Canon de 100 mm modèle 53 — Wikipédia

Canon de 100 mm
Image illustrative de l'article Canon de 100 mm modèle 53
Canon de 100 mm sur le Lieutenant de vaisseau Lavallée.
Caractéristiques de service
Type Artillerie navale
Service Depuis 1957
Utilisateurs  Marine nationale
 Deutsche Marine
 Composante marine
 Marine chinoise
Production
Année de conception 1953
Constructeur ECAN Ruelle
Creusot-Loire
DCN
Variantes Modèle 53
Modèle 64
Modèle 68
Modèle 68 CADAM
Modèle 68-II
Modèle 100 TR
Caractéristiques générales
Support Navire de guerre
Calibre 100 mm
Cadence de tir Modèle 1953 : 60 cps/min
Modèle 1964 : 78 cps/min

Le canon de 100 mm Modèle 53 et dérivés est un canon naval multicible (mer-air, mer-mer, mer-sol) dont les différentes versions équipent la plupart des navires militaires français post-Seconde Guerre mondiale[1].

L'étude a été lancée en 1953 au STCAN (Service technique des constructions et armes navales) d'un canon naval polyvalent capable d'assurer la défense antiaérienne, la lutte antinavire ou le tir sur des objectifs terrestres. Fabriqué par l'ECAN (Établissement des constructions et armes navales) Ruelle.

La première tourelle de 100 mm modèle 53 a été d'abord testée sur l'escorteur rapide Le Brestois en 1958 avant d'équiper progressivement tous les nouveaux bâtiments de combat français, des avisos type A69 aux porte-avions, et ce jusqu'aux frégates de la classe La Fayette construites à partir de 1999.

Sa portée antiaérienne est de 6 000 mètres et de 12 000 mètres contre des cibles flottantes ou terrestres. Sa cadence initiale de 60 coups par minute a été portée à 72 coups par minute sur le modèle 64 puis 78 coups par minute sur les modèles 68 et 100TR[1].

L'automatisation réalisée sur le modèle 68 ne nécessite plus de servant[1].

La version 100TR (Technologie Renouvelée) est mécaniquement identique, mais permet de réduire la signature radar du canon, via l'emploi de matériaux composites[1].

Bâtiments français équipés de la tourelle de 100 mm

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Modèle 1953

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Modèle 1964

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Des années 1960 aux années 2000, ce canon, constamment amélioré et qui donnait jusqu'à présent pleine satisfaction, est embarqué sur tous les bâtiments de combat français et vendus à l'exportation. Actuellement pour les FDA classe Horizon et les FREMM classe Aquitaine, c'est le canon Oto-Breda de 76 mm qui constitue l'artillerie principale de ces bâtiments de nouvelles générations.

Dans la marine chinoise, des versions sous licence et adaptées à l'électronique utilisée en Chine sont construites depuis les années 1980 sous le nom de type 210 et type H/PJ87[2].

Notes et références

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Article connexe

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Liens externes

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