Cagnac-les-Mines — Wikipédia

Cagnac-les-Mines
Cagnac-les-Mines
La place de l'église du hameau
de Saint-Sernin-les-Mailhoc.
Blason de Cagnac-les-Mines
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Tarn
Arrondissement Albi
Intercommunalité Communauté de communes Carmausin-Ségala
Maire
Mandat
Patrice Norkowski
2020-2026
Code postal 81130
Code commune 81048
Démographie
Gentilé Cagnacois, Cagnacoise
Population
municipale
2 594 hab. (2021 en évolution de +5,28 % par rapport à 2015)
Densité 105 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 59′ 10″ nord, 2° 08′ 31″ est
Altitude 230 m
Min. 153 m
Max. 324 m
Superficie 24,7 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Albi
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton d'Albi-3
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Liens
Site web cagnac-les-mines.fr

Cagnac-les-Mines (en occitan Canhac de las Minas) est une commune française située dans le département du Tarn, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans l'Albigeois, une région naturelle agricole correspondant aux environs de la ville d’Albi.

Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par la Vère, le ruisseau de la Mouline et par divers autres petits cours d'eau.

Cagnac-les-Mines est une commune rurale qui compte 2 594 habitants en 2021. Elle fait partie de l'aire d'attraction d'Albi. Ses habitants sont appelés les Cagnacois ou Cagnacoises.

Géographie

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Localisation

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Faisant partie de l'aire d'attraction d'Albi, la commune est située entre Albi et Carmaux en Albigeois.

Communes limitrophes

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Cagnac-les-Mines est limitrophe de sept autres communes. Les communes limitrophes sont Taïx, Albi, Castelnau-de-Lévis, Le Garric, Lescure-d'Albigeois, Mailhoc et Sainte-Croix.

Géologie et relief

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La superficie de la commune est de 2 470 hectares ; son altitude varie de 153 à 324 mètres[2].

Hydrographie

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La commune est bordée, au nord, par la Vère, sur laquelle un barrage en remblai[3] d'une longueur de 330 m de large au mur, de 15 m de haut, de 1,4 km de long, de 33 hectares de superficie et d'une contenance de 1,21 million de m3 maximum[4], est mis en service en 1998. L'ouvrage de Fourogue, appelé aussi réservoir de Fonroque par l'IGN[5], du nom du lieu-dit Fonroque au nord de la commune, a été bâti sur le cours supérieur de la Vère. Ce barrage, dont la vocation, selon le promoteur, était le soutien d’étiage avec 11 litres/s et le soutien à l’irrigation avec 280 litres/s[6], a été réalisé par la compagnie d'aménagement des coteaux de Gascogne (CACG) en 1997-1998. Bien que condamnés par le tribunal administratif, les travaux sont menés à leur terme sans que les différentes initiatives prises par les pouvoirs administratifs et judiciaires ne parviennent à les stopper. Depuis, la retenue, qui s'étend sur les communes de Mailhoc et de Cagnac-les-Mines, est gérée en toute illégalité[7].

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseaux hydrographique et routier de Cagnac-les-Mines.

Voies de communication et transports

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Accès avec les routes départementales D 90 et D 25.

La ligne 711 du réseau régional liO assure la desserte de la commune, en la reliant à Albi et à Carmaux.

En 2010, le climat de la commune est de type climat du Bassin du Sud-Ouest, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[8]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans une zone de transition entre les régions climatiques « Aquitaine, Gascogne » et « Sud-est du Massif Central »[9].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 909 mm, avec 10,8 jours de précipitations en janvier et 6 jours en juillet[8]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Albi », sur la commune du Sequestre à 8 km à vol d'oiseau[10], est de 13,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 733,9 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 42,3 °C, atteinte le  ; la température minimale est de −20,4 °C, atteinte le [Note 1],[11],[12].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[13]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[14].

Au , Cagnac-les-Mines est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[15]. Elle est située hors unité urbaine[16]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Albi, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[16]. Cette aire, qui regroupe 91 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[17],[18].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (68,2 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (69,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (41 %), forêts (21,1 %), zones agricoles hétérogènes (19,7 %), prairies (7,5 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (4,8 %), zones urbanisées (4,5 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,1 %), eaux continentales[Note 3] (0,4 %)[19]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs

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Le territoire de la commune de Cagnac-les-Mines est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses, et à deux risques particuliers : le risque minier et le risque de radon[20]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[21].

Risques naturels

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Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Vère. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-Pyrénées réalisée dans le cadre du XIe Contrat de plan État-région, visant à informer les citoyens et les décideurs sur le risque d’inondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie[22]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1994 et 2000[23],[20].

Cagnac-les-Mines est exposée au risque de feu de forêt du fait de la présence sur son territoire. En 2022, il n'existe pas de Plan de Prévention des Risques incendie de forêt (PPRif). Le débroussaillement aux abords des maisons constitue l’une des meilleures protections pour les particuliers contre le feu[Note 4],[24].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Cagnac-les-Mines.

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des mouvements de sols liés à la présence d'argile et des effondrements généralisés de terrains miniers[25].

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (76,3 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 1 151 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 1 151 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 90 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[26],[Carte 2].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[27].

Risques technologiques

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Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[28].

Risque particulier

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Le bassin houiller de Carmaux est le plus ancien bassin minier de France avec un début d’exploitation rationnelle en 1752 qui a pris fin en 1997 (250 ans d’activité) après un lent déclin amorcé dans les années 1970. La commune est ainsi concernée par le risque minier, principalement lié à l’évolution des cavités souterraines laissées à l’abandon et sans entretien après l’exploitation des mines[29].

Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Cagnac-les-Mines est classée en zone 2, à savoir zone à potentiel radon faible mais sur lesquelles des facteurs géologiques particuliers peuvent faciliter le transfert du radon vers les bâtiments[30].

La terminaison -(i)ac, issue du suffixe d’origine gauloise -(i)acum, définit soit un lieu, un élément géographique ou alors l’emplacement ancien d’une villa gallo-romaine. Le premier élément Cagn- représente l’anthroponyme latin Canius[31] qui se superpose au nom commun gaulois cano- « roseau », utilisé vraisemblablement aussi comme anthroponyme[32].

De cette époque gauloise et gallo-romaine datent également les lieux-dits Drignac et Prunac, ainsi que divers hydronymes et microtoponymes comme la Vère, racine ancienne ver (vera, varia « cours d'eau »[32]); Bounès, racine ancienne bornà; Bars, racine ancienne bar (barros « tête » → noms de lieux barro- « hauteur » cf. vieil irlandais barr « sommet, cime, pointe, bout », gallois bar « sommet »[32]); Cassagnes « bois de chêne, chênaie », racine ancienne cassanos « chêne » + suffixe -ia; etc. D'autres noms de lieux sont formés sur des noms de personnes comme la Ruffigné (la Rufinià), nom de personne Rufin; etc.[33].

Le déterminant complémentaire les-Mines fait référence aux puits de mine de Campgrand, (actuel musée de la mine).

Les origines de la commune

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Le hameau de Cagnac-le-vieux[34] que l'on peut situer à proximité des puits de Campgrand (actuel musée de la mine de Cagnac), au sud-ouest (voir parcelle 284 sur le plan cadastral ci-après), est constitué du vieux château et de quelques vieilles maisons entouré d'un rempart protégé d'un fossé et percé d'une porte unique[33].

Voici ce qu'écrit le correspondant du bulletin la Semaine religieuse de l'archidiocèse d'Albi : "Cagnac avait, autrefois, son château entouré de vieilles maisons, sur un mamelon dont la hauteur n'a rien d'intimidant. Son donjon, paraît-il, faisait concurrence à celui de Castelnau-de-Lévis et dut s'abaisser devant son rival ; mainte querelle de seigneurs alertait les paysans. De ce château et de ce vieux Cagnac la pioche des démolisseurs, il n'y a pas extrêmement longtemps, eut raison. Il n'en reste pas pierre sur pierre[35]."

La seigneurie de Cagnac, qui faisait partie de Castelnau-de-Lévis et qui en a été détaché en 1833 pour faire partie de la commune de Saint-Sernin-lès-Mailhoc, nom qui sera remplacé par celui de Cagnac-les-Mines. La seigneurie appartient depuis Pons Delpuech, jusqu'au XVIIe siècle aux Del Puech (du Puy en français)[36].

Pons est le premier connu des Del Puech de la branche des seigneurs de Canhac, coseigneur de La Bastide-Lévis, seigneur de Carmaux, etc[37]. En 1260 et 1288, Guillaume, le fils de Pons Bernard se signale en cédant la portion de dîme de Saint-Dalmaze qu'il possède au profit du chapitre Sainte Cécile d'Albi. La seigneurie de Canhac passe à la famille de Roquefeuil le 17 mai 1696 par le mariage de Charlotte Dupuy, nièce d'Isabeau Dupuy, dame de Cagnac avec Charles de Roquefeuil, seigneur de La Crouzette, et[38]). C'est le troisième enfant du couple, Antoine de Roquefeuil, qui va hériter à la mort de son père Charles, du titre de seigneur de Cagnac jusqu'à son décès, enterré 6 août 1736, dans le cimetière voisin de Sainte-Martianne. C'est le dernier seigneur de Cagnac de la famille des Roquefeuil.

Rattachement à Saint-Sernin-les-Mailhoc

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À l'origine, le bourg ancien de Cagnac, paroisse de Saint-Dalmaze, dépend de la commune de Castelnau-de-Lévis.

La section A du cadastre de Castelnau-de-Lévis, appelée à l'époque Castelnau-de-Bonafous, dessinée en 1809[39] se compose de :

  • la 1re subdivision comprenant les masages[40] de la Soulié et de la Sayssié, bordée par les ruisseaux de Combecroze puis de la Mouline et de la Toumétié ;
  • la 2e subdivision comprenant les masages des Homps, de la Boual, de la Toumétié, bordée par les ruisseaux de la Toumétié et les routes D 25 et D 90 ;
  • la 3e subdivision comprenant le petit bourg de Cagnac, les masages de Celles, de Lagrèze, de Larène, de la Tour, de la Jambounié, de la Gorsse et de l'église de St-Dalmaze, bordée par les ruisseaux de la Mouline, d'Arifonds et la route D 90 ;
  • la 4e subdivision comprenant les masages de la Gorsse, de la Maurélié, de Bretou, de la Baisse (ou la Vaysse), de Lafon, de Drignac et de la Drèche ;
  • la 5e subdivision comprenant les masages de Saint-Quintin, de Drignac, de la Mouline et de Balard, bordée par les ruisseaux de la Mouline, de Reillet, de la Garriguette et du ravin de Gouty et au sud la commune d'Albi.

Le , une ordonnance rattache la section A du cadastre de Castelnau-de-Lévis comprenant le petit bourg de Cagnac à la commune de Saint-Sernin-les-Mailhoc.

Cagnac devient chef-lieu de la commune

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À partir de 1895, le nouveau Cagnac se construit et s'agrandit rapidement au sud-est de Cagnac-le-vieux, sur le chemin d'Albi. Des Cagnacois font circuler une pétition visant à créer une commune nouvelle, distincte de celle de Saint-Sernin-les-Mailhoc. Les élus qui représentent Saint-Sernin soutiennent ce projet qui, cependant, diminuerait leur superficie. Mais les élections municipales de 1904 donnent la majorité aux représentants de la section de Cagnac qui, eux, demandent que la commune existante soit conservée et agrandie des portions que Le Garric et Lescure ont consenti à céder. Les représentants minoritaires de Saint-Sernin, milieu rural, ne peuvent empêcher le transfert du chef-lieu et des archives à Cagnac.

Pour la commune agrandie des portions cédées par Le Garric et Lescure, le décret publié au JO du , officialise le changement de nom : la commune de Saint-Sernin-les-Mailhoc prend la dénomination de Cagnac. Vers 1920, le vieux château et les vieilles maisons du hameau de Cagnac-le-Vieux vont être acquis par la SMA et être détruite pour laisser la place à une carrière à remblais destinés au remblayage des chantiers souterrains.

Cagnac devient Cagnac-les-Mines

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Cagnac-les-Mines et la cathédrale Sainte-Cécile d'Albi au lointain.

Par délibération en date du , le conseil municipal de Cagnac demande à l'État que la commune soit autorisée à s'appeler « Cagnac-les-Mines ». Le conseil municipal motive sa demande en raison des erreurs d'acheminement du courrier postal destiné à ses habitants souvent dirigé vers Cagnac et Gagnac dans le Lot, Cognac en Charente, Caignac et Cagnac en Haute-Garonne. Le changement de dénomination serait de nature à éviter ces erreurs. Le changement de nom est accepté par décret le .

Politique et administration

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Mairie de Cagnac-les-Mines en 2016.

Administration municipale

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Le nombre d'habitants au recensement de 2011 étant compris entre 2 500 habitants et 3 499 habitants, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2014 est de vingt trois[41],[42].

Rattachements administratifs et électoraux

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Commune faisant partie de la communauté de communes Carmausin-Ségala et du canton d'Albi-3.

Du point de vue administratif, la commune fait partie de l'arrondissement d'Albi et avant la réforme territoriale de 2014, faisait partie du canton d'Albi-Nord-Ouest.

Du point de vue électoral, la commune fait partie de la deuxième circonscription du Tarn et, depuis la réforme territoriale de 2014, du canton d'Albi-3.

Tendances politiques et résultats

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La mairie de Cagnac les mines est composée : d'un maire, cinq adjoints et de treize conseillers municipaux appartenant au PS, PRG, PCF. Depuis les dernières élections municipales une nouvelle liste électorale a vu le jour sous le nom « Cagnac actif » menée par Philippe Astorg. Il est à souligner qu'une seconde liste municipale n'avait pas vu le jour depuis de nombreuses années.

Liste des maires

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1910 1919 Salvy Tourrel    
1919 1942 Baptiste Bayle SFIO  
1942 1944 Louis Galaup    
1944 1947 Arthur Fournials    
1947 mars 1983 André Raust SFIO puis PS Conseiller général (1949-1979)
Député (1962-1968)
mars 1983 juin 1995 Michel Mazel PS  
juin 1995 mars 2008 Jean Padilla PS  
mars 2008 mai 2020 Robert Hernandez PS Retraité
mai 2020 En cours Patrice Norkowski[43] PS/PCF Artisan

Finances locales

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L'imposition des ménages et des entreprises à Cagnac-les-mines en 2010[44]
Taxe Part communale Part intercommunale Part départementale Part régionale
Taxe d'habitation (TH) 10.54 % 0.00 % 9.77 % 0,00 %
Taxe foncière sur les propriétés bâties (TFPB) 26.39 % 0,00 % 21.03 % 4.72 %
Taxe foncière sur les propriétés non bâties (TFPNB) 81.64 % 0.00 % 70.42 % 11.23 %
Cotisation foncière des entreprises (TP) 00,00 % 32.72 % 0,00 % 0,00 %

La cotisation foncière des entreprises est perçue par la communauté de communes Ségala-Carmausin jusqu'en 2013 et par la communauté de communes Carmausin-Ségala à partir de 2014.

Politique environnementale

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Le SMAD, syndicat mixte d'aménagement de la découverte, porte un projet de production d'électricité photovoltaïque depuis 2008. Le 10 novembre 2015, a eu lieu le lancement officiel du projet de champs de production d'électricité photovoltaïque par la signature des baux emphytéotiques entre le SMAD, propriétaire des terrains mis à disposition et la société française basée à Paris NEOEN[45], le troisième producteur d'énergies renouvelables (solaire, éolien, biomasse) en France, lié à Direct Énergie.

Ce projet de 55 mégawatts crête se compose de plusieurs champs de panneaux solaires sur les communes de Cagnac-les-Mines, Le Garric et Blaye-les-Mines.

Celui sur la commune de Cagnac-les-Mines, situé sur la verse de Cagnac, anciennement le plateau du puits de mine no 3 de l'ancienne Société des Mines d'Albi, est le champ le plus vaste, environ 21 hectares, soit plus de 42 terrains de rugby. Il a démarré au début de 2016. La zone appartenant au SMAD divisée en deux parties, est équipée par Bouygues énergies & services et Schneider Electric pour le compte de NEOEN.

La puissance de ce champ a dû être réduite pour ne pas dépasser les 12 mégawatts crête en raison de la proximité de l'église de Saint-Dalmaze, classée au patrimoine. Son acceptation par l'architecte des bâtiments de France a imposé des mesures paysagères complémentaires. L'impact visuel depuis l'église de Saint-Dalmaze et depuis le lieu-dit de Bars devra faire l'objet d'aménagements paysagers. Les champs de panneaux photovoltaïques feront tous l'objet d'un suivi écologique durant les travaux et les premières années d'exploitation.

Le champ de production d'électricité photovoltaïque de Cagnac-les-Mines se compose de pieux métalliques qui supportent les 69 000 panneaux photovoltaïques posés sur 1 160 tables de 46 panneaux rectangulaires d'un mètre carré environ, le tout d'un poids de 1 600 tonnes environ. En journée, la production d'électricité va s'établir autour de 12 mégawatts crête, soit l'équivalent de 7 à 10 éoliennes. La production d'électricité de ce champ équivaut à 2,5 fois la consommation d'électricité de tous les habitants de la commune de Cagnac-les-Mines.

Population et société

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Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[46]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[47].

En 2021, la commune comptait 2 594 habitants[Note 5], en évolution de +5,28 % par rapport à 2015 (Tarn : +1,82 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
287288305389360666664692690
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
690664626582597555571647956
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 3521 4592 1502 0473 6453 8693 5733 8854 016
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
3 6983 3782 8182 6132 2252 0862 1432 1512 349
2017 2021 - - - - - - -
2 6012 594-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[48] puis Insee à partir de 2006[49].)
Histogramme de l'évolution démographique
Évolution du rang de la commune
selon la population municipale des années : 1968[50] 1975[50] 1982[50] 1990[50] 1999[50] 2006[51] 2009[52] 2013[53]
Rang de la commune dans le département 14 18 21 25 28 27 28 28
Nombre de communes du département 326 324 324 324 324 323 323 323

Ancienne mine de charbon compagnie minière de Carmaux, société des Mines d'Albi.

Le 1er octobre 1907, l'archevéché avait créé une paroisse et nommé un prêtre venant de Tulle, Emmanuel Freyssinet qui sera nommé en janvier 1923, curé de l'église Saint-Privat à Carmaux. À cette époque, Cagnac est une agglomération qui compte déjà 1500 âmes et certains pratiquent le culte dans la petite chapelle de Saint-Dalmaze qui se révèle vite très petite.

En décembre 1907, le diocèse ouvre une souscription pour la construction d'un nouveau lieu de culte et fait appel aux généreux donateurs.

Le dimanche 13 mars 1910 a eu lieu la bénédiction de la nouvelle église Sainte-Barbe de Cagnac. Le correspondant du bulletin la « Semaine religieuse de l'archidiocèse d'Albi » décrit la cérémonie : « La nef est une vaste et haute salle rectangulaire avec sept travées, sept fenêtres et un simple plancher pour plafond ; deux rangées de bancs la garnissent. Sur les murs blanchis à la chaux, les petits tableaux d'un chemin de croix. Dans le chœur en mosaïque, un beau maître-autel en marbre, derrière lequel se détache un grand christ en croix, sur un tableau que tous les prêtres du diocèse reconnaîtront à première vue. Le lutrin a été fait par des mineurs de Cagnac.. la petite cloche est l'ancienne cloche de la chapelle de Saint-Alain du petit séminaire de Lavaur. Le curé de Cagnac se tourne du côté de Mgr l'Archevêque qui se lève pour écouter, et d'une voix claire, vibrante, il dit ses remerciements pour la grande générosité qui a permis les premiers travaux de construction[54]. »

Nouvelle église de Sainte-Barbe à Cagnac en 1912.

Le curé Freyssinet va s'enrôler, dès le début du conflit, avec le grade de sergent du 122e régiment d'infanterie basé à Albi.

Ordre général no 53 de l'Armée : Dans la journée du 24 mars 1915, les 2e et 3e compagnies ayant perdu leurs officiers et une partie de leur cadre, le sergent Emmanuel Freyssinet a été désigné pour prendre le commandement de ces unités, qu'il a su maintenir dans une situation très difficile, grâce à l'admirable exemple qu'il a donné et à la confiance qu'il a pu rendre aux hommes. » Il fut promu au grade de sous-lieutenant Freyssinet sur le champ de bataille.

En août 1921, il est décoré de la Croix de guerre française et anglaise. En octobre 1921, le vaillant curé de Cagnac vient d'être cité à l'ordre de l'armée avec le motif suivant : « Freyssinet (Emmanuel), lieutenant du 122e régiment d'infanterie, après avoir conquis, le 6 octobre 1915, avec sa compagnie, un poste d'écoute allemand, ne s'est replié que par ordre; n'a quitté ce poste que le dernier après avoir perdu beaucoup de monde. Il s'est retiré pied à pied faisant lui-même le coup de feu après avoir abattu de sa main, plusieurs Allemands. Officier modèle, toujours prêt à tous les dévouements et à tous les sacrifices. »

En janvier 1916, il est promu à la dignité de chevalier de la Légion d'honneur. Le 22 août 1916, le curé de Cagnac est cité à l'ordre de la 62e brigade : "Freyssinet Emmanuel, lieutenant porte-drapeau au 122e d'infanterie. Chargé des renseignements, des liaisons par coureurs et du ravitaillement pendant la période des combats du 2 au 11 août 1916, s'est acquitté de cette triple mission avec un courage, une activité et un dévouement inlassables. Le 8 août, au cours d'un violent combat, a fait, sans ordres, une reconnaissance personnelle dans un terrain occupé par des groupes ennemis qui s'étaient infiltrés dans nos lignes, a procuré des renseignements qui ont permis d'orienter une contre-attaque qui a balayé le terrain. »

Le 5 mai 1918, il est à nouveau cité à l'ordre de l'armée : "« A l'ordre de l'armée : le lieutenant Emmanuel Freyssinet, après avoir, d'un bel élan, enlevé à l'attaque la compagnie qu'il commandait, s'est trouvé, au cours des fluctuations du combat, isolé avec cinq ou six hommes et un fusil mitrailleur ; mais, ayant conscience d'occuper un point important, il s'y est maintenu toute la journée, tenant en respect un groupe ennemi armé d'une mitrailleuse ; renforcé dans la nuit par quelques hommes qui l'avaient rallié, il a réussi à faire encore une dizaine de prisonniers. Il a été blessé le 5 mai assez sérieusement à la cuisse et retiré à l'arrière à clinique de la Miséricorde à Caen. Il est promu capitaine.

Le 18 mars 1921, le Journal officiel annonce que M. l'abbé Jean Louis-Emmanuel Freyssinet, curé de Cagnac, ancien capitaine au 122e R. I., est promu officier de la Légion d'honneur[55].

Enseignement

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Cagnac-les-Mines fait partie de l'académie de Toulouse.

L'éducation est assurée sur la commune de Cagnac-les-Mines par une école maternelle et une élémentaire[56].

Aide à la personne[57],

L'ESC 7 a été créé en 2016 par la famille Frias. L'équipe évolue en championnat ufolep. Pour sa 1re année, l'équipe a fini championne de 4e division, finaliste de la coupe du Tarn. Le 1er buteur de l'histoire du club est Yassine Hadjbennamane[réf. nécessaire].

Culture et festivité

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À la fin de l'année 1985, le maire et des élus de Cagnac-les-Mines et anciens mineurs, au sein de l'association CEPACIM (centré éclaté de promotions des activités culturelles) créée le 25 avril 1985, passent une convention avec les Houillères : « pour la mise à disposition des Puits 1 et 2 de Cagnac-les-Mines qui serviront de lieu d'exposition dans le cadre d'un circuit de tourisme industriel en cours d'élaboration[58] ».

Six mineurs retraités se regroupent au sein du CEPACIM et commencent la précieuse collecte de machines, d'engins, d'outils et autres objets de la mine. Ils commencent ensuite le creusement de 350 mètres de galeries qui vont constituer un ensemble complet reconstituant très fidèlement le fond de la mine à l'intention des nouvelles générations. Le circuit de tourisme va attirer plus de 17 000 visiteurs dès 1991 incluant la visite accompagnée des galeries du fond de la mine autour du puits n°2 de Cagnac-les-Mines.

Aujourd'hui, le musée de la mine de Cagnac-les-Mines est géré par l'office de la conservation départementale du Tarn depuis 2007 qui organise les visites guidées et qui assume les missions de conservation et de valorisation des collections matérielles et immatérielles et du paysage minier à Cagnac-les-Mines.

Écologie et recyclage

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La collecte et le traitement des déchets des ménages et des déchets assimilés ainsi que la protection et la mise en valeur de l'environnement se font dans le cadre de la communauté de communes Carmausin-Ségala[59],[60].

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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Château de Cagnac

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Le château de Cagnac, aujourd'hui disparu, est construit à une date inconnue sur une petite éminence. Il possède originellement un grand donjon, qui aurait même fait concurrence en taille à celui du château voisin de Castelnau-de-Lévis, avant d'être arasé[35]. Le hameau entourant l'édifice était protégé d'un rempart cerné d'un fossé et percé d'une seule porte[33].

Photo du château en 1898

La seigneurie de Cagnac appartient du XIIIe siècle à 1696 par le mariage de Charlotte Dupuy, nièce d'Isabeau Dupuy, dame de Cagnac avec Charles de Roquefeuil à la famille Delpuech ou Dupuy. C'est certainement elle qui fait construire le château originel, ensuite remanié par la famille de Roquefeuil-Anduze qui l'obtient par mariage en 1696 et le conserve jusqu'en 1736.

D'après le cadastre de 1809, le château est au XIXe siècle un large rectangle orienté est-ouest, au centre du hameau du vieux Cagnac. En 1865, l'historien et magistrat Hippolyte Crozes le décrit comme "dénaturé, sans caractère"[63]. Il est finalement détruit dans les années 1920 par la Société des Mines d'Albi, en même temps que les maisons voisines. Le site sert alors de carrière pour remblayer les mines, notamment celle de Campgrand, voisine.

Personnalités liées à la commune

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Héraldique

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Blason Blasonnement :
D'argent à la hache et au pic de mineur passés en sautoir, auxquels est suspendue une lampe de mineur éclairée, accompagnée à dextre d'un rameau de vigne et à senestre d'une gerbe de blé, le tout au naturel.

Bibliographie

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  • Agnès Lazareff, Le Pays des deux terres (Lo Païs de las doas tèrras), préface de Christian-Pierre Bedel, Las Fuèlhas, 1999
  • « Les Polonais de Cagnac », Revue du Tarn, no 269, mars 2023

Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  4. Le principe d’un débroussaillement efficace consiste à couper et éliminer tous les bois morts, les broussailles et les herbes sèches 50 mètres autour des habitations et 2 mètres de part et d’autre des voies, élaguer les branches basses des arbres, espacer les arbres et les arbustes situés dans la zone à débroussailler pour éviter que le feu ne se propage d’arbre en arbre, éliminer les arbustes sous les grands arbres pour éviter que le feu ne se propage vers la cime des arbres, toujours se débarrasser des végétaux coupés par compostage, par évacuation en décharge autorisée ou par incinération en respectant la réglementation sur le brûlage et entretenir régulièrement la zone débroussaillée, tous les 2 ou 3 ans maximum sur le pourtour, tous les ans à proximité de l’habitation
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).

Références

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  1. Carte IGN sous Géoportail
  2. Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestière, [lire en ligne].
  3. Un barrage en remblai est un barrage constitué d'un matériau meuble, qu'il soit très fin ou très grossier (enrochements) dont la propre masse suffit à s'opposer à la pression exercée par l'eau
  4. http://www.tarn.gouv.fr/IMG/pdf/Note_de_presentation_PPRI_de_la_Vere.pdf
  5. voir carte IGN de la,commune sur le site Géoportail http://www.geoportail.gouv.fr/accueil
  6. voir le site du Syndicat Mixte de Rivière Cérou Vère - http://cerouvere.e-monsite.com/pages/le-smrcv/le-territoire.html
  7. Nicolas Bérard, « S'il se construit, le barrage de Sivens pourrait être déclaré illégal », Médiapart, 3 novembre 2014.
  8. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  9. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  10. « Orthodromie entre Cagnac-les-Mines et Le Sequestre », sur fr.distance.to (consulté le ).
  11. « Station Météo-France « Albi », sur la commune du Sequestre - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  12. « Station Météo-France « Albi », sur la commune du Sequestre - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  13. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le )
  14. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le )
  15. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  16. a et b Insee, « Métadonnées de la commune de Cagnac-les-Mines ».
  17. « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Albi », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  18. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  19. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  20. a et b « Les risques près de chez moi - commune de Cagnac-les-Mines », sur Géorisques (consulté le ).
  21. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
  22. DREAL Occitanie, « CIZI », sur occitanie.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
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  24. « Les risques majeurs dans le Tarn »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur tarn.gouv.fr (consulté le ), chapitre Feux de forêts.
  25. « Les risques majeurs dans le Tarn »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur tarn.gouv.fr (consulté le ), chapitre Mouvements de terrain.
  26. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
  27. « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Cagnac-les-Mines », sur georisques.gouv.fr (consulté le ).
  28. « Les risques majeurs dans le Tarn »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur tarn.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque transport de matières dangereuses.
  29. « Les risques majeurs dans le Tarn »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur tarn.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque minier.
  30. « Cartographie du risque radon en France. », sur le site de l’IRSN, (consulté le ).
  31. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud, (ISBN 2-85023-076-6), p. 129b
  32. a b et c Xavier Delamarre, Dictionnaire de la langue gauloise, éditions errance, 2003, p. 102, p. 306, p. 68.
  33. a b et c Agnès Lazareff, Le Pays des deux terres - Lo Païs de las doas tèrras, Edition Las Fuèlhas, 1999
  34. voir http://archivesenligne.tarn.fr/cadastre.php?base=3P&img=3P_063_004&commune=CASTELNAU-DE-LEVIS&date=1809&type_plan=Section
  35. a et b voir la Semaine religieuse de l'archidiocèse d'Albi du 23 juillet 1936
  36. Revue historique, scientifique & littéraire du département du Tarn (ancien pays d'Albigeois), Volume 6, Albi, 1887
  37. Pons (branche de Cagnac) (début filiation prouvée) : généalogie par Base collaborative Pierfit (pierfit) - Geneanet
  38. Généalogie Roquefeuil-Blanquefort | Roquefeuil.net - Part 5
  39. Archives Départementales du Tarn - http://archivesenligne.tarn.fr/cadastre.php?base=3P&img=3P_063_001&commune=CASTELNAU-DE-LEVIS&date=1809&type_plan=Tableau.
  40. terme ancien signifiant réunion de mas, de fermes - http://www.littre.org/definition/masage
  41. art L. 2121-2 du code général des collectivités territoriales.
  42. « Résultats des élections municipales et communautaires 2014 », sur interieur.gouv.fr (consulté le ).
  43. Le Tarn libre, 19 juin 2020, p. 6.
  44. (fr) « Impôts locaux à Cagnac-les-mines ».
  45. Neoen
  46. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  47. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  48. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  49. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  50. a b c d et e INSEE, « Population selon le sexe et l'âge quinquennal de 1968 à 2012 (1990 à 2012 pour les DOM) », sur insee.fr, (consulté le ).
  51. INSEE, « Populations légales 2006 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
  52. INSEE, « Populations légales 2009 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
  53. INSEE, « Populations légales 2013 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
  54. voir la "SEMAINE RELIGIEUSE DE L'ARCHIDIOCÈSE D'ALBI" - https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6307469g/f6.item
  55. voir la "SEMAINE RELIGIEUSE DE L'ARCHIDIOCÈSE D'ALBI" - https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb344883481/date
  56. Ecoles - Cagnac-les-Mines - Site officiel de la commune
  57. Solidarité, aides aux personnes - Cagnac-les-Mines - Site officiel de la commune
  58. Marcel Gau, Gérard Gorgues, Angélique Miszczak, J-François Kowalik, Lucien Tocabens et Patrick Trouche (photogr. Aimé Malphettes, J-Claude Souyri), Une aventure humaine et technique dans le Tarn, les mines d'Albi-Cagnac (1886-1979), , p. 167.
  59. « Collecte des ordures ménagères », sur Communauté de Communes Carmausin Segala (consulté le ).
  60. http://www.cagnac-les-mines.fr/fr/information/67345/ecologie-tri-selectifhttp://www.cagnac-les-mines.fr/fr/information/67345/ecologie-tri-selectif
  61. voir : https://musees.tarn.fr/nos-musees/musee-mine-departemental
  62. « Eglise Saint-Dalmazy », sur pop.culture.gouv.fr (consulté le ).
  63. Hippolyte Crozes, Répertoire archéologique du département du Tarn, Imprimerie impériale, (lire en ligne)