Billy Joya — Wikipédia
Naissance | |
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Nationalité | |
Formation | Instituto San Francisco (d) École militaire des Amériques Honduras Military Academy General Francisco Morazán (d) |
Activité |
Billy Fernando Joya Améndola (surnommé Billy Joya), ancien membre de l'escadron de la mort Bataillon 3-16, était conseiller en sécurité du président Roberto Micheletti[1],[2] après le coup d'Etat de juin 2009, mais travaillait déjà depuis 2006 pour le gouvernement de l'ex président Manuel Zelaya avec d'autres anciens membres du Bataillon 316[3].
Bataillon 3-16
[modifier | modifier le code]Billy Joya a été l'un parmi au moins 19 membres de l'escadron de la mort Battalion 3-16 formé à l'École militaire des Amériques aux États-Unis[4],[5],[6]. Le Bataillon 3-16 a également reçu une formation du Bataillon 601 de l'armée argentine.
Inculpé au Honduras pour des faits présumés de torture et de disparitions forcées commises avec le Bataillon 3-16, il a demandé sans succès le statut de réfugié politique en Espagne. En août 1998, une plainte a été posée contre Joya en Espagne exigeant son arrestation, sous le principe de compétence universelle de la Convention contre la torture[7]. « Joya est rentré au Honduras de sa propre volonté en décembre 1998 après avoir reçu des engagements d'un traitement spécial. Il a été emprisonné mais libéré en août 2000 après qu'un juge ait déclaré qu'il n'y avait pas suffisamment de preuves pour continuer sa détention »[8].
En 1996, Joya s'est excusé devant ses victimes en leur déclarant : « Je vous demande pardon de ma contribution à cette histoire de douleur et misère que vous avez subie »[9].
Rôle dans les gouvernements de Zelaya et Micheletti
[modifier | modifier le code]Mi-2006, Billy Joya était conseiller en sécurité d'Alvaro Romero, un autre ancien du Bataillon 3-16, lui-même ministre (Secrétaire de la sécurité) sous la présidence de Manuel Zelaya[3].
Après le coup d'Etat du 28 juin 2009, au cours duquel Zelaya a été arrêté puis expulsé du Honduras par l'armée, Billy Joya est devenu conseiller en sécurité du président de facto Roberto Micheletti. Zelaya a prétendu que le Bataillon 3-16 avait été ressuscité, avec un autre nom, sous la direction de Joya. Selon celui-là[10], « Sous un autre nom, le [Bataillon 3-16] fonctionne déjà. Les crimes commis sont de la torture afin d'effrayer les gens, et cela est fait sous la direction de M. Joya »[1],[2].
Articles connexes
[modifier | modifier le code]Références
[modifier | modifier le code]- Amy Goodman, « Zelaya Speaks », Z Communications, (consulté le )
- Daily Telegraph, 5 July 2009, In Honduras coup, the truth is as strange as any 'banana republic' fiction
- Clifton L. Holland, « Honduras - Human Rights Workers Denounce Battalion 3-16 Participation in Zelaya Government » [PDF], Mesoamérica Institute for Central American Studies, (consulté le )
- Vicky Imerman, Heather Dean, « Notorious Honduran School of the Americas Graduates », Derechos Human Rights, (consulté le )
- voir "Declassification Request to the U.S. Government by Honduran National Commissioner for Human Rights, 31 July 1995" dans la réf. "In Search of Hidden Truths"
- CL Sriram (2002), "Exercising Universal Jurisdiction: Contemporary Disparate Practice", The International Journal of Human Rights (accès non-libre)
- The Quest for Justice: Efforts to Prosecute Honduran Human Rights Abusers
- Associated Press, 20 février 1996, "Former Honduran Officer Admits Kidnapping"
- (traduction double)
Liens externes
[modifier | modifier le code]- (es) Biographie avec une photo, par COFADEH