Canton de Colombes-Sud — Wikipédia
Ancien canton de Colombes-Sud | |
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Île-de-France |
Département | Hauts-de-Seine |
Arrondissement(s) | Nanterre |
Chef-lieu | Nanterre |
Code canton | 92 15 |
Histoire de la division | |
Création | 20 juillet 1967 |
Disparition | 22 mars 2015 |
Démographie | |
Population | 31 656 hab. (2012) |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 55′ 00″ nord, 2° 15′ 00″ est |
Subdivisions | |
Communes | 1 |
modifier |
Le canton de Colombes-Sud est une ancienne division administrative française située dans le département des Hauts-de-Seine et la région Île-de-France.
Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, les trois cantons de Colombes-Nord-Est, Colombes-Nord-Ouest et Colombes-Sud. sont supprimés, afin de permettre la création des cantons de Colombes-1 et de Colombes-2.
Géographie
[modifier | modifier le code]Situé sur la partie haute de Colombes, le canton Sud était à l'abri de tout risque d'inondations. Les pavillons présents sur cette partie de la commune de Colombes sont les plus anciens de la ville (quartier des Vallées, Monts-Clairs), mais aussi les plus prisés. Les prix de vente y sont particulièrement élevés et c'est d'ailleurs toujours ici que l'on retrouve les plus hauts revenus de la ville.
Histoire
[modifier | modifier le code]Département de la Seine
[modifier | modifier le code]Le canton de Colombes du département de la Seine (arrondissement de Saint-Denis, comprenant les communes de Colombes et Bois-Colombes, a été créé par la loi du 14 avril 1908[1], par scission du canton de Courbevoie, après la création de la commune de Bois-Colombes par la loi du 13 mars 1896[2] qui réduit d'autant le territoire de Colombes.
Il est supprimé lors de la création du département des Hauts-de-Seine, et son territoire réparti entre les cantons de Bois-Colombes, Colombes-Sud et Colombes-Nord.
Département des Hauts-de-Seine
[modifier | modifier le code]Dans le cadre de la mise en place du département des Hauts-de-Seine, le canton de Colombes-Nord, comprenant lune partie de la commune de Colombes, est créé par le décret du 20 juillet 1967[3].
Un nouveau découpage territorial des Hauts-de-Seine entre en vigueur à l'occasion des premières élections départementales suivant le décret du 26 février 2014[4]. Les conseillers départementaux sont, à compter de ces élections, élus au scrutin majoritaire binominal mixte. Les électeurs de chaque canton élisent au Conseil départemental, nouvelle appellation du Conseil général, deux membres de sexe différent, qui se présentent en binôme de candidats. Les conseillers départementaux sont élus pour 6 ans au scrutin binominal majoritaire à deux tours, l'accès au second tour nécessitant 12,5 % des inscrits au 1er tour. En outre la totalité des conseillers départementaux est renouvelée. Ce nouveau mode de scrutin nécessite un redécoupage des cantons dont le nombre est divisé par deux avec arrondi à l'unité impaire supérieure si ce nombre n'est pas entier impair, assorti de conditions de seuils minimaux[5]. Dans les Hauts-de-Seine, le nombre de cantons passe ainsi de 45 à 23.
Dans ce cadre, les trois cantons de Colombes (canton de Colombes-Nord-Est, canton de Colombes-Nord-Ouest et canton de Colombes-Sud sont supprimés, afin de permettre la création des cantons de Colombes-1 et de Colombes-2[4].
Représentation
[modifier | modifier le code]Conseillers généraux de la Seine
[modifier | modifier le code]- Conseillers généraux des trois anciens cantons de Colombes
1re circonscription (Colombes), créée en 1908, par division de l'ancien canton de Courbevoie
[modifier | modifier le code]2e circonscription (Bois-Colombes, La Garenne-Colombes)
[modifier | modifier le code]3e circonscription
[modifier | modifier le code]Conseillers d'arrondissement du canton de Colombes (1908 à 1940)
[modifier | modifier le code]Conseillers généraux des Hauts-de-Seine
[modifier | modifier le code]Le canton de Colombes-Sud a existé de 1967 à 2015. Ses conseillers généraux ont été les suivants :
Composition
[modifier | modifier le code]Nom | Code Insee | Intercommunalité | Population (dernière pop. légale) |
---|---|---|---|
Colombes (chef-lieu) | 92025 | Métropole du Grand Paris | Fraction : 31 656(2012) Commune : 84 392 (2014) |
Le canton de Colombes-Sud recouvrait le nord de la commune de Colombes, délimitée, aux termes du décret de 1967 et selon la toponymie de l'époque, par la partie de la commune située au nord et au nord-ouest d'une limite délimitée « par l'axe de la rue Colbert (jusqu'à la rue d'Estienne-d'Orves), l'axe des rues d'Estienne-d'Orves, Gabriel-Peri et de Verdun, l'axe du boulevard de Valmy (jusqu'au boulevard Gambetta), l'axe du boulevard Gambetta, de la rue du Progrès, du boulevard Marceau et de l'avenue de Stalingrad, jusqu'à la limite de la commune d'Asnières ».
Le reste de la commune était constitué par le canton de Colombes-Nord, divisé, à compter des élections cantonales de 1985 entre le canton de Colombes-Nord-Est et le canton de Colombes-Nord-Ouest.
Démographie
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]- « Loi du 14 avril 1908, distrayant les communes de Colombes et de Bois-Colombes (Seine) du canton de Courbevoie pour former un nouveau canton ayant Colombes pour chef-lieu », Journal officiel de la République française, vol. 1908, no 105, , p. 2651 (lire en ligne).
- « Loi du 13 mars 1896 distrayant de la commune de Colombes (canton de Courbevoie, arrondissement de Saint-Denis, département de la Seine) la section de Bois-Colombes pour l'ériger en municipalité distincte », Journal officiel de la République Française, vol. 1896, no 76, , p. 1530 (lire en ligne).
- « Décret no 67-590 du 20 juillet 1967 portant création et délimitation des cantons des nouveaux départements de la région parisienne - Hauts-de-Seine », Journal officiel de la République française, , p. 7360-7361 (lire en ligne [PDF]).
- Décret no 2014-256 du 26 février 2014 portant délimitation des cantons dans le département des Hauts-de-Seine.
- Article 4 de la loi du 17 mai 2013 modifiant l'article L. 191-1 du code électoral.
- Arlette Schweitz, Les parlementaires de la Seine sous la Troisième République, vol. 2 : Dictionnaire biographique, Paris, Publications de la Sorbonne, , 641 p. (ISBN 2-85944-432-7, lire en ligne), p. 431.
- Annie Fourcaut,, Emmanuel Bellanger et Mathieu Flonneau, Paris-banlieues, conflits et solidarités : historiographie, anthologie, chronologie, 1788-2006, Paris, Créaphis éditions, , 475 p. (ISBN 978-2-913610-97-2, lire en ligne), p. 432.
- « Cote LH/277/26 », base Léonore, ministère français de la Culture
- « NEVEU Henri, Ernest », Le Maitron, dictionnaire biographique (consulté le ).
- https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k96136454/f6.item.r=canton.zoom
- https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k64602134/f8.image.r=canton
- L'Humanité, 10 août 1945, membres communistes de l'Assemblée départementale de la Seine
- Alain Fourment, « HAUTS-DE-SEINE : les socialistes ont le vent en poupe », Le Monde, (lire en ligne) :
.« À Colombes-Sud, le siège laissé vacant par M. Lagravère (centriste), suscite la convoitise de huit candidats. Le parti communiste, en rejouant la carte du maire de la ville, M. Frelaut, a une forte chance de conquérir définitivement Colombes. La majorité n'a pu s'entendre et, comme à chaque élection, se présente désunie. Les républicains indépendants soutiennent Mme Antoinette Batifoulier, et l'U.D.R. semble apporter sa caution à M. Alain Aubert »
- Le Parc de l’Île Marante à Colombes a été renommé Parc Pierre Lagravère en son honneur
- André Passebon, « HAUTS-DE-SEINE : la République et les centristes font élire M. Lagravère au bénéfice de l'âge », Le Monde, (lire en ligne).
- Pierre Melis, « Le nouveau conseil général des Hauts-de-Seine », Le Monde, (lire en ligne).
- « FRELAUT Dominique », Le Maitron, dictionnaire biographique (consulté le ).
- G. L. P., « Légion d'honneur pour Dominique Frelaut », L'Humanité, (lire en ligne).
- Alain Auffray, « Essonne, « le mauvais département ». : Élu des Hauts-de-Seine, Alain Aubert raconte sa collaboration avec Dugoin », Libération, (lire en ligne).
- Marisa Faion, « La dernière séance d'Alain Aubert », Le Parisien, édition des Hauts-de-Seine, (lire en ligne).
- « Élections cantonales : HAUTS-DE-SEINE (22) », Le Monde, (lire en ligne).
- Structure de la population du canton de 1968 à l'année de la dernière population légale connue
- Fiches Insee - Populations légales du canton pour les années 2006, 2011, 2012
Pour approfondir
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]- Hauts-de-Seine
- Arrondissements des Hauts-de-Seine
- Cantons des Hauts-de-Seine
- Communes des Hauts-de-Seine
- Liste des conseillers généraux des Hauts-de-Seine
Liens externes
[modifier | modifier le code]- Alexandre Laignel, « Atlas électoral Colombes : 1935 - 2001 » (consulté le ).