Bjarni Benediktsson (1970) — Wikipédia

Bjarni Benediktsson
Illustration.
Bjarni Benediktsson en 2023.
Fonctions
Premier ministre d'Islande
En fonction depuis le
(7 mois et 10 jours)
Président Guðni Th. Jóhannesson
Halla Tómasdóttir
Gouvernement Benediktsson II
Législature 51e
Coalition Vg-Sja-Fram
Prédécesseur Katrín Jakobsdóttir

(10 mois et 19 jours)
Président Guðni Th. Jóhannesson
Gouvernement Benediktsson I
Législature 49e
Coalition Sja-Við-BF
Prédécesseur Sigurður Ingi Jóhannsson
Successeur Katrín Jakobsdóttir
Président du Parti de l'indépendance
En fonction depuis le
(15 ans, 7 mois et 21 jours)
Prédécesseur Geir Haarde
Ministre des Affaires étrangères et de la Coopération

(5 mois et 26 jours)
Premier ministre Katrín Jakobsdóttir
Gouvernement Jakobsdóttir II
Prédécesseur Þórdís Kolbrún R. Gylfadóttir
Successeur Þórdís Kolbrún R. Gylfadóttir
Ministre des Finances et des Affaires économiques

(5 ans, 10 mois et 14 jours)
Premier ministre Katrín Jakobsdóttir
Gouvernement Jakobsdóttir I et II
Prédécesseur Benedikt Jóhannesson
Successeur Þórdís Kolbrún R. Gylfadóttir

(3 ans, 7 mois et 19 jours)
Premier ministre Sigmundur Davíð
Gunnlaugsson

Sigurður Ingi Jóhannsson
Gouvernement Gunnlaugsson
Jóhannsson
Prédécesseur Katrín Júlíusdóttir
Successeur Benedikt Jóhannesson
Biographie
Date de naissance (54 ans)
Lieu de naissance Reykjavik (Islande)
Nationalité Islandaise
Parti politique Sja
Diplômé de Université d'Islande
Université de Miami

Bjarni Benediktsson (1970)
Premiers ministres d'Islande

Bjarni Benediktsson, né le à Reykjavik, est un homme d'État islandais, chef du Parti de l'indépendance depuis 2009. Il est choisi comme Premier ministre de l'Islande à l'issue des négociations suivant les élections législatives de 2016 et exerce ses fonctions du au . Il est de nouveau Premier ministre depuis le .

Bjarni Benediktsson est le petit-neveu de son homonyme, Bjarni Benediktsson, qui fut lui aussi chef du Parti de l'indépendance[1] et Premier ministre d'Islande de 1963 à 1970[2]. Son père est l'un des hommes d'affaires les plus riches du pays[3]. Sa famille a longtemps dirigé la droite islandaise[4].

Il est chef du Parti de l'indépendance depuis 2009[5].

Ministre des Finances

[modifier | modifier le code]
Bjarni Benediktsson en 2009

Il est ministre des Finances et des Affaires économiques du au dans les gouvernements Gunnlaugsson et Jóhannsson.

Il est cité dans l'affaire des Panama Papers en avril 2016 mais parvient à se maintenir à la tête du Parti de l'indépendance en dépit du scandale[6].

En novembre 2016, à l'issue d'élections législatives au résultat serré, il est chargé par le président de la République de former le nouveau gouvernement[7]. Il échoue dans un premier temps à s'entendre avec les partis Viðreisn et Avenir radieux, notamment sur l'Union européenne, la pêche et les réformes institutionnelles[8].

Premier ministre

[modifier | modifier le code]

Le 10 janvier 2017, une nouvelle coalition de centre-droit annonce s’être mise d’accord pour le porter au poste de Premier ministre[9]. Il prend ses fonctions le lendemain[10].

Son gouvernement met fin au contrôle des capitaux, adopté après la grave crise financière islandaise de 2008, afin de renforcer l'attractivité de l'Islande auprès des investisseurs[11].

Le 30 novembre 2017, Katrín Jakobsdóttir, chef du Mouvement des verts et de gauche, lui succède[12].

Après avoir quitté ses fonctions de Premier ministre, il est de nouveau ministre des Finances dans les gouvernements Jakobsdóttir I et II[13]. Le , il devient ministre des Affaires étrangères et de la Coopération en remplacement de Þórdís Kolbrún R. Gylfadóttir, qui lui succède au ministère des Finances.

Second mandat de Premier ministre

[modifier | modifier le code]

Après la démission de la Première ministre Katrín Jakobsdóttir, qui se présente à l'élection présidentielle, Bjarni Benediktsson retrouve le poste de Premier ministre le , à la tête d'une coalition identique à celle que dirigeait sa prédécesseure[14]. Le suivant, il annonce la rupture de la coalition en raison de trop nombreuses divergences entre les partis qui la composent et ouvre la voie à des élections législatives anticipées[15]. Il remet sa démission le 15 octobre et la présidente Halla Tómasdóttir approuve la dissolution du parlement.

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. (is) « Bjarni Benediktsson », sur althingi.is (consulté le ).
  2. « The political dynasties of Iceland - Iceland Monitor », sur Iceland Monitor (consulté le ).
  3. « De nouvelles élections législatives anticipées annoncées en Islande », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne)
  4. « L’Islande aux urnes avec un casse-tête politique en vue », Ouest-France,‎ (lire en ligne)
  5. « Un scandale de pédophilie brise la coalition au pouvoir en Islande », CNews,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  6. (en) « Panama Papers: The Power Players », sur International Consortium of Investigative Journalists (consulté le ).
  7. « Islande : Bjarni Benediktsson chargé de former le gouvernement », Le Point,‎ (lire en ligne).
  8. « Nouvelle chance pour le parti pirate en Islande ? La droite échoue à former un gouvernement », sur L'Obs, .
  9. « Islande : le conservateur Bjarni Benediktsson nommé premier ministre », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  10. (is) « Ríkisráðsfundir á Bessastöðum miðvikudaginn 11. janúar 2017 », sur Office du Premier ministre islandais, (consulté le ).
  11. « L'Islande supprime ses contrôles de capitaux hérités de la crise », sur LExpansion.com,
  12. « L'Islande se dote d'un nouveau gouvernement », sur Le Point, (consulté le ).
  13. (en) « "Weird that I'm only the second woman" », Morgunblaðið,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  14. « En Islande, un dirigeant politique expérimenté devient premier ministre », Le Monde,
  15. « Islande : la coalition au pouvoir éclate, des élections prévues en novembre », Le Figaro, .

Liens externes

[modifier | modifier le code]