Carlos Nine — Wikipédia

Carlos Nine
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Biographie
Naissance
Décès
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OlivosVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité

Carlos Nine est un auteur et dessinateur argentin né le à Haedo (province de Buenos Aires) et mort le [1] à Olivos (province de Buenos Aires)[2], qui fait des illustrations, de la bande dessinée, du cinéma d'animation, des peintures, des sculptures.

Ses premières illustrations et histoires paraissent dans le magazine satirique argentin Hum® (en) puis dans la revue Fierro (es), et en France dans L'Écho des savanes. Ses premiers albums sont publiés en Espagne (Crónicas de la pampa vasca, sur un scénario de Juan Sasturain en 1990), et en France en 1991 par Albin Michel. La maison d'édition Rackham publie ensuite plusieurs albums, dont Prints of The West (2004), une vision ironique des westerns américains[3]. Depuis, c'est la maison d'édition Les Rêveurs qui publie son œuvre en France[4].

En 2001, son livre Le Canard qui aimait les poules reçoit le Fauve d'or au festival d'Angoulême. Détournant les codes du polar au profit du grotesque et de l'absurde, le journaliste Éric Loret écrit dans Libération : « l'univers de ce dessinateur-scénariste plutôt rare […] se tient, en effet, en équilibre au bord du rire et de l'angoisse[5] ».

En 2012 en Argentine, Carlos Nine reçoit le prix Konex Platinum en illustration, prix récompensant les meilleurs artistes de la décennie 2000-2010[6].

Il est le père du dessinateur Lucas Nine.

Récompenses

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Considéré comme un maître de l'aquarelle, il a plusieurs fois déclaré son admiration pour l'illustrateur français Edmond Dulac[8] pour l'illustrateur français Edmond Dulac .

Dans le cadre d'un article explorant la nature et les particularités de son travail paru au début de l'année 2009, Nine observe :

« Quand vous tournez au coin de la rue et que vous tombez sur une licorne, vous ne pouvez rien faire, c'est une licorne. Mon travail jouit et souffre de la même singularité que ma terre. Je ne suis pas né d'un chou, je suis le résultat de cette culture particulière. Je suis aussi original ou détestable que mon pays, et j'assume cette responsabilité amoureuse. »

— Carlos Nine[9].

Publications françaises

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  1. Lune de sang, 2003[10].
  2. Lune d'argent, 2004.
  3. Lune d'eau, 2005.

Références

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  1. « Mort du dessinateur argentin Carlos Nine », sur lemonde.fr, 17 juillet 2016
  2. (es) Clarin.com, « Murió el dibujante Carlos Nine » (consulté le )
  3. « Prints of The West », sur editions-rackham.com (consulté le ).
  4. « Carlos Nine », sur editionslesreveurs.com (consulté le ).
  5. Éric Loret, « Décadence des canards », Libération,‎ (lire en ligne).
  6. a et b (es) « Premios Konex - 2012 - Artes Visuales », sur Fondation Konex (consulté le ).
  7. Mattéo Sallaud, « BD : au festival d’Angoulême, le prix du meilleur album prend du poids chaque année », Sud Ouest,‎ (lire en ligne).
  8. (es) Sergio Aquindo, « Carlos Nine Para Fanaticos III: Entrevista », sur troesmas.blogspot.com, (consulté le ).
  9. (es) « Imaginarium: El arte de Carlos Nine », sur Imaginarium, (consulté le ).
  10. Fabien Tillon, « Un Zentner dans la pampa », BoDoï, no 62,‎ , p. 5.
  11. L. Moeneclaey, « L'amirale des mers du Sud », sur BD Gest, .
  12. Camille Pouzol, « En quête d’un nouveau monde », sur Non-fiction, .

Bibliographie

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Liens externes

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