Bernard Pras — Wikipédia

Bernard Pras
une illustration sous licence libre serait bienvenue
Naissance
Nationalité
Activité
Formation
Père
Site web
Œuvres principales
Anamorphoses

Bernard Pras, né le à Roumazières-Loubert en Charente, est un artiste photographe plasticien français.

Bernard Pras est le fils de Jacques Pras[1], cycliste de Jarnac, dans les années 1940 et 1950. Élevé en partie par sa grand-mère qui tenait une épicerie et qui l'initiera à l'art, il fait des études courtes de mécanique, qu'il abandonne rapidement pour s'inscrire aux Beaux-Arts de Poitiers puis de Toulouse. Diplômé en 1974 des Beaux-Arts de Toulouse, Bernard Pras devient maître auxiliaire dans différents collèges avant de démissionner de l'Éducation nationale. Son activité artistique s'oriente alors vers la gravure chez Claude Manesse.

À la fin des années 1980, après plusieurs années de doute et de recherches sur la forme, il commence à trouver sa propre voie artistique en mettant au point le principe de l'aquagravure, puis en 1994, en réalisant des installations et assemblages d'objets hétéroclites à la manière d'Arcimboldo[2],[3],[4], dont la composition globale ne prend réellement forme pour le spectateur que par le truchement de la photographie[5],[6] qui recrée l'image plane voulue par l'artiste. La première exposition d'importance a lieu en 1998. Ce principe d'anamorphose est depuis le fil conducteur de l'artiste, qui s'essaie à des installations plus grandes et travaillées sous forme d'Inventaires variés réinterprétant diverses images connues de l'histoire de l'art (Crucifixion, van Gogh, Francis Bacon...), et de la société contemporaine (portraits d'Albert Einstein, Marilyn Monroe, Che Guevara, Mickey, Jacques Dutronc[7]...).

En 2001, il réalise le générique de la 26e Nuit des César sur la demande du réalisateur Arnaud Vincenti[8]. En 2007, il réalise pour le Festival international de la bande dessinée d'Angoulême une installation en trompe-l'œil intitulée et représentant Captain America[9].

Il vit et travaille près de Paris, à Montreuil.

La commune du Touquet-Paris-Plage, qui a accueilli les œuvres de Bernard Pras, lui rend hommage en apposant une plaque, avec la signature et les empreintes des mains de l'artiste, sur le sol du jardin des Arts.

Principales expositions individuelles

[modifier | modifier le code]

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. « Découvrez les faux-semblants de Bernard Pras », Le Parisien, 2 mars 2010.
  2. a et b Les têtes anthropomorphes d’Arcimboldo reflètent l’excentrisme de la fin de la Renaissance sur www.artscape.fr du 20 septembre 2007.
  3. « Si l’art m’était conté par B. Pras », Le Journal de Saône-et-Loire, 21 janvier 2011.
  4. (en) Sylvia Ferino Pagden, Arcimboldo : 1526-1593, éditions Gallimard, , 320 p. (ISBN 978-2-07-034803-9, présentation en ligne), p. 4
  5. Bernard Pras utilise un appareil Mamiya RB67 avec un objectif 65 ou 90 mm.
  6. Bernard Pras et son chaos bien ordonné par Sophie Cachon dans Télérama no 3052 du 12 juillet 2008.
  7. « Bernard Pras sort ses toiles », Le Journal de Saône-et-Loire, 18 janvier 2011.
  8. « Bernard Pras - Inventaire », Art actuel, no 14, mai-juin 2001, pp. 22-27.
  9. Captain America sur evene.fr.
  10. Exposition Bernard Pras, Le Parisien, 25 mars 2004
  11. Marc Leras, « Zizou œuvre d’art à Marseille », Le Parisien, 13 juin 2013.

Bibliographie

[modifier | modifier le code]
  • Bernard Pras (trad. du français), Bernard Pras : à Lola, Paris, Bruno Delarue, , 160 p. (ISBN 2-914011-07-5).
  • Christian-Louis Eclimont (trad. du français), Bernard Pras : « Inventaires », Paris, Art in Progress, , 237 p., Bilingue français/anglais (ISBN 978-2-35108-031-3, présentation en ligne).

Liens externes

[modifier | modifier le code]