Callias (fils d'Hipponicos Ammon) — Wikipédia
Ambassadeur |
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Décès | Après -446 |
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Famille | Famille des Callias (d) |
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Callias (en grec ancien Καλλίας / Kallías) est un homme politique athénien du Ve siècle av. J.-C., impliqué dans la paix de Callias, à qui il donne son nom[1]. Il est parfois appelé Callias II pour le distinguer de sa famille[2]. Fils d’Hipponicos Ammon et petit-fils de Callias (fils de Phésippe), Céryce et Dadouque[3], il fut un prêtre des Mystères d'Éleusis. Il est aussi le beau-frère de Cimon, le principal adversaire politique de Périclès.
Biographie
[modifier | modifier le code]Corrompu pour de l’argent par un Perse pendant la bataille de Marathon, il cache le pot-de-vin, offert en échange de la vie sauve, et tue malgré tout l’ennemi. Peu de temps après la mort de Cimon, probablement vers -449, il est envoyé en ambassade à Suse afin de conclure un traité avec Artaxerxès Ier, roi de l’Empire perse[4]. Il a épousé Elpinice, fille du général Miltiade le Jeune. Leur fils sera nommé Hipponicos, comme son grand-père, qui est devenu le père du philosophe Hermogène.
On lui attribue les négociations de la paix de Callias en -449, qui terminent définitivement les guerres médiques après la victoire athénienne de Salamine de Chypre. Artaxerxès Ier s’engage à ne pas envoyer de troupes à plus de trois jours de marche de la mer Égée. Cette paix reconnaît de facto l'indépendance des villes d’Ionie et la prépondérance maritime d’Athènes[5].
À son retour, Callias est déclarée insuffisante, accusé d’avoir été corrompu par le roi perse, acquitté et finalement condamné à une amende de 50 talents.
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- (grc + fr) Xénophon (trad. François Ollier), Le Banquet. Apologie de Socrate., Les Belles Lettres, 2014. (1re éd. 1961), 119 p. (ISBN 978-2-251-00334-4), pp. 21-25.
Références
[modifier | modifier le code]- Sur les forfaitures de l'ambassade, 19.
- Voir Callias (homonymie).
- Xénophon 2014, p. 21.
- Hérodote, Histoires [détail des éditions] [lire en ligne] (Livre VII, 151).
- Diodore de Sicile, Bibliothèque historique [détail des éditions] [lire en ligne], XII, 4.
Sources bibliographiques
[modifier | modifier le code]- Hérodote, Histoires [détail des éditions] [lire en ligne].
- Diodore de Sicile, Bibliothèque historique [détail des éditions] [lire en ligne] (XII, 4).
- Démosthène, Sur les forfaitures de l'ambassade.