Bordj Badji Mokhtar — Wikipédia
Bordj Badji Mokhtar | |
Vue de Bordj Badji Mokhtar en 1990 | |
Noms | |
---|---|
Nom arabe algérien | برج باجى مختار |
Nom amazigh | ⴱⵓⵔⴵ ⴱⴰⴵⵉ ⵎⵓⵅⵜⴰⵔ |
Administration | |
Pays | Algérie |
Wilaya | Bordj Badji Mokhtar |
Code postal | 01010 |
Code ONS | 0125 |
Indicatif | 049 |
Démographie | |
Population | 16 437 hab. (2008[1]) |
Densité | 0,14 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 21° 19′ 30″ nord, 0° 56′ 46″ est |
Superficie | 120 026 km2 |
Localisation | |
Localisation de la commune dans la wilaya d'Adrar.(à modifier) | |
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Bordj Badji Mokhtar (en arabe : برج باجى مختار), (également simplifié en Bordj-Mokhtar ou BBM, anciennement Bordj Le Prieur pendant la colonisation française), est une commune de la wilaya de Bordj Badji Mokhtar, à l'extrême sud de l'Algérie, à l'est du désert du Tanezrouft, près de la frontière malienne.
Géographie
[modifier | modifier le code]Situation
[modifier | modifier le code]Le territoire de la commune se situe au sud de la wilaya d'Adrar. La ville de Bordj Badji Mokhtar est située :
- à 500 km, à vol d'oiseau, au sud-ouest de Tamanrasset ;
- à 777 km au sud-est d'Adrar, par la route, et à 740 km à vol d'oiseau ;
- à 2 203 km au sud d'Alger, par la route, et à 1 730 km à vol d'oiseau.
Lieux-dits, quartiers et hameaux
[modifier | modifier le code]En 1984, la commune de Bordj Badji Mokhtar est constituée à partir d'une seule localité[2]: Bordj Badji Mokhtar.
Histoire
[modifier | modifier le code]Époque coloniale française
[modifier | modifier le code]Pendant la colonisation française de l'Algérie, en 1940, le lieutenant méhariste français Louis Le Prieur trouve de l'eau dans des oglats (puits) anciens et fait construire un petit bâtiment militaire à proximité, un bordj. Ce bâtiment sera rapidement nommé Bordj Le Prieur, nom que prend le village qui se développe ensuite autour. Le village fait partie des Territoires du Sud puis à partir de 1957 du département de la Saoura. Après l'indépendance de l'Algérie, il est renommé en hommage à Badji Mokhtar, l'un des premiers chefs indépendantistes algériens, mort au combat en 1954[3].
De violents affrontements entre les communautés arabe et touareg font de nombreux dégâts matériels et une dizaine de morts dans la ville, les 14 et , avant de s'étendre dans la localité malienne voisine d'Infara (commune d'In Khalil) où six personnes sont également tuées[4]. Ils prennent leur source dans l'opposition entre le Mouvement national pour la libération de l'Azawad (MNLA) et le Mouvement arabe de l'Azawad (MAA) et s'inscrivent en partie dans le contexte de la Guerre du Mali[5],[6].
Démographie
[modifier | modifier le code]Économie
[modifier | modifier le code]Transports
[modifier | modifier le code]Bordj Badji Mokhtar est desservi par un aéroport situé à 4 km au nord de la ville.
Santé et éducation
[modifier | modifier le code]L'hôpital de Bordj Badji Mokhtar est une structure sanitaire de la commune. Il dépend du centre hospitalier universitaire d'Oran et relève de la Direction de la santé et de la population (DSP) de la wilaya d'Adrar.
Les consultations spécialisées ainsi que les hospitalisations des habitants de cette commune se font dans l'un des hôpitaux de la wilaya d'Adrar ou de la wilaya de Bordj Badji Mokhtar:
- Hôpital Ibn Sina d'Adrar[7]
- Hôpital Mohamed Hachemi de Timimoun[8]
- Hôpital de Reggane
- Hôpital Noureddine Sahraoui d'Aoulef[9]
- Hôpital de Bordj Badji Mokhtar[10]
- Hôpital de Zaouiet Kounta[11]
- Pôle hospitalier de Tililane[12]
- Hôpital général de 240 lits[13]
- Hôpital gériatrique de 120 lits
- Hôpital psychiatrique de 120 lits
- Centre anti-cancer de 120 lits
Notes et références
[modifier | modifier le code]- [PDF]Recensement 2008 de la population algérienne, wilaya d'Adrar, sur le site de l'ONS.
- Journal officiel de la République Algérienne, 19 décembre 1984. Décret no 84-365, fixant la composition, la consistance et les limites territoriale des communes. Wilaya d'Adrar, page 1472.
- Atlas de l'Algérie 1830-1960, Paris, Éditions Archives & Culture, , 80 p. (ISBN 978-2-35077-157-1, présentation en ligne)
- Jacques Follorou, « Affrontements mortels entre communautés arabe et touareg à la frontière algéro-malienne », Le Monde, 16 août 2013.
- « Des avions français bombardent le Mouvement arabe de l'Azawad », Le Monde, 25 février 2013.
- Rémi Carayol, « Au Nord-Mali, les groupes armés touaregs et arabes font un pas vers l'unité », Jeune Afrique, 14 août 2013.
- http://www.lesoirdalgerie.com/articles/2006/04/12/article.php?sid=36920&cid=22
- « Association Suisse Avenir de retour à Timimoun », sur Djazairess (consulté le ).
- (en) « Quotidien National D'information », sur Horizons (consulté le ).
- « Le portail du Premier Ministère / Accueil / », sur Le portail du Premier Ministère (consulté le ).
- « ADRAR : A l'ère de la modernisation - Algerie-dz.com », sur Algerie-dz.com (consulté le ).
- http://www.santemaghreb.com/algerie/visite_ministre_sante_adrar.pdf
- « 19 milliards DA pour le secteur de la santé », sur Djazairess (consulté le ).