps, (lire en ligne)
- Philippe Broussard, « Les infirmières bulgares, dix ans après », Le Monde, (lire en ligne)