Bernadette d'Angevilliers — Wikipédia
Naissance | Vers |
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Nom de naissance | Bernadette Bemer |
Pseudonyme | Bernadette d'Angevilliers |
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Bernadette Bemer, dite Bernadette d'Angevilliers, née le 8 août 1943 à Paris est une ancienne journaliste de l'ORTF et la fondatrice en 1981 de la radio libre Radio Solidarité qu'elle dirige jusqu'à l'arrêt de la radio en 1990.
Biographie
[modifier | modifier le code]Bernadette Bemer, née le 8 août 1943 à Paris 16e, est la fille de François Bemer, artisan et de Camille Chauveau[1].
Elle entre à l'ORTF en 1971 où elle est déléguée du syndicat d'extrême droite syndicale CSL[1].
Animatrice un temps d'un Comité français des femmes pour l'Europe, à la fin des années 1970, Bernadette d'Angevilliers a une position proche de Simone Veil sur ce sujet[2].
Elle se fait connaître après avoir créé en 1981, avec la collaboration de Philippe Malaud et Yannick Urrien, la radio libre Radio Solidarité, lancée au nom de « l'union de l'opposition »[1] et affiliée au RPR et à l'UDF. Elle est directrice de l'antenne[1].
La radio connaît un succès important jusqu'à l'exclusion de certains de ses collaborateurs d'extrême droite comme Serge de Beketch, alors journaliste à Minute et Jean Ferré journaliste au Figaro Magazine qui vont fonder en 1987 Radio-Courtoise, suivis une partie des auditeurs de Radio Solidarité[1]. La radio se voit retirer définitivement son autorisation d'émettre en 1990 et elle doit déposer son bilan[3]. Le désir initial de Bernadette d'Angevilliers de constituer un véritable réseau de radiodiffusion national ne se réalisera pas[3].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Emmanuel Ratier, Encyclopédie politique française, Faits et Documents, 1992, p. 22.
- « Le débat européen », Le Monde, (lire en ligne)
- « Radio Solidarité (75) », sur schoop.fr