Bernard Adamus — Wikipédia
Surnom | Le Révérend |
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Naissance | Gdynia, Pologne |
Activité principale | Auteur-compositeur-interprète |
Genre musical | Blues, country, folk, hip-hop |
Instruments | Chant, guitare, harmonica |
Années actives | 2009 à aujourd'hui |
Labels | Grosse Boîte |
Site officiel | www.bernardadamus.com |
Bernard Adamus (né le à Gdynia en Pologne) est un auteur-compositeur-interprète québécois d'origine polonaise. Ses compositions éclectiques en français allient le folk, le blues, le country et parfois le hip-hop.
Biographie
[modifier | modifier le code]Né en Pologne à Gdynia[1], Bernard Adamus émigre au Québec avec sa famille à l'âge de 3 ans. Il grandit à Montréal.
Sur scène, Adamus joue de la guitare et de l'harmonica en plus de chanter.
Il fait parler de lui au réputé Festival en chanson de Petite-Vallée où il remporte six des dix prix décernés en 2009 par le jury, dont celui de la meilleure interprétation. Il a participé au festival Blues sur Seine en 2009, au Festival de la chanson de Tadoussac en 2010 et aux FrancoFolies de Montréal, où il est nommé en 2010 pour le Prix Félix-Leclerc.
En 2010, il remporte également les Francouvertes[2].
Le , Adamus lance Brun, son premier album, enregistré à l'automne et à l'hiver précédent. Il fait suite au single Rue Ontario. L'album Brun, paru sur Grosse Boîte, comprend treize compositions dont La question à 100 piasses (chanson gagnante du Prix Étoiles Galaxie / Radio-Canada[3] en 2009) et Brun (la couleur de l'amour). Suivent l'album Nº 2, sorti le et Sorel Soviet So What le .
En , il remporte le Prix Félix-Leclerc de la chanson en plus d'être sacré Révélation de l'année au gala de l'ADISQ. Il remporte aussi, cette même année, le prix d'Artiste de la relève au Gala Lys Bleus.
Après une pause de deux ans, il revient sous les feux de la rampe en avec son quatrième album intitulé C’qui nous reste du Texas[4].
Scandale
[modifier | modifier le code]En , à la suite d'une vague de dénonciation liée à #MeToo[5], Bernard Adamus se fait reprocher des gestes inappropriés. Sur les réseaux sociaux, plusieurs personnes propagent des rumeurs d'inconduite sexuelle[N 1],[6],[7],[8], ce qu'il reconnaîtra[9]. Son nom est alors ajouté à la liste Dis son nom. À la suite des allégations, la maison de disque Dare to Care, qui le représentait, met fin à leur relation professionnelle[6],[10]. Éli Bissonnette, le patron de la maison accusé de l'avoir protégé, démissionne de son poste[11] et commence les négociations avec Béatrice Martin[12]. En , Cœur de pirate rachète le label Dare to Care Records à Eli Bissonnette[13].
Trois ans après les allégations d'inconduites sexuelles le ciblant, Bernard Adamus fait un retour discret sur la scène musicale[14]. Durant ces trois ans, il avoue avoir fait de la thérapie et être devenu sobre[14].
Œuvre
[modifier | modifier le code]Discographie
[modifier | modifier le code]- Brun (album, )
- Rue Ontario (single avec DJ MHMHMH, )
- no 2 (album, )
- Sorel Soviet So What (album, )
- C'qui nous reste du Texas (album, )
- Chansons à l'huile (album, 29 février 2024)
Vidéographie
[modifier | modifier le code]- La Question à 100 piasses
- Brun (la couleur de l'amour)
- Ouais ben
- Entre ici pi chez vous
- La part du diable
- Le cimetière
- En voiture, mais pas d'char
- Cadeau de grec
Prix et distinctions
[modifier | modifier le code]2009
- Prix Echo pour la chanson "La question à 100 piasses" (Société canadienne des auteurs, compositeurs et éditeurs de musique)
- Prix Artistique pour la meilleure interprétation
- Prix de la guitare Boucher
- Prix du Roseq / et invitation à la Rencontre d’automne
- Prix Desjardins de l’Audace
- Prix Pauline-Julien SODEC
- Prix Étoile Galaxie pour la chanson La question à 100 piasses, ex aequo avec Julie Valois.
2010
- Grand prix de la relève musicale Archambault[15]
- Première place aux Francouvertes
- Révélation de l'année à l'ADISQ
2011
- Prix Félix-Leclerc de la chanson
- Prix Artiste de la relève au Gala Lys Blues
- Prix Félix de la révélation
2016
- Album de l'année alternatif à l'ADISQ - Sorel Soviet So What
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Site officiel du gouvernement du Canada, « Chapitre 2 - Comprendre l'inconduite sexuelle » (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- Nathalie Petrowski, « Bernard Adamus: la revanche du vendeur de sapins », sur La Presse, (consulté le ).
- Philippe Papineau, « Bernard Adamus couronné aux Francouvertes », sur Le Devoir, (consulté le ).
- Bernard Adamus plusieurs fois récompensé à Petite-Vallée, Bandeapart.fm, 6 juillet 2009.
- 19/04/11/bernard-adamus-annonce-un-4e-album-cqui-nous-reste-du-texas/ voir.ca.
- « #MeToo : Cœur de Pirate rachète son ancien label pour "faire partie du changement" », sur Charts in France, (consulté le ).
- « Dénonciations en ligne : largué par sa maison de disques, Bernard Adamus s’excuse », sur Radio-Canada.ca, (consulté le ).
- (en-CA) Mr. Wavvy, « Cœur de Pirate acquires Dare to Care Records », sur cultmtl.com, (consulté le ).
- Raphaël Gendron-Martin, « Dare To Care: «On m’a dit de me taire si on me posait des questions» », sur Le Journal de Montréal, (consulté le ).
- Jean-François Vandeuren, « Dénonciations: Bernard Adamus admet des inconduites et présente des excuses », sur Huffington Post, (consulté le ).
- Cédric Bélanger, « Dénoncé sur Instagram, Bernard Adamus est largué par sa maison de disque », sur TVA Nouvelles, (consulté le ).
- Philippe Papineau et Philippe Renaud, « Quand se taire n’est plus une option », sur Le Devoir, (consulté le ).
- (en-CA) Brendan Kelly, « Cœur de pirate buys Dare to Care Records following #MeToo storm », sur Montreal Gazette, (consulté le ).
- Cédric Bélanger, « Cœur de pirate acquiert Dare To Care Records », sur Le Journal de Québec, (consulté le ).
- Étienne Paré, « Le discret retour de Bernard Adamus », sur Le Devoir, (consulté le )
- 5e Grand Prix musical Archambault - Prix de la relève