Boukhadra — Wikipédia
Boukhadra | ||||
Noms | ||||
---|---|---|---|---|
Nom arabe algérien | بوخضرة | |||
Administration | ||||
Pays | Algérie | |||
Wilaya | Tébessa | |||
Daïra | El Aouinet | |||
Président de l'APC Mandat | Bakhouche Aymen PT 2012-2017 | |||
Code postal | 12012 | |||
Code ONS | 1218 | |||
Démographie | ||||
Population | 10 701 hab. (2008[1]) | |||
Densité | 50 hab./km2 | |||
Géographie | ||||
Coordonnées | 35° 44′ 40″ nord, 8° 01′ 57″ est | |||
Superficie | 213 km2 | |||
Localisation | ||||
Localisation de la commune dans la wilaya de Tébessa. | ||||
Géolocalisation sur la carte : Algérie Géolocalisation sur la carte : Algérie Géolocalisation sur la carte : Algérie (nord) | ||||
modifier |
Boukhadra est une commune de la wilaya de Tébessa en Algérie.
Géographie
[modifier | modifier le code]Situation
[modifier | modifier le code]Boukhadra est située à l'Est des Aurès, à 43 km au nord de Tébessa (chef-lieu de la wilaya), à 191 km au sud d'Annaba et à 24 km à l'ouest de la frontière tunisienne.
Relief, géologie, hydrographie
[modifier | modifier le code]La région de Boukhadra est un plateau, ses forêts abritent une faune et une flore riche.
Histoire
[modifier | modifier le code]L'histoire de Boukhadra se confond avec la mise en exploitation de la mine de fer de Djebel Boukhadra en 1905. Une mine de fer mise en valeur en 1878 par l’ingénieur français Tissot. Les mines de fer de la région ont été signalées par Ibn Khaldoun et par le géographe Al Idrissi.
La ville est d'abord une ville européenne de 2 000 habitants, majoritairement de nationalités française, italienne, espagnole et maltaise, à l'époque coloniale (recensement de 1954). Les Chaouis essentiellement des Ouled Sidi Yahia étaient hors de la ville, dans des campements de misère et de privation.
La ville de Boukhadra a une histoire toute récente. Elle s'est rendu encore plus célèbre avec sa participation massive à la guerre d'indépendance d'Algérie célèbre dans la Wilaya I, celle de l'Aurès-Nemencha. Des centaines de martyrs et des milliers de victimes :
- la bataille de Djebel Boukhadra ;
- destruction des cinq ponts de la ligne de chemin de fer ;
- sabotage de la seule ligne électrifiée de chemin de fer en Algérie, reliant Boukhadra à Annaba ;
- Djebel Boukhadra était le siège du poste de commandement de la très célèbre zone 5 de la Wilaya I des Aurès, le premier découpage administratif et militaire de l'état-major de l'Armée de libération nationale (FLN ALN).
Démographie
[modifier | modifier le code]La ville de Boukhadra compte selon le dernier recensement de 2000, plus de 30 000 habitants. En 2007, la population est de 40 000 personnes.
Deux principales communautés des Ouled Yahia habitent cette ville : Magharsa et Malim.
Économie
[modifier | modifier le code]Son économie est principalement minière et agricole.
Patrimoine, mythes, légendes et anecdotes
[modifier | modifier le code]Elle est un lieu de passage obligé vers le mausolée de Sidi Yahia situé près de la ville de El Meridj, à la frontière tunisienne.
Le lion de l'Atlas était en liberté même après la mise en service de la mine selon Alphonse Daudet.
Boukhadra est dans les chants populaires chaoui, chanté par la très célèbre Beggar Hadda ou Hadda El Khancha " Ya Djebel Boukhadra, Jak italian Taha Hajek, ah ya khadama lalcom bi khedma!" Une chanson qui glorifie une grève contre la misère des travailleurs chaouis dont Jean Jaurès s'est fait l'écho.
Sources et références
[modifier | modifier le code]- « Wilaya de Tébessa : répartition de la population résidente des ménages ordinaires et collectifs, selon la commune de résidence et la dispersion ». Données du recensement général de la population et de l'habitat de 2008 sur le site de l'ONS.