British Steel — Wikipédia
British Steel | |
Création | 1967 |
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Disparition | 6 octobre 1999 |
Forme juridique | Société publique à responsabilité limitée (PLC) |
Siège social | Londres Angleterre |
Activité | Sidérurgie |
Effectif | 268 500 (1967) 130 000 (1981) 51 000 (1988) |
Société suivante | Corus |
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British Steel PLC était une entreprise sidérurgique du Royaume-Uni.
Histoire
[modifier | modifier le code]Elle est issue de la nationalisation, en 1967, de la British Steel Corporation (BSC) qui groupait 90 % de la production d'acier du pays. Devenue par sa nationalisation une Société publique à responsabilité limitée (PLC), elle mène une restructuration importante de ses activités. Privatisée en 1988, elle a fait partie du FTSE 100.
Elle mène ensuite une importante campagne d'acquisitions, comme l'entreprise allemande Mannstaedt (de) en 1990. En 1999, elle rachète Sogerail, un fabricant de rails de chemin de fer, auprès de Usinor-Sacilor (division Sollac)[1]. La même année, British Steel disparait lors de sa fusion avec l'entreprise sidérurgique hollandaise Koninklijke Hoogovens (nl), pour former le groupe Corus (lui-même absorbé par Tata Steel en 2006-2007).
Le nom de British Steel a depuis été repris pour une autre entreprise, British Steel Limited, issue du rachat d'une partie de la division européenne de Tata Steel en 2016 par le fonds d'investissement Greybull Capital[2]. Cette entreprise dépose le bilan en mai 2019[3].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- « Sidérurgie : British Steel s'empare de Sogerail », sur usinenouvelle.com, (consulté le )
- « Comment le Brexit a sauvé Ascoval », sur BFMTV (consulté le )
- « Sidérurgie. L’inquiétude au plus haut chez Ascoval », sur L'Humanité, (consulté le )