Castelnau-Durban — Wikipédia

Castelnau-Durban
Castelnau-Durban
L'église de Castelnau-Durban.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Ariège
Arrondissement Saint-Girons
Intercommunalité Communauté de communes Couserans-Pyrénées
Maire
Mandat
Marie-Pierre Eychenne
2020-2026
Code postal 09420
Code commune 09082
Démographie
Population
municipale
454 hab. (2021 en évolution de +2,25 % par rapport à 2015)
Densité 34 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 00′ 07″ nord, 1° 20′ 33″ est
Altitude Min. 361 m
Max. 931 m
Superficie 13,18 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Saint-Girons
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton du Couserans Est
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Castelnau-Durban
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Castelnau-Durban

Castelnau-Durban est une commune française située dans le centre du département de l'Ariège, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune fait partie du Couserans, pays aux racines gasconnes structuré par le cours du Salat.

Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par l'Artillac et par divers autres petits cours d'eau. Incluse dans le parc naturel régional des Pyrénées ariégeoises, la commune possède un patrimoine naturel remarquable composé de cinq zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Castelnau-Durban est une commune rurale qui compte 454 habitants en 2021, après avoir connu un pic de population de 1 618 habitants en 1846. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Girons. Ses habitants sont appelés les Castelnau-Durbannais ou Castelnau-Durbannaises.

Géographie

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Localisation

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Cartographies de la commune
Carte
La commune dans le département
Carte OpenStreetMap
Carte OpenStreetMap
Carte topographique
Carte topographique
Avec les communes environnantes
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  • 4Carte avec les communes environnantes

La commune de Castelnau-Durban se trouve dans le département de l'Ariège, en région Occitanie[I 1].

Elle se situe à 22 km à vol d'oiseau de Foix[1], préfecture du département, à 16 km de Saint-Girons[2], sous-préfecture, et à 7 km de La Bastide-de-Sérou[3], bureau centralisateur du canton du Couserans Est dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[I 1]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Saint-Girons[I 1].

Les communes les plus proches[Note 1] sont[4] : Durban-sur-Arize (2,1 km), Montseron (2,4 km), Esplas-de-Sérou (4,0 km), Allières (4,4 km), Rimont (4,8 km), Larbont (5,0 km), Sentenac-de-Sérou (5,1 km), Clermont (5,4 km).

Sur le plan historique et culturel, Castelnau-Durban fait partie du Couserans, pays aux racines gasconnes structuré par le cours du Salat (affluent de la Garonne), que rien ne prédisposait à rejoindre les anciennes dépendances du comté de Foix[5].

Castelnau-Durban est limitrophe de cinq autres communes. Les communes limitrophes sont La Bastide-de-Sérou, Durban-sur-Arize, Esplas-de-Sérou, Montseron et Rimont.

Communes limitrophes de Castelnau-Durban[6]
Montseron Durban-sur-Arize La Bastide-de-Sérou
Rimont Castelnau-Durban
Esplas-de-Sérou

Géologie et relief

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La commune est située dans les Pyrénées, une chaîne montagneuse jeune, érigée durant l'ère tertiaire (il y a 40 millions d'années environ), en même temps que les Alpes. Les terrains affleurants sur le territoire communal sont constitués de roches sédimentaires datant pour certaines du Mésozoïque, anciennement appelé Ère secondaire, qui s'étend de −252,2 à −66,0 Ma, et pour d'autres du Paléozoïque, une ère géologique qui s'étend de −541 à −252,2 Ma (millions d'années). La structure détaillée des couches affleurantes est décrite dans la feuille « n°1074 - Saint-Girons » de la carte géologique harmonisée au 1/50 000ème du département de l'Ariège[7],[8] et sa notice associée[9].

La superficie cadastrale de la commune publiée par l’Insee, qui sert de références dans toutes les statistiques, est de 13,18 km2[10],[Note 2]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 13,15 km2[8]. Son relief est particulièrement découpé puisque la dénivelée maximale atteint 570 mètres. L'altitude du territoire varie entre 361 m et 931 m[13].

Hydrographie

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Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseaux hydrographique et routier de Castelnau-Durban.

La commune est dans le bassin versant de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[14]. Elle est drainée par l'Artillac, un bras de l'Artillac, le ruisseau de la Maille, le ruisseau de la Prade, le ruisseau de Mignon, le ruisseau de Mont Froid, le ruisseau des Balans, le ruisseau de talabas et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 21 km de longueur totale[15],[16].

L'Artillac, d'une longueur totale de 14,13 km, prend sa source dans la commune d'Esplas-de-Sérou et s'écoule du sud vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans l'Arize à La Bastide-de-Sérou, après avoir traversé 4 communes[17].

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[18]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne et est dans la région climatique Pyrénées centrales, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 1 000 à 1 200 mm[19].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 926 mm, avec 10,1 jours de précipitations en janvier et 6,6 jours en juillet[18]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de La Bastide-de-Sérou à 7 km à vol d'oiseau[20], est de 11,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 091,0 mm[21],[22]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[23].

Milieux naturels et biodiversité

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Espaces protégés

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La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[24],[25].

La commune fait partie du parc naturel régional des Pyrénées ariégeoises, créé en 2009 et d'une superficie de 245 973 ha, qui s'étend sur 138 communes du département. Ce territoire unit les plus hauts sommets aux frontières de l’Andorre et de l’Espagne (la Pique d'Estats, le mont Valier, etc) et les plus hautes vallées des avants-monts, jusqu’aux plissements du Plantaurel[26].

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

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L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Trois ZNIEFF de type 1[Note 3] sont recensées sur la commune[27] :

  • l'« Arize et affluents en aval de Cadarcet » (379 ha), couvrant 21 communes dont 18 dans l'Ariège et 3 dans la Haute-Garonne[28] ;
  • les « collines de l'ouest du Séronais, du Mas-d'Azil à Saint-Lizier » (7 543 ha), couvrant 11 communes du département[29],
  • le « massif de l'Arize, versant nord » (12 354 ha), couvrant 23 communes du département[30] ;

et deux ZNIEFF de type 2[Note 4],[27] :

  • les « coteaux de l'est du Saint-Gironnais » (15 037 ha), couvrant 18 communes du département[31] ;
  • le « massif de l'Arize » (42 110 ha), couvrant 40 communes du département[32].

Au , Castelnau-Durban est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[33]. Elle est située hors unité urbaine[I 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Girons, dont elle est une commune de la couronne[Note 5],[I 1]. Cette aire, qui regroupe 70 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[34],[35].

Occupation des sols

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Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (57,7 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (48,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (50,3 %), forêts (39,7 %), zones agricoles hétérogènes (7,4 %), zones urbanisées (2,6 %)[36]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Habitat et logement

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En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 356, alors qu'il était de 358 en 2013 et de 337 en 2008[I 2].

Parmi ces logements, 65,7 % étaient des résidences principales, 17,1 % des résidences secondaires et 17,1 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 92,1 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 7,3 % des appartements[I 2].

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Castelnau-Durban en 2018 en comparaison avec celle de l'Ariège et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (17,1 %) inférieure à celle du département (24,6 %) mais supérieure à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 74,8 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (72,7 % en 2013), contre 66,3 % pour l'Ariège et 57,5 % pour la France entière[I 3].

Le logement à Castelnau-Durban en 2018.
Typologie Castelnau-Durban[I 2] Ariège[I 4] France entière[I 5]
Résidences principales (en %) 65,7 65,7 82,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 17,1 24,6 9,7
Logements vacants (en %) 17,1 9,7 8,2

Voies de communication et accès

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La route départementale 117 traverse la commune et le bourg. La voie verte de Foix à Saint-Girons pour piétons et cyclistes emprunte l'ancienne voie ferrée et même le tunnel éclairé situé sur la commune.

Risques majeurs

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Le territoire de la commune de Castelnau-Durban est vulnérable à différents aléas naturels : inondations, climatiques (grand froid ou canicule), feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses, et à un risque particulier, le risque radon[37],[38].

Risques naturels

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Zonage de l'aléa retrait-gonflement des argiles sur la commune de Castelnau-Durban.

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement, crue torrentielle d'un cours d'eau, ou ruissellement d'un versant[39].

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont soit des chutes de blocs, soit des glissements de terrains, soit des effondrements liés à des cavités souterraines, soit des mouvements liés au retrait-gonflement des argiles. Près de 50 % de la superficie du département est concernée par l'aléa retrait-gonflement des argiles, dont la commune de Castelnau-Durban[40]. L'inventaire national des cavités souterraines permet par ailleurs de localiser celles situées sur la commune[41].

Risques technologiques

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Le risque de transport de matières dangereuses par une infrastructure routière ou ferroviaire ou par une canalisation de transport de gaz concerne la commune. Un accident se produisant sur une telle infrastructure est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[42].

Risque particulier

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Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Toutes les communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Castelnau-Durban est classée en zone 2, à savoir zone à potentiel radon faible mais sur lesquelles des facteurs géologiques particuliers peuvent faciliter le transfert du radon vers les bâtiments[43].

Le nom de Durban peut être issu du gaulois duro ou du latin dūrum « fortification » avec le gaulois *banno, « corne, pointe »[44].

La gare de Castelnau-Durban au début du XXe siècle

Dès 1292, une charte de coutumes est accordée aux habitants installés dans cette vallée riche, bien exposée et d'accès facile.

Appelée « Castelnau de Durban » jusqu’à la Révolution, la communauté passa de main en main du XIIe siècle au XVIIIe siècle. Par ordonnance du , la commune de Cert et celle de Castelnau-Durban deviennent Castelnau-Durban.

La communauté va se développer jusqu’à atteindre 1 500 habitants au milieu du XVIIIe siècle grâce à la paix dans le royaume, aux progrès de l'agriculture et à l'amélioration des routes, prometteuses d'échanges symbolisés par les foires.

En 1760, le roi Louis XV autorise l'établissement de foires par une charte dont l'original est conservé aux archives départementales. On peut en voir la reproduction dans le poids public, restauré sur la place de l'église. Les photos qui l’accompagnent témoignent de leur importance. Chaque 3e samedi du mois, pendant près de 200 ans, les bestiaux occupèrent dans sa quasi-totalité de « lou camp de l’aigo », aujourd’hui la Promenade.

Au XIXe siècle, la poussée démographique, les diverses épidémies dont le choléra, l'appauvrissement général du pays entraînent une émigration importante.

Cependant, vers les années 1900, on compte encore près de 1 000 habitants. Les entreprises liées au bois, aux mines, aux carrières de marbre emploient des Espagnols, des Italiens, des Portugais qui seront suivis des opposants à l’Espagne franquiste.

La halle fut détruite pour laisser passer les blocs de marbre acheminés par les chariots vers la gare.

Au XXe siècle, Castelnau-Durban reste le symbole de la libération définitive de l’Ariège avec la capitulation d’une colonne allemande forte de près de 1 600 hommes, reddition sans condition cosignée au Hameau de Ségalas entre autres par le commandant Aube, futur général Marcel Bigeard.

Après la prise de Foix le , la bataille de Prayols contre cette colonne allemande motorisée venant de la Haute-Ariège, le 20 ; la prise de Saint-Girons, le même jour et le , l’obstacle de Rimont qui vaut à ce bourg d’être incendié, l’Ariège se débarrasse de la présence de l'armée allemande à Castelnau-Durban le .

Toutes les forces résistantes de l'Ariège, renforcées par celles de départements voisins, stoppent la marche forcée des Allemands ou « Mongols » (cette troupe comprenait le 1er Bataillon de la Légion du Turkestan) vers Foix : le département est ainsi libéré après de rudes combats qui firent des victimes civiles et « combattantes », sans la présence d'armée régulière spécifique.

Ouverte en 1903, la ligne ferroviaire de Foix à Saint-Girons sera fermée en 1955. Une voie verte valorisera l'ancienne emprise de la voie ferrée vers 2010.

Politique et administration

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Découpage territorial

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La commune de Castelnau-Durban est membre de la communauté de communes Couserans-Pyrénées[I 1], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Saint-Lizier. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[45].

Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Saint-Girons, au département de l'Ariège, en tant que circonscription administrative de l'État, et à la région Occitanie[I 1].

Sur le plan électoral, elle dépend du canton du Couserans Est pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[I 1], et de la deuxième circonscription de l'Ariège pour les élections législatives, depuis le redécoupage électoral de 1986[46].

Administration municipale

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Le nombre d'habitants au recensement de 2017 étant compris entre 100 et 499, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2020 est de onze[47],[48].

Tendances politiques et résultats

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Liste des maires

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1904 1932 François Sans   Notaire
         
avant 1988 ? Gabriel Vignes    
2001 2006 Alain Bru    
2006 2020 Monique Charles   Retraitée
2020 En cours Marie-Pierre Eychenne   Employée de Banque
Les données manquantes sont à compléter.

Population et société

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Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[49]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[50].

En 2021, la commune comptait 454 habitants[Note 6], en évolution de +2,25 % par rapport à 2015 (Ariège : +1,38 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 1591 0701 1451 2421 6021 5951 5951 6181 592
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 3871 3311 4561 3361 5211 5581 5951 5311 520
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 2251 1801 0671 009924906907704634
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
593550522479437423416413449
2018 2021 - - - - - - -
452454-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[51] puis Insee à partir de 2006[52].)
Histogramme de l'évolution démographique
Évolution du rang de la commune
selon la population municipale des années : 1968[53] 1975[53] 1982[53] 1990[53] 1999[53] 2006[54] 2009[55] 2013[56]
Rang de la commune dans le département 42 53 59 67 73 72 72 72
Nombre de communes du département 340 328 330 332 332 332 332 332

Enseignement

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École maternelle et primaire en regroupement pédagogique intercommunal avec Rimont. Castelnau-Durban fait partie de l'académie de Toulouse.

Culture et festivités

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Activités sportives

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Randonnée pédestre, cyclo-découverte, chasse, pétanque.

Écologie et recyclage

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La déchetterie intercommunale se trouve au lieudit Leychartou (RD 117).

En 2018, la commune compte 218 ménages fiscaux[Note 7], regroupant 425 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 18 470 [I 6] (19 820  dans le département[I 7]).

Taux de chômage
Division 2008 2013 2018
Commune[I 8] 11,9 % 11,8 % 14 %
Département[I 9] 8,9 % 11,1 % 11,2 %
France entière[I 10] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 258 personnes, parmi lesquelles on compte 77,5 % d'actifs (63,6 % ayant un emploi et 14 % de chômeurs) et 22,5 % d'inactifs[Note 8],[I 8]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui de la France et du département.

La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Saint-Girons, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 2],[I 11]. Elle compte 110 emplois en 2018, contre 111 en 2013 et 127 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 169, soit un indicateur de concentration d'emploi de 65 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 52,7 %[I 12].

Sur ces 169 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 51 travaillent dans la commune, soit 30 % des habitants[I 13]. Pour se rendre au travail, 83,4 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,2 % les transports en commun, 4,2 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 11,2 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 14].

Activités hors agriculture

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35 établissements[Note 9] sont implantés à Castelnau-Durban au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 10],[I 15].

Secteur d'activité Commune Département
Nombre % %
Ensemble 35
Industrie manufacturière,
industries extractives et autres
4 11,4 % (12,9 %)
Construction 8 22,9 % (14,2 %)
Commerce de gros et de détail,
transports, hébergement et restauration
6 17,1 % (27,5 %)
Information et communication 3 8,6 % (1,8 %)
Activités immobilières 2 5,7 % (4,2 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques
et activités de services administratifs et de soutien
6 17,1 % (13,2 %)
Administration publique, enseignement,
santé humaine et action sociale
4 11,4 % (14,4 %)
Autres activités de services 2 5,7 % (8,8 %)

Le secteur de la construction est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 22,9 % du nombre total d'établissements de la commune (8 sur les 35 entreprises implantées à Castelnau-Durban), contre 14,2 % au niveau départemental[I 16].

Sur la commune, il y a l'entreprise Gabarre pour les réseaux électriques et de télécommunications, une entreprise de menuiserie en bois, aluminium et pvc, un restaurant, une échoppe de produits du terroir, une boulangerie et deux fermes qui proposent du fromage de vache et de chèvre.

Agriculture

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La commune fait partie de la petite région agricole dénommée « Région sous-pyrénéenne »[57]. En 2010, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 11] sur la commune est l'élevage d'herbivores hors bovins, caprins et porcins[58].

1988 2000 2010
Exploitations 24 21 19
Superficie agricole utilisée (ha) 602 657 618

Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 24 lors du recensement agricole[Note 12] de 1988 à 21 en 2000 puis à 19 en 2010[58], soit une baisse de 21 % en 22 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 48 % de ses exploitations[60]. La surface agricole utilisée sur la commune a quant à elle augmenté, passant de 602 ha en 1988 à 618 ha en 2010. Parallèlement, la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 25 à 33 ha[58].

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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  • Grande promenade sous les platanes, s'y trouve L'échope des artisans et paysans du Séronais proposant des produits du terroir, gérée par les producteurs de mi-juin à fin-septembre de 10 h à 19 h.
  • Église Saint-Michel de Castelnau-Durban dédiée à saint Michel archange.
  • Chapelle Saint-Michel (cimetière)[61].

Personnalités liées à la commune

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  • Achille Viadieu, résistant, tué en 1944 à Toulouse par la Gestapo. Une rue porte son nom du côté de Saint-Michel.
  • Clovis Dedieu, résistant, ravitaille le maquis de la Crouzette. Il est tué en 1944 sous la torture de la Gestapo. Une rue porte son nom au village.
  • Léon Pales (1905-1988), paléontologue et anthropologue, à l'origine de nombreuses recherches dans les grottes de Malarnaud, dans la commune voisine de Montseron, est inhumé à Castelnau-Durban.
  • Gisèle Sans, poète[62], petite-fille de François Sans, notaire puis juge et maire de Castelnau-Durban de 1904 à 1932.

Pour approfondir

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Bibliographie

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  • David Cau-Durban, La période révolutionnaire à Castelnau-Durban (Ariège) 1790-1802, 56 pages, 1892, Foix, Pomiès, réédité en 2002 chez Lacour Rediviva.

Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
  2. La superficie publiée par l’Insee est la superficie évaluée en 1975 par le service du cadastre de la Direction Générale des Impôts, corrigée des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privé, cadastrées ou non cadastrées, à l'exception des lacs, étangs et glaciers de plus d'un kilomètre carré ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement à la surface géographique[11],[12]
  3. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  4. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  7. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  8. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  9. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
  10. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
  11. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  12. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[59].
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).

Références

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Site de l'Insee

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  1. a b c d e f g et h Insee, « Métadonnées de la commune ».
  2. a b et c « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Castelnau-Durban - Section LOG T2 » (consulté le ).
  3. « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Castelnau-Durban - Section LOG T7 » (consulté le ).
  4. « Chiffres clés - Logement en 2018 dans l'Ariège - Section LOG T2 » (consulté le ).
  5. « Chiffres clés - Logement en 2018 dans la France entière - Section LOG T2 » (consulté le ).
  6. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Castelnau-Durban » (consulté le ).
  7. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 en Ariège » (consulté le ).
  8. a et b « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Castelnau-Durban » (consulté le ).
  9. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 en Ariège » (consulté le ).
  10. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
  11. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
  12. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Castelnau-Durban » (consulté le ).
  13. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
  14. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
  15. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Castelnau-Durban » (consulté le ).
  16. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 en Ariège » (consulté le ).

Autres sources

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  2. Stephan Georg, « Distance entre Castelnau-Durban et Saint-Girons », sur fr.distance.to (consulté le ).
  3. Stephan Georg, « Distance entre Castelnau-Durban et La Bastide-de-Sérou », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. « Communes les plus proches de Castelnau-Durban », sur villorama.com (consulté le ).
  5. Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 300-301.
  6. Carte IGN sous Géoportail
  7. « Carte géologique de Castelnau-Durban » sur Géoportail (consulté le 22 avril 2022).
  8. a et b « Caractéristiques géologiques et hydrogéologiques de la commune de Castelnau-Durban », sur le Système d’information pour la gestion des eaux souterraines (SIGES) en Occitanie (consulté le ).
  9. « Notice associée à la feuille n°1074 - Saint-Girons de la carte géologique harmonisée au 1/50 000ème de la France métropolitaine », sur Infoterre, le site du BRGM (consulté le ).
  10. Insee, « Comparateur de territoire - Commune de Castelnau-Durban », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  11. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Indicateurs en données ouvertes (superficie) », sur l'Observatoire des territoires (consulté le ).
  12. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Répertoire géographique des communes d'Île-de-France - définition de certains champs (dont la superficie) », sur data.iledefrance.fr (consulté le ).
  13. Source : Répertoire géographique des communes (RGC) 2015. En 2016, le RGC a été remplacé par la base Admin Express qui ne comporte plus que l'altitude moyenne de la commune, les altitudes minimale et maximale pouvant être trouvées par un système d'information géographique.
  14. « Le réseau hydrographique du bassin Adour-Garonne. » [PDF], sur draaf.occitanie.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  15. « Fiche communale de Castelnau-Durban », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Occitanie (consulté le ).
  16. « Carte hydrographique de Castelnau-Durban » sur Géoportail (consulté le 29 octobre 2021).
  17. Sandre, « l'Artillac »
  18. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  19. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  20. « Orthodromie entre Castelnau-Durban et La Bastide-de-Sérou », sur fr.distance.to (consulté le ).
  21. « Station Météo-France « La Bastide-de-Sérou » (commune de La Bastide-de-Sérou) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
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  23. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  24. « Les différents espaces protégés. »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur observatoire-biodiversite-centre.fr (consulté le ).
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  26. [PDF]« Le Parc naturel régional des Pyrénées Ariégeoises - Diagnostic - partie 1. », sur parc-pyrenees-ariegeoises.fr (consulté le ).
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  52. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
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  54. INSEE, « Populations légales 2006 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
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  59. Présentation des premiers résultats du recensement agricole 2020, Ministère de l’agriculture et de l’alimentation, 10 décembre 2021
  60. « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siège dans le département de l'Ariège » (consulté le ).
  61. « Le Séronais Au Cœur des Pyrénées ariégeoises | L'équilibre, la convivialité, la nature... », sur pyrenees-seronais.com (consulté le ).
  62. Site officiel du Printemps des Poètes, Poéthèque