The Canadian Scottish Regiment (Princess Mary's) — Wikipédia
The Canadian Scottish Regiment (Princess Mary's) | |
Manège militaire de la rue Bay à Victoria en Colombie-Britannique où est stationné le quartier général du Canadian Scottish Regiment (Princess Mary's) | |
Création | |
---|---|
Dissolution | Toujours actif |
Pays | Canada |
Allégeance | Forces armées canadiennes |
Branche | Armée canadienne |
Type | Régiment d'infanterie |
Rôle | Infanterie légère |
Fait partie de | 39e Groupe-brigade du Canada |
Garnison | Victoria (Colombie-Britannique) |
Devise | Deas Gu Cath (« Prêt à piquer ») |
Marche | Blue Bonnets Over the Border |
Commandant | Lieutenant-colonel W.S. Cessford[1] |
Colonel en chef | Son Altesse Royale la princesse Alexandra, l'honorable Mme Ogilvy[2] |
Emblème | |
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The Canadian Scottish Regiment (Princess Mary's), abrégé en C Scots R, est un régiment d'infanterie de la Première réserve de l'Armée canadienne. Il fait partie du 39e Groupe-brigade du Canada au sein de la 3e Division du Canada. Son quartier général est situé à Victoria et il comprend également des manèges militaires à Nanaimo et à Courtenay en Colombie-Britannique.
Le régiment a été créé à Victoria en 1912 sous le nom de « 88th Regiment Victoria Fusiliers ». En 1920, il fusionna avec le 50th Regiment "Highlanders" qui avait été créé en 1913 à Vancouver pour devenir The Canadian Scottish Regiment. L'unité adopta son nom actuel en 1948.
En plus de sa propre histoire, The Canadian Scottish Regiment (Princess Mary's) perpétue l'héritage de six bataillons du Corps expéditionnaire canadien (CEC) de la Première Guerre mondiale : les 16e, 48e, 67e, 88e, 103e et 143e Bataillon « outremers », CEC.
Rôle et organisation
[modifier | modifier le code]The Canadian Scottish Regiment (Princess Mary's) est un régiment d'infanterie légère stationné à Victoria en Colombie-Britannique. Il fait partie du 39e Groupe-brigade du Canada, un groupe-brigade de la Première réserve de l'Armée canadienne qui fait lui-même partie de la 3e Division du Canada. En fait, le régiment est divisé en trois manèges militaires, à Victoria, à Nanaimo et à Courtenay en Colombie-Britannique. Le commandant actuel est le lieutenant-colonel W.S. Cessford[1].
Tout comme c'est le cas pour les autres unités de la Première réserve de l'Armée canadienne, le rôle du Canadian Scottish Regiment (Princess Mary's) est de former des soldats travaillant à temps partiel afin de servir de renfort lors des opérations des Forces armées canadiennes ainsi que d'être prêts pour le service actif pour appuyer les autorités civiles lors de catastrophes naturelles dans la région locale[3],[4].
Le régiment comprend également un corps de cornemuses et tambours à Victoria qui existe depuis avant la Première Guerre mondiale[5].
Histoire
[modifier | modifier le code]Origines
[modifier | modifier le code]Le , le 88th Regiment Victoria Fusiliers a été créé à Victoria en Colombie-Britannique[2]. Le , le 50th Regiment "Highlanders" a été créé à Vancouver en Colombie-Britannique et été nommé ainsi le suivant[2].
Première Guerre mondiale
[modifier | modifier le code]Dans la foulée de la Première Guerre mondiale, le , le 50th Regiment "Highlanders" et le 88th Regiment Victoria Fusiliers furent mobilisés pour le service actif afin de fournir de la protection locale[2].
Entre-deux-guerres
[modifier | modifier le code]Le , le 88th Regiment Victoria Fusiliers fusionna avec le 50th Regiment "Highlanders" pour former The Canadian Scottish Regiment. Le régiment fut alors réorganisé en un régiment de cinq bataillons avec un bataillon, le 1er Bataillon (16th Battalion, CEF) au sein de l'ordre de bataille de la Milice active non permanente, et quatre bataillons, le 2e Bataillon (48th Battalion, CEF), le 3e Bataillon (67th Battalion, CEF), le 4e Bataillon (88th Battalion, CEF) et le 5e Bataillon (143rd Battalion, CEF), au sein de l'ordre de bataille de la Réserve. Le , le régiment fut réorganisé avec six bataillons : les deux premiers au sein de l'ordre de bataille de la Milice active non permanente et les autres au sein de l'ordre de bataille de la Réserve avec le nouveau bataillon portant le nom de « 6e Bataillon (103rd Battalion, CEF) ». Le , les bataillons de la Réserve furent dissous[2].
Seconde Guerre mondiale
[modifier | modifier le code]Dans la foulée de la Seconde Guerre mondiale, le , des détachements du 1er Bataillon du Canadian Scottish Regiment, suivis, le , par des détachements du 2e Bataillon, furent mobilisés pour le service actif afin de fournir de la protection locale. Ces détachements furent dissous le [2].
Le , le régiment mobilisa un bataillon pour le service actif. Le , celui-ci s'embarqua pour la Grande-Bretagne. Le , lors du Jour J, il débarqua en Normandie en France. Il combattit dans le Nord-Ouest de l'Europe au sein de la 7e Brigade d'infanterie canadienne de la 3e Division d'infanterie canadienne jusqu'à la fin du conflit. Il fut officiellement dissous le [2].
Le , le régiment mobilisa un second bataillon pour le service actif. Celui-ci servit à la défense territoriale du Canada au sein de la 13e Brigade d'infanterie canadienne de la 6e Division d'infanterie canadienne. Il fut officiellement dissous le [2].
Le , le régiment mobilisa un troisième bataillon pour la Force active. Celui-ci servit avec les troupes d'occupation canadiennes en Allemagne. Il fut officiellement dissous le [2].
Histoire récente
[modifier | modifier le code]Le , le régiment fut renommé en son nom actuel « The Canadian Scottish Regiment (Princess Mary's) »[2]. Ce nom fait référence à la princesse Mary[6].
Le , The Canadian Scottish Regiment (Princess Mary's) fusionna avec le 66th Light Anti-Aircraft Regiment, RCA et la 62nd Anti-Tank Battery (Self-Propelled), RCA sans changer de nom[2].
Perpétuations
[modifier | modifier le code]En plus de sa propre histoire, The Canadian Scottish Regiment (Princess Mary's) perpétue l'héritage de six bataillons du Corps expéditionnaire canadien (CEC) de la Première Guerre mondiale : les 16e, 48e, 67e, 88e, 103e et 143e Bataillon « outremers », CEC[2].
Le 16e Bataillon, CEC fut créé le . Le suivant, il s'embarqua pour la Grande-Bretagne. Le , il débarqua en France où il combattit au sein de la 3e Brigade d'infanterie canadienne de la 1re Division canadienne jusqu'à la fin du conflit. Il fut officiellement dissous le [2].
Le 48e Bataillon, CEC fut créé le . Le , il s'embarqua pour la Grande-Bretagne. Le , il fut converti en une unité de pionniers et renommé « 3rd Canadian Pioneer Battalion, CEF ». Le suivant, il débarqua en France où il combattit au sein de la 3e Division canadienne. Le , son personnel fut transféré au Corps d'armée canadien en campagne. Il fut officiellement dissous le [2].
Le 67e Bataillon, CEC fut créé le . Le de l'année suivante, il s'embarqua pour la Grande-Bretagne. Le suivant, il fut converti en une unité de pionniers et renommé « 67th Canadian (Pioneer) Battalion, CEF ». Le , il débarqua en France où il combattit au sein de la 4e Division canadienne. Le , son personnel fut transféré au Corps d'armée canadien en campagne. Il fut officiellement dissous le [2].
Le 88e Bataillon, CEC fut créé le . Le , il s'embarqua pour la Grande-Bretagne où il servit à fournir des renforts au Corps d'armée canadien en campagne. Le , son personnel fut transféré au 30e Bataillon de réserve, CEC. Il fut officiellement dissous le [2].
Le 103e Bataillon, CEC fut créé le . Le , il s'embarqua pour la Grande-Bretagne où il servit à fournir des renforts au Corps d'armée canadien en campagne. Le , son personnel fut transféré au 16e Bataillon de réserve, CEC. Il fut officiellement dissous le [2].
Le 143e Bataillon, CEC fut créé le . Le , il s'embarqua pour la Grande-Bretagne. Le suivant, son personnel fut transféré au 24e Bataillon de réserve, CEC et au Canadian Railway Troops Training Depot qui servaient à fournir des renforts au Corps d'armée canadien en campagne. Il fut officiellement dissous le [2].
Honneurs et distinctions
[modifier | modifier le code]Honneurs de bataille
[modifier | modifier le code]Les honneurs de bataille sont le droit donné par la Couronne au régiment d'apposer sur ses couleurs les noms des batailles ou des conflits dans lesquels il s'est illustré.
En plus des honneurs de bataille ci-dessus, The Canadian Scottish Regiment (Princess Mary's) a reçu la distinction honorifique d'un insigne d'épaule de feuilles de chêne pour les actions du 16e Bataillon du Corps expéditionnaire canadien au bois des Cuisiniers les 22 et durant la Première Guerre mondiale[2].
Récipiendaires de la croix de Victoria
[modifier | modifier le code]La croix de Victoria est la plus haute récompense du Commonwealth[8]. Elle est décernée en reconnaissance d'un acte de bravoure et de dévouement ultime face à l'ennemi[9]. Quatre récipiendaires sont issus du Canadian Scottish Regiment (Princess Mary's), tous pour leurs actions au cours de la Première Guerre mondiale alors qu'ils servaient au sein du 16e Bataillon du Corps expéditionnaire canadien (CEC)[10].
Nom | Photographie | Date des faits d'arme | Unité | Lieu |
---|---|---|---|---|
Piper (soldat) James Cleland Richardson (en) | 16e Bataillon (The Canadian Scottish), CEC | Regina Trench | ||
Caporal William Henry Metcalf (en) | 16e Bataillon (The Canadian Scottish), CEC | Arras | ||
Soldat William Johnstone Milne (en) | 16e Bataillon (The Canadian Scottish), CEC | Crête de Vimy | ||
Colonel Cyrus Wesley Peck | 16e Bataillon (The Canadian Scottish), CEC | Villers-lès-Cagnicourt |
Traditions et patrimoine
[modifier | modifier le code]Les traditions et les symboles du Canadian Scottish Regiment (Princess Mary's) sont les éléments essentiels à l'identité régimentaire. Le symbole le plus important est l'insigne du régiment qui est composé d'un sautoir d'argent chargé d'un listel soutenu d'un anneau rompu en fasce d'azur liséré d'or portant l'inscription « The Canadian Scottish » en lettres majuscules d'or sommé de la couronne royal au naturel, environné de seize feuilles d'érable aux couleurs d'automne et soutenu d'un listel d'azur liséré d'or portant la devise du régiment, « Deas Gu Cath », en lettres majuscules d'or. Cette devise signifie « Prêt à piquer » en gaélique écossais[2].
Un autre élément important de l'identité d'un régiment sont les marches régimentaires. Celle du Canadian Scottish Regiment (Princess Mary's) s'intitule Blue Bonnets Over the Border[2].
Outre sa structure opérationnelle, le régiment possède une gouvernance cérémonielle. La position la plus importante de cette gouvernance est celle de colonel en chef. Historiquement, le colonel en chef d'un régiment était son mécène, souvent royal. Le colonel en chef du Canadian Scottish Regiment (Princess Mary's) est Son Altesse Royale la princesse Alexandra, l'honorable Mme Ogilvy[2],[11].
Affiliations
[modifier | modifier le code]The Canadian Scottish Regiment (Princess Mary's) est jumelé avec The Royal Regiment of Scotland, un régiment de l'Armée britannique[2].
Quatre corps des Cadets royaux de l'Armée canadienne sont affiliés avec The Canadian Scottish Regiment (Princess Mary's) :
- Le corps de cadets 2136 à Victoria en Colombie-Britannique[12]
- Le corps de cadets 2422 à Nanaimo en Colombie-Britannique[13]
- Le corps de cadets 2308 à Port Alberni en Colombie-Britannique[14]
- Le corps de cadets 1726 à Courtenay en Colombie-Britannique[15]
Musée régimentaire
[modifier | modifier le code]The Canadian Scottish Regiment (Princess Mary's) possède un musée régimentaire situé dans le manège militaire de la rue Bay à Victoria en Colombie-Britannique. Celui-ci a été inauguré par le colonel en chef du régiment, Son Altesse Royale la princesse Alexandra, l'honorable Mme Ogilvy, en mai 1980. Il est membre de l'Association des musées canadiens, de l'Organisation des musées militaires du Canada et de Tourisme Victoria[16].
Ordre de préséance
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]- « The Canadian Scottish Regiment (Princess Mary's) », sur Armée canadienne (consulté le ).
- « The Canadian Scottish Regiment (Princess Mary's) », sur Gouvernement du Canada (consulté le ).
- « Emplois », sur Armée canadienne (consulté le ).
- (en) « The Canadian Scottish Regiment (Princess Mary's) », sur The Canadian Scottish Regiment (Princess Mary's) (consulté le ).
- (en) « Pipe & Drums », sur The Canadian Scottish Regiment (consulté le ).
- (en) « Princess Mary », sur The Canadian Scottish Regiment (consulté le ).
- (en) « Canadian Army Units Receiving the Battle Honour "Afghanistan" », sur The Regimental Rogue (consulté le ).
- (en) « Victoria Cross », sur Governor General's Foot Guards Regimental Museum (consulté le ).
- Ken Reynolds, Pro Valore: la Croix de Victoria canadienne, Défense nationale, 60 p. (lire en ligne [PDF])
- (en) « VC Recipients », sur The Canadian Scottish Regiment (consulté le ).
- (en) « Colonel-in-Chief », sur The Canadian Scottish Regiment (consulté le ).
- (en) « 2136 Victoria », sur The Canadian Scottish Regiment (consulté le ).
- (en) « 2422 Nanaimo », sur The Canadian Scottish Regiment (consulté le ).
- (en) « 2308 Port Alberni », sur The Canadian Scottish Regiment (consulté le ).
- (en) « 1726 Courtenay/Comox », sur The Canadian Scottish Regiment (consulté le ).
- (en) « Regimental Museum », sur The Canadian Scottish Regiment (Princess Mary's) (consulté le ).
Annexes
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- (en) Reginald H. Roy, Ready for the Fray : The History of the Canadian Scottish Regiment (Princess Mary's), 1920-2002, (ISBN 978-1894255110).