Bernard Fournier — Wikipédia
Bernard Fournier | |
Bernard Fournier en 2005. | |
Fonctions | |
---|---|
Sénateur français | |
– (25 ans, 10 mois et 23 jours) | |
Élection | 23 septembre 2001 |
Réélection | 25 septembre 2011 24 septembre 2017 |
Circonscription | Loire |
Groupe politique | RPR (1997-2002) UMP (2002-2015) LR (2015-2023) |
Maire de Saint-Nizier-de-Fornas | |
– (12 ans) | |
Successeur | Louis Perrin |
Conseiller général de la Loire | |
– (26 ans) | |
Circonscription | Canton de Saint-Bonnet-le-Château |
Prédécesseur | M. Fouilloux |
Successeur | Iwan Mayet |
Biographie | |
Nom de naissance | Bernard Marie Louis Fournier |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Saint-Étienne (Loire) |
Nationalité | Française |
Parti politique | RPR UMP LR |
Profession | Conseil en entreprise |
modifier |
Bernard Fournier, né le à Saint-Étienne (Loire), est un homme politique français.
Biographie
[modifier | modifier le code]Bernard Fournier est issu d'une famille de la vieille bourgeoisie ligérienne originaire de Saint-Nizier-de-Fornas dans l'ancienne province du Forez. Il naît et effectue sa scolarité à Saint-Étienne où ses parents se sont fixés.
Il milite très tôt dans les mouvements gaullistes et adhère à l'Union des jeunes pour le progrès (UJP). Il préside en 1978 ce mouvement gaulliste où ont milité des personnalités[1], comme Gérard Larcher, Michel Barnier et François Fillon, notamment. Il emporte les élections cantonales de mars 1985 dans le canton de Saint-Bonnet-le-Château. Il démissionne de la présidence de l'UJP pour se consacrer à son mandat de conseiller général. Georges Tron lui succède à la tête du mouvement.
En mars 1989, il devient maire de Saint-Nizier-de-Fornas, réélu en juin 1995, il y reste jusqu'en 2001. Le , il crée la communauté de communes du Pays de Saint-Bonnet-le-Château.
Le , il est élu au Sénat à la suite d'une élection sénatoriale partielle qui fait suite au décès du sénateur François Mathieu, dont il était proche. Il est réélu le 23 septembre 2001, le 25 septembre 2011 et le 24 septembre 2017. Il siège également à l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe depuis , d'abord en qualité de membre suppléant et depuis 2013 en qualité de membre titulaire.
Il a annoncé en 2010 ne pas vouloir représenter sa candidature aux élections cantonales de mars 2011 et met un terme à sa carrière de conseiller général.
Il est le seul sénateur UMP à s'abstenir sur le Pacte budgétaire européen en .
Il soutient François Fillon pour la primaire présidentielle des Républicains de 2016.
Il est débouté en juin 2022 de la poursuite judiciaire intentée envers le syndicat Sud Education 93, et condamné avec quatre parlementaires LR à verser 5 000 euros au syndicat[2].
Mandats
[modifier | modifier le code]Mandats parlementaires
[modifier | modifier le code]- - : Sénateur de la Loire (réélu le , le et le )
- Depuis : Membre de l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe
Mandats locaux
[modifier | modifier le code]Mandats actuels
[modifier | modifier le code]- Depuis : Adjoint au maire de Saint-Nizier-de-Fornas
Anciens mandats
[modifier | modifier le code]- - : Maire de Saint-Nizier-de-Fornas
- 1985 - 2011 : Conseiller général du canton de Saint-Bonnet-le-Château
- - : Président de la communauté de communes du Pays de Saint-Bonnet-le-Château
- 2e vice-président du Conseil général de la Loire
- 2001 - 2020 : Président de l'Union des communes rurales de la Loire
Autre mandat
[modifier | modifier le code]- 2000-2017 : Président du Syndicat intercommunal d'énergies de la Loire
Liens externes
[modifier | modifier le code]
- Ressources relatives à la vie publique :
Notes et références
[modifier | modifier le code]- « ujpfrance.fr/notre_histoire/ »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?).
- David Perrotin, « Stages en non-mixité : la justice rejette la dissolution du syndicat Sud Éducation 93 », sur Mediapart (consulté le )