Bisel — Wikipédia

Bisel
Bisel
La mairie-école.
Blason de Bisel
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Grand Est
Collectivité territoriale Collectivité européenne d'Alsace
Circonscription départementale Haut-Rhin
Arrondissement Altkirch
Intercommunalité Communauté de communes Sundgau
Maire
Mandat
Joseph Berbett
2020-2026
Code postal 68580
Code commune 68039
Démographie
Population
municipale
542 hab. (2021 en évolution de +0,37 % par rapport à 2015)
Densité 67 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 32′ 10″ nord, 7° 13′ 09″ est
Altitude Min. 386 m
Max. 431 m
Superficie 8,1 km2
Type Bourg rural
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Bale - Saint-Louis (partie française)
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton d'Altkirch
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Bisel
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Bisel

Bisel est une commune française située dans la circonscription administrative du Haut-Rhin et, depuis le , dans le territoire de la Collectivité européenne d'Alsace, en région Grand Est.

Cette commune se trouve dans la région historique et culturelle d'Alsace au pied du massif du Jura.

Ses habitants sont appelés les Biselois et les Biseloises.

Géographie

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Localisation

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Commune située dans le massif du Huebwald en Zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF). Elle bénéficie par ailleurs d'un site Natura 2000[1].

Hydrographie

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Réseau hydrographique

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La commune est dans le bassin versant du Rhin au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par le ruisseau de Largitzen, le Grumbach, le Hirtzbach[2], le ruisseau de l'Étang le Brudungweiher[3], le ruisseau de l'Étang le Grossbersigweiher[4] et le ruisseau de l'Étang l'Erlenweiher[5],[6],[Carte 1].

Le Largitzenbach, d'une longueur de 13 km, prend sa source dans la commune de Durlinsdorf et se jette dans la Largue à Friesen, après avoir traversé six communes[7].

Le Grumbach, d'une longueur de 12 km, prend sa source dans la commune de Bendorf et se jette dans la Largue à Seppois-le-Haut, après avoir traversé cinq communes[8].

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseau hydrographique de Bisel[Note 1].

Neuf plans d'eau complètent le réseau hydrographique : Bindelessweiher (0,9 ha), Brudungsweiher (1,5 ha), Donisweiher (1,4 ha), Erlenweiher (0,9 ha), Grossbersigweiher (1,1 ha), Herrenneuweiher (2,3 ha), Metzgerweiher, d'une superficie totale de 1,5 ha (0 ha sur la commune), Septer Weiher, d'une superficie totale de 1,9 ha (1,1 ha sur la commune) et Stoffelsweiher (2,3 ha)[Carte 1],[9].

Gestion et qualité des eaux

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Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Largue ». Ce document de planification concerne le bassin versant de la Largue et une zone située à l'ouest du périmètre (la région de Montreux). Ce territoire s'étend sur 385 km2. Le périmètre a été arrêté le 4 mars 1996 et le SAGE proprement dit a été approuvé le puis révisé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est le Syndicat mixte pour l'aménagement et la renaturation du bassin versant de la Largue et du secteur de Montreux, qui a évolué en Epage le , sous le nom de Epage Largue[10].

La qualité des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].

En 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[11]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat semi-continental et le climat de montagne et est dans la région climatique Vosges, caractérisée par une pluviométrie très élevée (1 500 à 2 000 mm/an) en toutes saisons et un hiver rude (moins de °C)[12].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 879 mm, avec 10 jours de précipitations en janvier et 10 jours en juillet[11]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Carspach », sur la commune de Carspach à 9 km à vol d'oiseau[13], est de 11,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 827,7 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 38,1 °C, atteinte le  ; la température minimale est de −17,7 °C, atteinte le [Note 2],[14],[15].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[16]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[17].

Au , Bisel est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[18]. Elle est située hors unité urbaine[19]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bâle - Saint-Louis (partie française), dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[19]. Cette aire, qui regroupe 94 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[20],[21].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (60,3 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (61 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (57,2 %), forêts (33,4 %), zones urbanisées (6,3 %), prairies (2,6 %), zones agricoles hétérogènes (0,5 %)[22]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Les différentes mentions du village au cours des siècles :
1280 : Bisol ;
1303 : Bysol ;
1341 : Bisel ;
1370 : Pysul ;
1485 : Bisel ;
1495 : Bysol ;
1567 : Bisell ;
1651 : Byszell.

Le village entre dans l’Histoire tardivement. La plus ancienne mention se trouve dans un document cité par J. Trouillat et daté de 1280[23]. Il s’agit d’un document notarial concernant un notable de Mulhouse, un certain Nieblung, vendant ses biens situés « in villa Bisol et banno eiusdem villae ».

Quelque temps plus tard, en 1303, le village est mentionné dans l’Urbaire de la maison de Habsbourg sous le nom Bysol.

Une noblesse locale semble apparaître à cette période puisqu’en 1395 un certain Ulricus von Bysol était prieur de Saint-Niklaus zu Enschingen. Il dirigera en 1411, en tant que supérieur, le couvent Saint-Alban de Bâle.

La commune a été décorée de la croix de guerre 1914-1918[24].

Politique et administration

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Découpage territorial

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La commune de Bisel est membre de la communauté de communes Sundgau[25], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Altkirch. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[26].

Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement d'Altkirch, à la circonscription administrative de l'État du Haut-Rhin, en tant que circonscription administrative de l'État, et à la région Grand Est[25].

Sur le plan électoral, elle dépendait jusqu'en 2020 du canton d'Altkirch pour l'élection des conseillers départementaux au sein du conseil départemental du Haut-Rhin. Depuis le , elle dépend du même canton pour l'élection des conseillers d'Alsace au sein de la collectivité européenne d'Alsace[27].

Chronologie des maires

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Liste des maires successifs à partir de 1945
Période Identité Étiquette Qualité
1945 1947 Marcel Hirtzlin    
1947 1959 Oscar Berger    
1959 1971 Antoine Wira    
1971 1989 Robert Manne    
1989 1995 Robert Zipper    
1995 2002 Edouard Goepfert    
2002 2014 Robert Zipper    
2014 En cours
(au 31 mai 2020)
Joseph Berbett[28]
Réélu pour le mandat 2020-2026
   
Les données manquantes sont à compléter.

Population et société

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Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[29]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[30].

En 2021, la commune comptait 542 habitants[Note 4], en évolution de +0,37 % par rapport à 2015 (Haut-Rhin : +0,59 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
507480512551658697686682718
1856 1861 1866 1871 1875 1880 1885 1890 1895
628648643621618593573566515
1900 1905 1910 1921 1926 1931 1936 1946 1954
535559568503474463458447444
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
467487518545534602588568572
2014 2019 2021 - - - - - -
542546542------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[31] puis Insee à partir de 2006[32].)
Histogramme de l'évolution démographique

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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L'église.
  • L'église de Saint-Colomban[33],[34] et son orgue de Valentin Rinkenbach[35].
  • Presbytère[36].
  • La mairie-école[37].
  • Monument aux morts[38].
  • Un Wasserschloss dont la situation est inconnue a été un fief des Habsbourg. Confié aux Hagenbach en 1361 puis aux Eptingen au XVe siècle.

Héraldique

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Blason de Bisel

Les armes de Bisel se blasonnent ainsi :
« D'argent à deux belettes passantes de gueules, l'une sur l'autre. »[39]

Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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  1. Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
  2. Les records sont établis sur la période du au .
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  1. a et b « Réseau hydrographique de Bisel » sur Géoportail (consulté le 14 juin 2024).
  2. « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le ).
  3. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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  1. Document d'objectifs du site Natura 2000 N°FR4201811 « Sundgau, région des étangs »
  2. Sandre, « le Hirtzbach »
  3. Sandre, « le ruisseau de l'Étang le Brudungweiher »
  4. Sandre, « le ruisseau de l'Étang le Grossbersigweiher »
  5. Sandre, « le ruisseau de l'Étang l'Erlenweiher »
  6. « Fiche communale de Bisel », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines Rhin-Meuse (consulté le ).
  7. Sandre, « le Largitzenbach »
  8. Sandre, « le Grumbach »
  9. « Le millésime 2022 de la BD TOPAGE® métropole est disponible », sur eaufrance.fr (consulté le ).
  10. « SAGE Largue », sur gesteau.fr (consulté le ).
  11. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  12. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  13. « Orthodromie entre Bisel et Carspach », sur fr.distance.to (consulté le ).
  14. « Station Météo-France « Carspach », sur la commune de Carspach - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  15. « Station Météo-France « Carspach », sur la commune de Carspach - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  16. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
  17. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
  18. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  19. a et b Insee, « Métadonnées de la commune de Bisel ».
  20. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Bâle - Saint-Louis (partie française) », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  21. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  22. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  23. Trouillat, 1852
  24. Communes décorées de la Croix de guerre 1914-1918
  25. a et b « Code officiel géographique- Rattachements de la commune de Bisel », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  26. « communauté de communes Sundgau - fiche descriptive au  », sur la Base nationale sur l'intercommunalité (consulté le ).
  27. Rachel Noël, « Collectivité européenne d’Alsace : ce qu'il faut savoir sur le projet », sur www.francebleu.fr, (consulté le ).
  28. « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
  29. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  30. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  31. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  32. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  33. « église paroissiale Saint-Colomban », notice no IA68002730, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  34. Soutien de la Fondation du patrimoine à la rénovation de l’église Saint-Colomban
  35. Inventaire de l'orgue
  36. « presbytère », notice no IA68002732, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  37. « mairie, école », notice no IA68002731, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  38. Monument aux morts
  39. Archives Départementales du Haut-Rhin