Cathédrale Saint-Pierre-Apôtre de Pointe-Noire — Wikipédia
Cathédrale Saint-Pierre-Apôtre | ||
Présentation | ||
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Culte | catholique romain | |
Type | Cathédrale | |
Rattachement | Diocèse de Pointe-Noire | |
Géographie | ||
Pays | République du Congo | |
Département | Pointe-Noire | |
Coordonnées | 4° 47′ 52″ sud, 11° 50′ 45″ est | |
Géolocalisation sur la carte : République du Congo | ||
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La cathédrale Saint-Pierre-Apôtre est un édifice religieux appartenant à l'Église catholique romaine et situé à Pointe-Noire la capitale économique de la république du Congo. Elle est le siège du diocèse de Pointe-Noire (Dioecesis Nigrirostrensis) qui a été créé le 14 septembre 1955 par la bulle Dum Tantis par le pape Pie XII et est incluse dans la province ecclésiastique de Brazzaville. Le rite utilisé est le rite romain.
Histoire
[modifier | modifier le code]La mission Saint-Pierre est fondée par les Spiritains à l'emplacement du village Tchibota sur les rives de la rivière Tchinouka[1].
Le terrain situé entre les ateliers techniques du Chemin de fer Congo-Océan (Km 4) et la rivière Nfallo est officiellement achetée le [2].
Le , la mission Saint-Pierre, ainsi que l'école professionnelle attenante sont confiées aux Salésiens.
Les Pères Deblock et Wauters et le frère Placide, après Saint-Pierre, vont alors s'atteler à fonder la nouvelle mission dédiée à Saint-Christophe. Ils s'installent provisoirement à Mvoumvou, quartier essentiellement peuplé par les Vili, en louant une petite maison auprès du Congolais M. Tatiasse[3].
De 1953 à 1975, Notre-Dame de l'Assomption, située dans le quartier européen et administratif du Plateau, fait office de cathédrale de facto[4].
À la faveur de la consécration de Godefroy Emile Mpwati, le premier évêque de Pointe-Noire issu du clergé local, par le cardinal Emile Biayenda, en remplacement de Monseigneur Jean-Baptiste Fauret, spiritain démissionnaire, l’église Saint-Pierre Apôtre devient la cathédrale de jure et le siège de l’évêque diocésain. Son emplacement, à proximité du rond-point Lumumba et du grand marché, aux confins de la ville africaine et de la ville européenne, se veut un témoignage d’union entre les Blancs du centre-ville et les Noirs des quartiers populaires[5].
Notes et références
[modifier | modifier le code]Références
[modifier | modifier le code]- Alert Sakala Bimi, « Généalogie de la famille Sakala Lassy: vérités », sur sakalabimi, (consulté le )
- Guy Pannier, L'Église de Pointe-Noire : Évolution des communautés chrétiennes de 1947 à 1975, Paris, Karthala, coll. « Mémoires d'églises », , 378 p. (ISBN 2-86537-955-8, lire en ligne), p. 48
- Guy Pannier, L'Eglise de Pointe-Noire : Évolution des communautés chrétiennes de 1947 à 1975, Paris, Karthala, coll. « Mémoires d'églises », , 378 p. (ISBN 2-86537-955-8, lire en ligne), p. 134
- Guy Pannier, L'Eglise de Pointe-Noire : Evolution des communautés chrétiennes de 1947 à 1975, Paris, Karthala, , 378 p. (ISBN 2-86537-955-8, lire en ligne)
- Abbé Alphonse Taty-Mboumba, « Diocèse de Pointe-Noire : La paroisse Notre-Dame de l’Assomption fête ses 60 ans », sur lasemaineafricaine.net, (consulté le )