Bicheno (Tasmanie) — Wikipédia
Pays | |
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État | |
Zone gouvernementale locale | |
Altitude | 12 m |
Coordonnées |
Population | 797 hab. () |
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Statut | Suburb/locality of Tasmania (d) |
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Origine du nom |
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Code postal | 7215 |
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Bicheno est un village côtier situé sur la côte Est de l'île australienne de Tasmanie.
Présentation
[modifier | modifier le code]Le village de Bicheno fait partie de la circonscription tasmanienne de Lyons. Bicheno est membre du Conseil de Glamorgan Spring Bay.
Au recensement de la population de 2006, la population s'élevait à 640 habitants.
Bicheno doit son nom à l'officier britannique James Ebenezer Bicheno (1785-1851) qui fut secrétaire d’État aux colonies pour la Terre de Van Diemen et botaniste. Au début du XIXe siècle, le lieu était connu sous le nom de « Waub's Boat Harbour », un havre pour les baleiniers et les chasseurs de phoque[1]. Avant l'arrivée des colons européens, le site de Bicheno était habité par des Aborigènes de langage paredarerme. Une tombe rend hommage à l'Aborigène native des lieux, Wauba Debar, décédée en 1832[2].
Entre 2007 et 2007, le maire de la collectivité de communes à laquelle appartient Bicheno fut le Français Bertrand Cadart, décédé en 2020 à l'âge de 71 ans[3].
Ce village de pêcheurs compte une petite communauté française. Cette communauté française est active et organise régulièrement des festivités françaises auxquelles la population se joint. Elle maintient en outre le souvenir du navigateur français Nicolas Baudin qui fut le premier Européen à découvrir et reconnaître la côte orientale de la Tasmanie à laquelle il laissa une toponymie francophone (Cape Baudin, Cape Faure, Cape Forestier et Thouin Bay, connue de nos jours sous le nom de Wineglass Bay (Baie verre de vin)).
Notes et références
[modifier | modifier le code]- (en-GB) Paul Turnbull, « Bicheno - Place - Companion to Tasmanian History » , sur Université de Tasmanie, (consulté le )
- (en) Daryl Adair et Megan Stronach, « Hidden women of history: Wauba Debar, an Indigenous swimmer from Tasmania who saved her captors » , sur The Conversation, (consulté le )
- F.T., « Bertrand Cadart, le «French mayor» australien, a tiré sa révérence » , sur Nouvelle-Calédonie la 1ère, (consulté le )