Botsorhel — Wikipédia

Botsorhel
Botsorhel
Le bourg de Botsorhel (vu du sud).
Blason de Botsorhel
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bretagne
Département Finistère
Arrondissement Morlaix
Intercommunalité Morlaix Communauté
Maire
Mandat
Hervé Cillard
2020-2026
Code postal 29650
Code commune 29014
Démographie
Gentilé Botsorhélois
Population
municipale
429 hab. (2021 en évolution de +0,94 % par rapport à 2015)
Densité 17 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 31′ 40″ nord, 3° 38′ 24″ ouest
Altitude Min. 92 m
Max. 265 m
Superficie 25,64 km2
Type Commune rurale à habitat très dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Morlaix
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Plouigneau
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Botsorhel
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Botsorhel
Géolocalisation sur la carte : Finistère
Voir sur la carte topographique du Finistère
Botsorhel
Géolocalisation sur la carte : Bretagne (région administrative)
Voir sur la carte administrative de Bretagne (région administrative)
Botsorhel
Liens
Site web www.botsorhel.fr

Botsorhel [bɔtsɔʁεl] (en breton : Botsorc'hel) est une commune du département du Finistère, dans la région Bretagne, en France.

Géographie

[modifier | modifier le code]
Localisation de Botsorhel dans le département du Finistère.

Botsorhel se situe à une quinzaine de kilomètres à l'est-sud-est de Morlaix. Ses habitants sont appelés les Botsorhélois et les Botsorhéloises. La commune est proche de la limite nord du parc naturel régional d'Armorique. Le Douron, fleuve côtier se jetant dans la Manche, et son affluent le Squirou sont les deux cours d'eau principaux qui prennent leur source dans la partie sud de la commune, puis la limitent, le premier à l'ouest avec Lannéanou et Plouigneau, le second à l'est avec Guerlesquin, formant une presqu'île de confluence dont l'extrémité nord est située dans la commune voisine du Ponthou. Une autre rivière importante, le Guic, prend sa source au sud-est de la commune. Le finage communal, étroit dans le sens ouest-est, est très étiré dans le sens nord-sud, allant vers le sud jusqu'à la ligne de crête des monts d'Arrée, également ligne de partage des eaux avec des affluents de l'Aulne (qui lui se jette dans la rade de Brest), en particulier le Rudalveget.

Les altitudes les plus élevées se rencontrent donc à la limite sud du territoire communal (264 mètres au roc Malfran, 256 mètres près du hameau de Creac'h-Pluen), mais un deuxième alignement, un peu plus au nord, mais toujours dans la partie sud du territoire communal est à peine moins élevé (Le Menez Blevara culmine à 253 mètres près de Croaz Christ) ; entre ces deux alignements de crêtes se trouve une zone dépressive, formant le marais de Lost ar Cloz qui s'abaisse à 213 mètres. Tout ce quart sud du finage communal est très peu habité, les hameaux de Guernélohet, Créac'h Pulven, Creac'h-Post et Pen-ar-Rest étant situés à la périphérie du marais.

Les trois-quarts nord de la commune forment un plateau assez bosselé, mais dont l'altitude moyenne décroit progressivement vers le nord, passant de 230-240 mètres vers le sud à 150 mètres environ dans la partie nord. Le bourg de Botsorhel en occupe la partie médiane, vers 200 mètres d'altitude. Les deux cours d'eau précités, Douron et Squiriou, forment aux limites occidentale et orientale de la commune des vallées étroites et encaissées d'une cinquantaine de mètres par rapport au plateau avoisinant et quittent la commune en direction du Ponthou à un peu moins de 100 mètres d'altitude. Par le passé, ces cours d'eau ont permis la construction de nombreux moulins, la plupart en ruines désormais.

Botsorhel est mal desservi par les moyens modernes de communication, restant une commune enclavée en dépit de la relative proximité de la voie express RN 12 Paris-Brest (échangeurs de Plouégat-Moysan en direction de Paris et de Plouigneau en direction de Brest. La voie ferrée Paris-Brest passe certes un peu plus au nord sur le territoire de la commune du Ponthou et même à Saint-Éloy (commune de Plouigneau), mais les gares les plus proches se trouvent à Plounérin (à 8,5 km) et Plouigneau (à 6 km).

Un projet de construction d'une voie ferrée reliant Guerlesquin à Morlaix via Botsorhel, Lanneanou et Plougonven exista au début du XXe siècle mais n'aboutit pas[1].

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Finistère nord, caractérisée par une pluviométrie élevée, des températures douces en hiver (°C), fraîches en été et des vents forts[3]. Parallèlement l'observatoire de l'environnement en Bretagne publie en 2020 un zonage climatique de la région Bretagne, s'appuyant sur des données de Météo-France de 2009. La commune est, selon ce zonage, dans la zone « Monts d'Arrée », avec des hivers froids, peu de chaleurs et de fortes pluies[4].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 10,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 173 mm, avec 15,6 jours de précipitations en janvier et 8,9 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Pleyber-Christ à 17 km à vol d'oiseau[5], est de 11,7 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 101,6 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].

Au , Botsorhel est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[9]. Elle est située hors unité urbaine[10]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Morlaix, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[10]. Cette aire, qui regroupe 24 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[11],[12].

Occupation des sols

[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (70 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (67,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (28,7 %), terres arables (24,2 %), prairies (17,1 %), forêts (16,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (12 %), zones urbanisées (1,1 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Bocorzer vers 1330 (avec le « C » prononcé « S »), Botsorcher vers la fin du XIVe siècle, Botsorher en 1504 et 1663[14].

Botsorhel, en breton Botsorc'hel, dérive de Bod signifiant « demeure », « logis » et de sorc’hel « s'élever », mais d'après Guillaume Le Jean, Botsorhel signifierait, traduit en français, « le buisson de la vallée sauvage ». Certains le font découler de Sorser (sorcier) ; d'autres donnent Sorc'hel comme dérivant du mot latin surgere (jaillir, émettre).

Préhistoire et Antiquité

[modifier | modifier le code]

Sur les hauteurs de Crec'h-Peulven existaient trois menhirs et trois tumuli près de la Croix du Christ, désormais disparus. D'autres se trouvent près de la croix Saint-Ener[15].

Le passage de saint Mélar

[modifier | modifier le code]

La tradition rapporte qu'un jour, saint Mélar, qui cheminait sur la route allant de Carhaix à Lanmeur (ancienne voie romaine) près de la ferme de Guerlavrec entre Botsorhel et Plouigneau, non loin de la chapelle Saint-Éloy, aperçut deux cavaliers ennemis qui le poursuivaient. Le saint se recommanda aux soins de la Providence et se coucha par terre, au bord du chemin : miracle, la terre s'enfonça sous lui, formant une fosse proportionnelle à sa taille, les herbes et les fleurs se rejoignirent par-dessus de sorte que les assassins passèrent sans le voir. Cet endroit, appelé Guélé Sant-Mélar (« Le lit de saint Mélar »), est situé dans l'enceinte de la chapelle[16].

La vie seigneuriale

[modifier | modifier le code]

Botsorhel se situait en Trégor puisqu'elle dépendait de l'évêché de Tréguier et faisait partie de la seigneurie du Ponthou dont le fief, la juridiction et la châtellenie, avec droit de haute, moyenne et basse justice s'étendait également sur Lannéanou, Plougonven, Plouigneau, Plouezoc'h, Plougasnou, Lanmeur et Plouégat-Guérand[17]. La montre de Tréguier en 1481 recense 8 nobles à Botsorhel et la réformation de 1543 y indique 26 maisons nobles[14].

Le château de Kergariou, situé au sud du bourg, dans les premiers contreforts des monts d'Arrée, disposait des droits de haute, moyenne et basse justice. Il appartînt successivement à la famille du Penhoat (Penhoët), originaire de Saint-Thégonnec, au XVe siècle (en 1425, Jean de Penhoët en est le propriétaire), de Malestroit, seigneurs de La Haye-Ker ou Keraër en Plestin, au XVIe siècle, Jourdain puis Calloët, seigneurs de Lanidy et de Lostanvern, au XVIIe siècle. Détruit probablement pendant les guerres de la Ligue (la tradition locale rapporte qu'il fut bombardé et ruiné le même nuit que les châteaux voisins de Charuel en Guerlesquin et de Kerviniou en Plouigneau[18]), il n'en reste pratiquement rien, seule subsistent la motte féodale et les douves[19] près du hameau de Kergariou.

De nombreuses autres terres nobles existaient dans la paroisse de Botsorhel ; leur longue liste peut être consultée sur un site Internet[14].

XVIe au XVIIIe siècle

[modifier | modifier le code]

En 1772, l'intendant Dupleix écrit au contrôleur général : « Les fièvres malignes et putrides qui circulent dans cette province, et qui y ont fait déjà tant de ravages, viennent de se répandre dans plusieurs paroisses des environs de Morlaix, et on me mande qu'elles ont déjà enlevé beaucoup de monde, surtout dans les paroisses de Ploujean, Plouigneau, Plourin, Plougonven et Botsorhel. Comme la cause de ces maladies est toujours l'extrême misère à laquelle les habitants sont réduits, ce n'est pas seulement avec des remèdes qu'on pourra se flatter de les guérir : il faudra y joindre des bouillons de viande qui, en fortifiant les malades, donnent plus de facilité aux remèdes de produire leur effet »[20].

Révolution française

[modifier | modifier le code]

En 1789, les électeurs de Botsorhel (ainsi que ceux de Guerlesquin), bien que la paroisse fasse partie de l'évêché de Tréguier, participèrent à l'élection des députés aux États généraux dans le cadre de la sénéchaussée de Rennes[21].

Colé, recteur (curé) de Botsorhel en 1791 fut insermenté, incarcéré en 1793 et à nouveau en 1795[22] ; il fut remplacé de 1791 à 1803 par J. Clastrou, curé constitutionnel de Botsorhel.

Certificat délivré à Yves Le Goff, de Botsorhel, en 1797 (Musée du loup, Le Cloître-Saint-Thégonnec).

Par la loi du , l'Assemblée nationale crée la commune de Guerlesquin, « qui aura pour succursale Botsorhel »[23].

Yves Le Goff, de Botsorhel, obtint une attestation datée du 5 germinal an VII () pour avoir tué « un vieux loup âgé d'environ sept ans » et « une vieille louve pleine de quatre petits », ce qui lui permit d'obtenir une prime versée par le département[24].

XIXe siècle

[modifier | modifier le code]

Souvent des familles nombreuses

[modifier | modifier le code]

Les familles nombreuses étaient fréquentes. À titre d'exemple, Annette Cloarec, née à Botsorhel le dans une famille de journaliers agricoles, épouse Garion en 1844, eût 11 enfants et éleva en plus 12 nourrissons, devint veuve en 1869 et alla habiter Morlaix à partir de 1873, travaillant en plus comme laveuse de linge ainsi que dans une épicerie de la rue Saint-Melaine à Morlaix, ce qui ne l'empêcha pas de décéder âgée de 104 ans en février 1926 à Morlaix[25].

C'était encore vrai dans la première moitié du XXe siècle : un autre fait divers survenu dans la commune en 1928 l'illustre, une veuve fut arrêtée pour avoir tué à sa naissance son quatorzième enfant[26].

Une réconciliation entre le curé et l'instituteur

[modifier | modifier le code]

En septembre 1840 Caroff, instituteur issu de l'École normale de Rennes, rencontra lors de sa nomination une vive opposition, de la part du desservant et de certains conseillers municipaux, même s'il fut soutenu par le maire. Mais par sa capacité et sa conduite irréprochable, il parvint à se concilier l'estime du curé. Le maire écrivit au préfet : « D'un ennemi acharné que lui était ce dernier, il s'est fait un ami tellement zélé que dimanche le desservant a fait, en pleine chaire, l'éloge du sieur Caroff »[27].

Jean Favé, né à Ploudaniel en 1828 et qui fut vicaire à Recouvrance, puis recteur de Botsorhel, avant d'être curé-doyen de Pleyben, puis de Plouguerneau, a été à la fin du XIXe siècle le conférencier le plus populaire du diocèse de Quimper et un grand prédicateur de missions bretonnes, par exemple à Audierne en janvier 1892, à Lambézellec en octobre 1892, à Ploumoguer en 1894, à Lesneven en 1895. Il eut son traitement supprimé par décision du ministre des cultes le [28].

XXe siècle

[modifier | modifier le code]

La Belle Époque

[modifier | modifier le code]

En réponse à une enquête épiscopale organisée en 1902 par Mgr Dubillard, évêque de Quimper et de Léon en raison de la politique alors menée par le gouvernement d'Émile Combes contre l'utilisation du breton par les membres du clergé, le recteur de Botsorhel écrit que dans sa paroisse « à part trois maisons (château de Keraël, communauté [religieuse] et presbytère) la langue usuelle est le breton » ; dans un rapport daté de décembre 1902, le préfet du Finistère indique qu'à Botsorhel « la population ne comprend que le breton »[29].

L'école tenue par les sœurs de la Divine Providence de Créhen[30] fut laïcisée à partir du [31].

La Première Guerre mondiale

[modifier | modifier le code]

Le monument aux morts de Botsorhel porte les noms de 83 personnes mortes pour la France pendant les guerres du XXe siècle : 73 pendant la Première Guerre mondiale, 9 pendant la Seconde Guerre mondiale et 1 pendant la guerre d'Indochine[32].

L'Entre-deux-guerres

[modifier | modifier le code]
F. Hamon, surnommé « le forgeron de Botsorhel ».

En 1930, relatant l'assassinat d'un cultivateur de Scrignac commis par un habitant de Botsorhel en raison d'une querelle d'héritage, qui fut abondamment relaté dans la presse de l'époque, le journal Ouest-Éclair écrit : « Il faut connaître ce rude pays des montagnes d'Arrhée, où la nature hostile a semé partout, sous les pas de l'homme, les pires difficultés. De tous côtés, ce ne sont qu'espaces désertiques, les roche élèvent au-dessus de la tourbe et des champs incultes leurs têtes dégarnies. Point ou pas d'arbres. Les terrains que l'homme cultive ont, cela se voit, dû être conquis de haute lutte, et dans cette lutte l'homme a gardé l'esprit rude et farouche de la terre. Aussi ne fat-il pas s'étonner que l'esprit de propriété est si grand, là, plus fort que partout ailleurs. On est jaloux de ce qu'on appelle son bien propre. Hélas, les gênes nombreuses amènent des gestes qui, dans le cas présent, peuvent aller jusqu'au crime »[33].

Deux foires annuelles aux bovins étaient organisées sur la place du bourg à Botsorhel : en 1930, « le mardi précédant le 28 avril ou ce même jour si c'est un mardi, le mardi précédant le 15 août »[34]. Elles existaient déjà en 1915[35].

Une carrière de sable, appartenant à un entrepreneur de Loqueffret, existait au lieu-dit Croix-Christ : un éboulement survenu en 1935 y fit un mort et deux blessés graves[36]. En 1932, c'est un puisatier originaire de la commune qui mourut asphyxié en creusant un puits à Guernalohet[37].

La Seconde Guerre mondiale

[modifier | modifier le code]

Auguste Guillou, né à Botsorhel le , engagé dans l'armée de l'air, participa à la Campagne de France et refusant la défaite, gagna Londres le . Membre des Forces aériennes françaises libres, il prit part à des combats en Égypte avec le 274e squadron de la RAF, puis en Crête avec l'escadrille de chasse française n°1 où il disparaît lors d'une patrouille le . Membre de l'Ordre de la Libération[38].

Démographie

[modifier | modifier le code]

Évolution démographique

[modifier | modifier le code]

Vers 1780, la population de la paroisse est estimée à 800 « communiants »[39].

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 0077391 0981 2011 3591 4251 4651 5231 615
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 5071 6331 6851 6251 8031 6081 5241 4411 458
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 4421 4261 4291 3751 2761 2321 0671 016890
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
760674608563568493484479463
2015 2020 2021 - - - - - -
425431429------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[40] puis Insee à partir de 2006[41].)
Histogramme de l'évolution démographique

Évolution du rang démographique

[modifier | modifier le code]
Évolution du rang de la commune
selon la population municipale des années : 1968[42] 1975[42] 1982[42] 1990[42] 1999[42] 2006[43] 2009[44] 2013[45]
Rang de la commune dans le département 223 215 245 237 244 251 253 256
Nombre de communes du département 286 283 283 283 283 283 283 283

En 2016, Botsorhel était la 257e commune du département en population avec ses 424 habitants (territoire en vigueur au ), derrière Lanarvily (256e avec 425 habitants) et devant Loc-Eguiner (258e avec 400 habitants).

Politique et administration

[modifier | modifier le code]
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1945 1945 J. Disez SFIO  
1947 1980 Alphonse Guillou SFIOPS  
1980 1989 Jean Lucas[46] PS  
1989 1995 Étienne Manchec RPR  
1995 2001 Jean Lucas PS  
2001 2008 Étienne Manchec UMP  
2008 2014 Monique Quéré App.PS[47]  
2014 mai 2020 Valérie Le Denn DVD Agricultrice
mai 2020 En cours Hervé Cillard[48],[49]   Agriculteur
Les données manquantes sont à compléter.

Culture locale et patrimoine

[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments

[modifier | modifier le code]
L'église paroissiale Saint-Georges.
Statues dans l'église de Botsorhel (dessin de Louis Le Guennec, 1903).
  • L'église paroissiale Saint-Georges est récente (1877), sauf la tour, encastrée, qui date de 1675. Mais elle contient des statues de datation plus ancienne dont plusieurs proviennent d'anciennes chapelles comme celle du Christ, parfois disparues comme celles de Brevara et l'ancienne chapelle du cimetière : deux Christs aux mains liées (après la Flagellation) ; saint Éloi, en costume de forgeron ; sainte Barbe ; saint Sébastien transpercé de flèches ; saint Grégoire ; saint Michel, une statue équestre de saint Georges, etc.[50].
  • La chapelle du Christ se trouve au sud-est de Botsorhel, sur la route de Guerlesquin ; de forme rectangulaire, elle date de 1738 et est de style néogothique. La chapelle a conservé un certain nombre de statues, en particulier une du Christ ainsi qu'une jolie sainte Barbe. Deux pardons y étaient traditionnellement organisés, le grand pardon le dimanche de la Trinité et le petit pardon le quatrième dimanche de septembre. Les seigneurs de Keraël-Kergadiou y jouissaient d'un droit de prééminence.

« On y célèbre deux pardons : le grand pardon a lieu le dimanche de la Trinité ; on y chante la grand'messe et les vêpres. Au petit pardon, le 4e dimanche de septembre, on chante simplement les vêpres à la chapelle. La procession s'y rend également le premier jour des Rogations. Le jour du grand pardon, les paroissiens voisins de la chapelle Christ s'y rendent de bon matin en pèlerinage lorsqu'ils veulent obtenir une grâce. Cet acte de dévotion doit se faire en silence depuis le départ de la maison jusqu'au retour au logis. On est dans l'habitude d'envoyer à cette chapelle les petits enfants pour les faire marcher et parler de bonne heure »[51]. »

  • D'autres chapelles ont disparu : la chapelle Saint-Ener, la chapelle Saint-François (qui dépendait de l'ancien manoir du Fouennec) ; la chapelle Sainte-Anne (qui dépendait de l'ancien château de Keraël), l'ancienne chapelle du cimetière, la chapelle Saint-Brandan[52](près du manoir de Brevara)[14] qui honorait saint Brandan ; l'on venait à sa fontaine pour obtenir la guérison de la fièvre et des maux de tête[53].
  • Plusieurs croix parsèment le territoire de Botsorhel :
  • La terre de Keraël est originellement liée à la maison de Charruel, dite des vicomtes de Guerlesquin (cités dès l’ost ducal de 1294). Du reste, le château actuel intègre dans ses ornements une borne de châtellenies ducales datant des années 1430, liée à une rectification de territoire de châtellenie par l’amiral de Bretagne Jehan de Penhoet à qui l’une de ses épouses successives, Jehanne du Périer, avait apporté́ la seigneurie. Aux XVe et XVIe siècles la Famille du Plessis y réside, et au milieu du XVIIe siècle les Calloêt de Lannidy en deviennent les propriétaires. En 1809, l’aînée des Calloët de Lannidy porte Keraël à son époux, Jean-François Le Rouge comte de Guerdavid. Le château de Keraël[56] fût reconstruit milieu du XIXe siècle par les comtes Le Rouge de Guerdavid. L’édifice actuel a subi plusieurs remaniements qui ne rendent pas toutes ces traces très lisibles. On distingue cependant très nettement sur l’ancien cadastre le corps de bâtiment massif qui forme l’ossature du manoir actuel et où les éléments les plus remarquables sont encore visibles. Louis Le Guennec écrit dans son ouvrage sur Plougonven et sa région que « Keraël est une agréable demeure enfouie au creux d’un sauvage ravin boisé que domine l’antique aire féodale de Castel-Charuel. Je recommande cette crête presque vertigineuse aux amateurs d’air pur et de sensations pittoresques. J’y ai été aimablement conduit, l’an dernier, par le comte de Guerdavid, châtelain actuel de Keraël, qui administre la commune comme son bisaïeul le faisait il y a plus d’un siècle, et a su également s’attirer l’affection des habitants ». Propriété privée, le château de Keraël ne se visite pas.

Personnalités liées à la commune

[modifier | modifier le code]
  • La famille Le Rouge de Guerdavid[57],[58], s'inscrit parmi les plus anciennes familles de Bretagne. Originaire du Trégor, elle est connue depuis Thomas Le Rouge (avant 1320), seigneur de Guerdavid en Plouigneau à l'époque (en Lannéanou actuellement), et dont Botsorhel dépendait. Juveigneur des Le Rouge d'Ancremel, leurs origines remontent bien avant, puisque l'on retrouve des ancêtres jusqu'au VIIe siècle. Cette famille donnera naissance à quatre branches et une vingtaine de rameaux, tous présents sur ce secteur du Trégor et cette région de Morlaix, et notamment sur les communes de Lanneanou, Plouigneau, Botsorhel, Plougonven, Guerlesquin, Lanmeur, Tremel ou encore Morlaix. Plusieurs personnalités bretonnes sont issues de cette famille dont Ar Ruz, fidèle lieutenant de Conomor comte de Poher et régent de la Domnonée de 540 à 555 Gilles Le Rouge d'Ancremel, Président du Parlement de Bretagne ou encore Yves Le Rouge de Guerdavid, Poète inscrit au Panthéon. Quatre membres de cette famille se sont succédé de manière discontinue comme maires de Botsorhel, conseillers généraux ou conseiller d'arrondissement de Morlaix de 1812 à 1944[59] .
  • Jean-François Le Rouge comte de Guerdavid[58], né le , page du comte d'Artois, frère du roi Louis XVI en mars 1778, capitaine de cavalerie au régiment Royal-Piémont Cavalerie entre 1783 et 1791. Il devint premier page du même prince en 1782, et l’accompagna au siège de Gibraltar cette même année. Charles X lui donnera le titre de comte de Guerdavid. Émigré, il se bat alors dans l'Armée des Princes, fut nommé aide de camp du comte d’Artois en 1801. Il se marie le avec Marie Calloët de Lanidy ; il fut maire de Botsorhel à partir de 1808 et jusqu'à 1830[59]. Il meurt le , en son château de Keraël à Botsorhel.
  • HÉLARY Jean fut maire de 1830-1834[59].
  • BOURVEN Guillaume fut maire de 1835 à 1853[59].
  • LE COZ François-Yves-Anne fut maire de 1853 à 1864[59].
  • Casimir Le Rouge comte de Guerdavid, sieur de Kerahel (ou Keraël), né le à Morlaix, fut page du roi de France en 1829, se maria en 1849 avec Berthe Walsh de Serrant[59].
  • Gaston Le Rouge comte de Guerdavid[58], né le à Nantes ; s'engagea en 1869 dans les zouaves pontificaux et en 1870 fut volontaire des armées de l'Ouest dans le cadre de l'Armée de la Loire pendant la Guerre franco-prussienne de 1870, participant notamment à la bataille de Patay[60] et le à celle de Loigny ; marié le avec Marguerite de Robien, il décéda le au manoir de Keraël en Botsorhel. Il fut maire de Botsorhel de 1865 à 1869 puis de 1881 à 1908[59].
  • LE BALCH Claude fut maire de 1869 à 1881[59].
  • Paul Le Rouge comte de Guerdavid, né le au manoir de Keraël, fit ses études à l'Université catholique d'Angers et se maria en 1910 avec Régine Prigent de Kerallain, fille de René de Kerallain et de Marguerite d'Avocourt, et arrière petite-fille de Louis-Antoine de Bougainville; capitaine lors du déclenchement de la Première Guerre mondiale, il est blessé à Charleroi et regagne le front lors de la bataille de Verdun. Officier de la légion d’honneur à titre militaire. Croix de guerre avec quatre citations et croix du combattant, en 1914-1918. Mobilisé à nouveau pendant la Seconde Guerre mondiale, il participe à la Bataille de France dans la Somme et est nommé colonel ; fait prisonnier, il est libéré en 1942. Croix du combattant 1939-1945. Président du conseil d’arrondissement de Morlaix, conseiller départemental du Finistère, maire de Botsorhel de 1908 à 1944, il fut aussi Président de la société d’agriculture de l’arrondissement de Morlaix. Il s’éteignit à Quimper le 6 mars 1967.
  • Jean Favé, né en 1828 à Ploudaniel, prêtre en 1852, fut curé de Botsorhel avant de devenir curé-doyen de Pleyben, puis de Plouguerneau. Chanoine honoraire en 1881, il fut le conférencier le plus célèbre du diocèse de Quimper, grand prédicateur de missions bretonnes comme à Audierne et Lambézellec en 1892, à Ploumoguer en 1894, à Lesneven en 1895, etc. En raison de ses propos antigouvernementaux, son traitement[61] fut supprimé le par le ministre des cultes[62].
  • Yves Le Rouge de Guerdavid[58], est né à Botsorhel le 15 avril 1892. Ses poèmes et ses écrits sont parus dans différentes revues, où il ne cachait d’ailleurs pas son attrait pour une certaine indépendance de la Bretagne. Il sert la France comme sous- lieutenant au 247e d’infanterie pendant la grande guerre de 14-18. Le 21 août 1914, il est sérieusement blessé à Arsimont par un éclat d’obus à la cuisse. Il transportera sur son dos jusqu’au poste de secours, malgré sa blessure, le corps de son capitaine, mort au combat. Il meurt pour la France le 28 février 1917. Décoré de la Médaille Militaire et de la croix de Guerre, il fut fait chevalier de la Légion d’Honneur avec la citation suivante: “Vaillant officier, qui a donné en maintes circonstances des preuves d’une bravoure remarquable et d’un suprême esprit de devoir et de sacrifice.” C’est avec le même élan, après avoir défendu sa Bretagne, qu’Yves de Guerdavid combattra pour sa Patrie, jusqu’à mourir pour elle ! Son don se perpétuera dans l’histoire par l’inscription de son nom au Panthéon, auprès de ceux de Guillaume Apollinaire, Alain-Fournier ou encore Charles Péguy.
  • Auguste Guillou, né le à Botsorhel, engagé dans l'armée de l'air, sert dans l'aviation d'assaut pendant la Campagne de France pendant la Seconde Guerre mondiale. Refusant l'armistice, il s'enfuit à Londres et sert au 73 Squadron de la Royal Air Force. Muté dans les Forces aériennes françaises libres en avril 1941, il est engagé dans une mission aérienne au-dessus de la Crête le dont il ne revient pas. Il est, à titre posthume, chevalier de la Légion d'honneur et Compagnon de la Libération.
  • Hervé Le Rouge comte de Guerdavid[58], né le 14 juillet 1922 à Quimper. Etudes à la Faculté de droit de Paris et à l'Ecole libre des Sciences Politiques, il entre dans la résistance durant les dernières années de la Seconde Guerre mondiale. Il épouse Guyonne de Carné-Marcein, née le 12 novembre 1919 à Couffouleux, décédée à Toulouse le 23 décembre 1993. Commandeur de l’ordre national du mérite, croix du combattant volontaire 39-45, chevalier du mérite agricole, il exerce diverses responsabilités agricoles et politiques, en tant que Président de la Fédération viticole du Tarn (à partir de 1957), Secrétaire général de la Chambre régionale d’agriculture du Sud-Ouest (1961), Délégué à l’Assemblée permanente des chambres d’agriculture (1961-83), Secrétaire Général (1983-2001) de la Chambre régionale d’agriculture Midi-Pyrénées, Vice-président (1962-72) de la Fédération départementale des syndicats d’exploitants agricoles du Tarn, Vice-président du Centre d’information des communes rurales (à partir de 1977), Maire de Couffouleux dans le Tarn de 1959 à 2001, membre du comité directeur de l’Association des maires de France de 1983 à 1995, conseiller général du Tarn de 1988 à 2001. Il décède à Albi le 27 septembre 2009, et est inhumé auprès de son épouse en l’église de Saint-Victor, à Couffouleux.

Légendes et contes

[modifier | modifier le code]
  • La légende de saint Georges raconte que ce saint combattit un jour sur le territoire de Botsorhel un dragon féroce qui se nourrissait de victimes humaines et, dans un taillis dénommé Coat-ar-Sarpent l'on voit encore sur une pierre l'empreinte grossière d'un fer de son cheval ; saint Georges passant par là aurait tué le dragon après une lutte terrible, sauvant sa dernière victime, la fille du roi du pays ; le roi et ses sujets se convertirent alors[63]. Cette légende est calquée sur les circonstances où saint Georges tua le dragon de Sylène en Libye.
  • Qui parlera le premier ? ou Pourquoi les femmes lavent la vaisselle est un conte conté en breton par une paysanne de Botsorhel dont la traduction en français est transcrite en 1918 dans la Revue des traditions populaires[64] (histoire d'un couple silencieux où aucun des deux époux ne veut faire la vaisselle).

Pour approfondir

[modifier | modifier le code]

Articles connexes

[modifier | modifier le code]

Liens externes

[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

[modifier | modifier le code]
  1. Journal Ouest-Éclair no 3376 du 16 avril 1908, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k641771d/f4.image.r=Botsorhel.langFR
  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  4. « Les zones climatiques en Bretagne. », sur bretagne-environnement.fr, (consulté le ).
  5. « Orthodromie entre Botsorhel et Pleyber-Christ », sur fr.distance.to (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Pleyber-Christ Sa » (commune de Pleyber-Christ) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. « Station Météo-France « Pleyber-Christ Sa » (commune de Pleyber-Christ) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  8. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  9. « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
  10. a et b Insee, « Métadonnées de la commune ».
  11. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Morlaix », sur insee.fr (consulté le ).
  12. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  13. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  14. a b c et d « Botsorhel : Histoire, Patrimoine, Noblesse (commune du canton de Plouigneau) », sur infobretagne.com (consulté le ).
  15. J. Briard, J. Bourhis, M. Le Goffic, Y. Onnée, "Préhistoire au pays de Guerlesquin. Les tumulus du Bronze de la Croix-Saint-Ener à Botsorhel", Bulletin de la Société archéologique du Finistère, tome CIX, 1981
  16. Vicomte H. de Gourvello, « Vie de saint Méloir, prince de Cornouaille », Revue historique de l'Ouest, 1887, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k67183p/f114.image.r=Botsorhel.langFR
  17. Comtesse du Laz, La Baronnie de Rostrenen, 1892, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k54883740/f28.image.r=Lanneanou.langFR
  18. Chanoines Peyron et Abgrall, Bulletin de la Commission diocésaine d'architecture et d'archéologie, Botsorhel, 1903, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k109982z/f326
  19. « Douves », sur topic-topos.com via Internet Archive (consulté le ).
  20. Archives d'Ille-et-Vilaine, citées par A. Dupuy, « Les épidémies en Bretagne au XVIIIe siècle », revue Annales de Bretagne, 1886, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k214900h/f20.image.r=Botsorhel.langFR
  21. Léon Le Berre, "Les élections aux États généraux dans la sénéchaussée de Rennes", Journal Ouest-Éclair no 15507 du 26-04-1939, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k661602j/f8.image.r=Botsorhel.langFR
  22. René Kerviler, "Répertoire général de bio-bibliographie bretonne, par René Kerviler… [Continué par l'abbé Chauffier.] Livre premier. Les Bretons…, J. Plihon et L. Hervé, 1886-1908, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5815224v/f92.image.r=Botsorhel.langFR
  23. Collection complète des lois promulguées sur les décrets de l'assemblée nationale, imprimée par ordre de l'assemblée nationale. Tome 12, 1791, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5685361x/f430.image.r=Botsorhel.langFR
  24. François de Beaulieu, "Quand on parle du loup en Bretagne", éditions Le Télégramme, 2004, (ISBN 2-84833-096-1).
  25. Journal Ouest-Éclair no 8886 du 17-02-1926, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k611506j/f3.image.r=Botsorhel.langFR et no 8388 du 5-10-1924, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k584649p.r=Botsorhel.langFR
  26. Journal Ouest-Éclair no 9823 du 17-09-1928, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k657578b/f4.image.r=Botsorhel.langFR
  27. Gilbert Nicolas, "Instituteurs entre politique et religion", éditions Apogée, 1993, (ISBN 2-909275-11-6).
  28. René Kerviler, "Répertoire général de bio-bibliographie bretonne. Livre premier, Les bretons. 12-13", J. Plihon et L. Hervé, Renes, 1886, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k58167704/f256.image.r=Recouvrance.langFR
  29. Fanch Broudic, L'interdiction du breton en 1902 : la IIIe République contre les langues régionales, Spézet, Coop Breizh, , 182 p. (ISBN 2-909924-78-5).
  30. http://catholique-coutances.cef.fr/communautes/divineprovidence/index.php
  31. Journal Ouest-Éclair no 4522 du 11 juin 1911, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k642922z/f2.image.r=Botsorhel.langFR
  32. Memorialgenweb.org - Botsorhel : monument aux morts
  33. Journal Ouest-Éclair no 11182 du 15 mars 1930, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k658122c/f5.image.r=Botsorhel.langFR
  34. Journal Ouest-Éclair no 12466 du 24-12-1930, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6584064/f11.image.r=Botsorhel.langFR
  35. Journal Ouest-Éclair no 5726 du 16-04-1915, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k492831d/f3.image.r=Botsorhel.langFR
  36. Journal Ouest-Éclair no 14062 du 8-05-1935, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k660155k/f6.image.r=Botsorhel.langFR
  37. Journal Ouest-Éclair no 12976 du 17-05-1932, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k4992515/f5.image.r=Botsorhel.langFR
  38. http://www.ordredelaliberation.fr/fr_compagnon/444.html et https://www.ouest-france.fr/des-collegiens-rendent-hommage-au-resistant-auguste-guillou-825278
  39. Jean-Baptiste Ogée, "Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne", 1780
  40. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  41. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  42. a b c d et e INSEE, « Population selon le sexe et l'âge quinquennal de 1968 à 2012 (1990 à 2012 pour les DOM) », sur insee.fr, (consulté le ).
  43. INSEE, « Populations légales 2006 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
  44. INSEE, « Populations légales 2009 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
  45. INSEE, « Populations légales 2013 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
  46. Jean Lucas, né en 1930, décédé en août 2019.
  47. « Législatives à Morlaix : le PS présente son comité de soutien », sur maville.com (consulté le ).
  48. « Botsorhel. Hervé Cillard a pris place dans le fauteuil de maire », Ouest-France,‎ (lire en ligne).
  49. « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
  50. Chanoines Peyron et Abgrall, Bulletin de la Commission diocésaine d'architecture & d'archéologie, Botsorhel, 1903, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k109982z/f317 et pages suivantes
  51. M. Diraison, recteur de Botsorhel en 1893, cité par http://www.infobretagne.com/botsorhel.htm
  52. Consacrée à saint Brandan ou "saint Brevala" ou "saint Brévalaire"
  53. « Saint Brevara, Brévalaire ou Brandan », Bulletin diocésain d'histoire et d'archéologie, Quimper, 1924, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5729760q/f281.image.r=Botsorhel.langFR
  54. Notice no PA00089840, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  55. http://www.croix-finistere.com/commune/botsorhel/botsorhel.html
  56. « Chateau de Keraël à Botsorhel, construction du XIXe siècle », sur chateau-fort-manoir-chateau.eu (consulté le ).
  57. http://t.de.guerdavid.free.fr/
  58. a b c d et e Hervé Torchet & François de Guerdavid, Ar Ruz, Editions Corecy, , 746 p. (ISBN 978-2-9532615-0-9)
  59. a b c d e f g et h « Archives-finistere.fr est disponible sur DomExpire », sur archives-finistere.fr (consulté le ).
  60. Ne pas confondre avec la bataille de Patay pendant la guerre de Cent Ans, même si elle a eu lieu dans la même localité
  61. Les prêtres étaient payés par l'État en vertu du Concordat
  62. René Kerviler, "Répertoire général de bio-bibliographie bretonne, par René Kerviler… [Continué par l'abbé Chauffier.] Livre premier. Les Bretons…. Tome 12-13, fascicule 36-38", J. Plihon et L. Hervé, 1886-1908, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k58167704/f256.image.r=Botsorhel.langFR
  63. Chanoines Peyron et Abgrall, Bulletin de la Commission diocésaine d'architecture et d'archéologie, Botsorhel, 1903, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k109982z/f319
  64. Revue des traditions populaires, janvier 1918, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5790561k/f27.image.r=Botsorhel.langFR