CAD (protéine) — Wikipédia

Protéine trifonctionnelle CAD
Image illustrative de l’article CAD (protéine)
Domaine dihydroorotase de la protéine CAD humaine (PDB 4C6C[1])
Caractéristiques générales
Nom approuvé Carbamyl-phosphate synthétase II / Aspartate carbamoyltransférase / Dihydroorotase
Symbole CAD
N° EC 6.3.5.5+2.1.3.2+3.5.2.3
Homo sapiens
Locus 2p23.3
Masse moléculaire 242 984 Da[2]
Nombre de résidus 2 225 acides aminés[2]
Liens accessibles depuis GeneCards et HUGO.

La protéine trifonctionnelle CAD est une grosse protéine constituée d'une chaîne polypeptidique unique possédant trois activités enzymatiques distinctes :

  1. EC 6.3.5.5 : carbamyl-phosphate synthétase II ;
  2. EC 2.1.3.2 : aspartate carbamoyltransférase ;
  3. EC 3.5.2.3 : dihydroorotase.

Elles assurent les trois premières étapes de la biosynthèse des pyrimidines :

  1. 2 ATP + L-glutamine + HCO3 + H2O    2 ADP + phosphate + L-glutamate + carbamyl-phosphate ;
  2. carbamyl-phosphate + L-aspartate    phosphate + N-carbamyl-L-aspartate ;
  3. N-carbamyl-L-aspartate    (S)-dihydroorotate + H2O.

Cette protéine est régulée de manière post-traductionnelle par la cascade des MAP kinases [3]et la voie mTORC1[4],[5], ce qui stimule la biosynthèse des pyrimidines pour maintenir la croissance des cellules. Chez l'homme, la protéine CAD compte 2 225 résidus d'acides aminés, pour une masse de 243 kDa, et est codée par le gène CAD, situé sur le chromosome 2.

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. (en) Araceli Grande-García, Nada Lallous, Celsa Díaz-Tejada et Santiago Ramón-Maiques, « Structure, Functional Characterization, and Evolution of the Dihydroorotase Domain of Human CAD », Structure, vol. 22, no 2,‎ , p. 185-198 (PMID 24332717, DOI 10.1016/j.str.2013.10.016, lire en ligne)
  2. a et b Les valeurs de la masse et du nombre de résidus indiquées ici sont celles du précurseur protéique issu de la traduction du gène, avant modifications post-traductionnelles, et peuvent différer significativement des valeurs correspondantes pour la protéine fonctionnelle.
  3. L. M. Graves, H. I. Guy, P. Kozlowski et M. Huang, « Regulation of carbamoyl phosphate synthetase by MAP kinase », Nature, vol. 403, no 6767,‎ , p. 328–332 (ISSN 0028-0836, PMID 10659854, DOI 10.1038/35002111, lire en ligne, consulté le )
  4. Issam Ben-Sahra, Jessica J. Howell, John M. Asara et Brendan D. Manning, « Stimulation of de novo pyrimidine synthesis by growth signaling through mTOR and S6K1 », Science (New York, N.Y.), vol. 339, no 6125,‎ , p. 1323–1328 (ISSN 1095-9203, PMID 23429703, PMCID 3753690, DOI 10.1126/science.1228792, lire en ligne, consulté le )
  5. Aaron M. Robitaille, Stefan Christen, Mitsugu Shimobayashi et Marion Cornu, « Quantitative phosphoproteomics reveal mTORC1 activates de novo pyrimidine synthesis », Science (New York, N.Y.), vol. 339, no 6125,‎ , p. 1320–1323 (ISSN 1095-9203, PMID 23429704, DOI 10.1126/science.1228771, lire en ligne, consulté le )