Brigade mixte mobile — Wikipédia
La Brigade mixte mobile (BMM) est une ancienne unité de police paramilitaire du Cameroun, dont la plus importante était située à Yaoundé[1].
La brigade exploitait certaines prisons et lieux de torture pour prisonniers politiques dans le pays[2].
Il existait des BMM dans d'autres villes (Douala, Édéa, Nkongsamba, Bamenda, Kumba, Dschang..). Comme leur nom l'indique, elles rayonnaient depuis leurs bases[3].
La BMM de Yaoundé a été remplacée par la prison centrale de Kondengui[4].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- (en) John Andrade, « Cameroon », dans World Police and Paramilitary Forces, Stockton Press, (ISBN 978-1-349-07784-7, lire en ligne), p. 36
- Woungly Massaga, « Durcissement de la répression et aggravation des difficultés économiques », Le Monde diplomatique, (lire en ligne)
- Thomas Deltombe, Manuel Domergue, Jacob Tatsitsa, La guerre du Cameroun : l'invention de la Françafrique : 1948-1971, La Découverte, 2016, 245 p. (ISBN 9782707192141)
- « À la prison de Yaoundé, les chanceux dorment assis, les autres debout », Le Monde Afrique, 15 février 2017 [1]
Crédits de traduction
[modifier | modifier le code]- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Brigade Mixte Mobile » (voir la liste des auteurs).
Annexes
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Jean-Philippe Guiffo, Les libertés publiques au Cameroun, Éditions de l'Essoah, 2010, 694 p.