Château de Brée — Wikipédia
Château de Brée | |
Pays | ![]() |
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Région historique | Pays de la Loire |
Commune | Brée |
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Le Château de Brée est un château français situé à Brée, dans le département de la Mayenne et la région des Pays de la Loire[1].
Histoire
[modifier | modifier le code]La châtellenie de Brée avait un bailliage avec justice contentieuse exercée par un bailli, un procureur et un greffier, et reportait par appel au présidial du Mans par la Baronnie de Touvoie[1].
La châtellenie de Brée, annexée à celle de la Courbe, relevait en partie du comté de Laval[2], par la châtellenie de Montsûrs, et en partie de la châtellenie d'Assé-le-Bérenger. Brée et la Courbe relevaient de l'Evêque du Mans par Touvoie, du Chapitre par Assé-le-Bérenger et du Comté de Laval par Montsûrs[1].
Elle comprenait dans sa mouvance les fiefs de la Bourrelière (Brée), de la Gasnerie (Deux-Evailles), de Gerennes (Deux-Evailles), de Montchauveau (Neau), de Montoron (Saint-Jean-sur-Erve), de Trancalou (Deux-Evailles) et de Régales (Saint-Christophe-du-Luat)[3]. Elle avait droit de justice contentieuse, haute, moyenne et basse. « La terre de Brée, située à l'Est et à un kilomètre du bourg, était composée du château et de ses dépendances et domaine, cinq métairies, deux moulins à blé et un à foulon, les landes de Brée, la prairie de Mauconseil, que les sujets du seigneur étaient obligés de faucher, fanner, etc. moyennant un denier par jour, le bois de Brée ou le petit Hermetz, le château de Trancalou, en Deux-Evailles[4].
Le domaine consistait « en terres, prés, bois, forêt, étang, rentes foncières et seigneuriales, garennes, foires et marchés, les métairies de la Bourlière, la Chambrie, le Grennel, le Touet, le moulin de la Forge, la closerie de l'Aubonnière, les métairies de la Loge, du Buisson, 1717 »[1].
Du château, dont on ne mentionne plus, en 1717, que « l'emplacement sur lequel il y a eu autrefois un château qui a été ruiné », il en reste pourtant encore des ruines, un peu moins complet peut-être que ce que François-Augustin Gérault avait vu : Au XIXe siècle le château de Brée, l'un des plus anciens du doyenné, n'a pour croisées que de simples ouvertures pratiquées dans des murailles de deux mètres d'épaisseur. Ces croisées hautes d'un mètre, larges de quarante-huit centimètres, sont évasées les unes à l'intérieur et les autres à l'extérieur. Les portes étaient en plein-cintre et les appartements petits et voûtés en moellons. On montait dans ses étages par des escaliers étroits qui subsistent en partie. Une maison de fermier a été construite contre les débris du château autour duquel régnaient des fosses immenses convertis en prairies. À quelques mètres de distance on a bâti un modeste manoir au bout duquel se trouve un vieil appartement nommé le Trésor[5]. » [6]. Le domaine comprenait en 1774 : le Saulay, la Loge, Tannet, la Boulière. Grimette, la Courbe, le Buisson. les Trois-Soulaires, la Chambrie, la Motte, la Bousselière, Mertray, la Grande-Haie, en Brée et Deux-Evailles, et le Bas-Diergé, d'Evron.[1]
Le château moderne, bâti par Boissière, architecte, était au XIXe siècle au milieu de prairies plantureuses semées de bouquets d'arbres. Il était la propriété de M. de la Broise[1].
Seigneurs[1]
[modifier | modifier le code]Famille
[modifier | modifier le code]- La famille de Brée posséda probablement la terre de Brée, dont elle tire son nom, mais on ne connaît aucun acte où ses membres figurent avec le titre de seigneurs de Brée.
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
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Notes et références
[modifier | modifier le code]- Angot et Gaugain 1900-1910.
- ↑ L'abbé Gérault dit qu'elle relevait de l'évêque du Mans par sa baronnie de Touvoie. Notice sur Evron, p. 256.
- ↑ Léon Maître, Dictionnaire topographique de la Mayenne.
- ↑ Gérault, Notice sur Evron, p. 256.
- ↑ Gérault, Notice sur Evron. p. 258.
- ↑ L'Abbé Angot indique à la fin du XIXe siècle que certains murs ont au moins deux mètres d'épaisseur ; ce qui reste des voûtes ou des cintres dans les parties basses est en section de cercle, mais non en plein cintre. Il y a dans la construction, quoique d'un caractère très ancien dans l'ensemble, des reprises, des raccords, qu'on ne s'explique pas, et le tout est d'ailleurs trop peu considérable pour qu'on puisse soupçonner l'importance du plan général.
Sources et bibliographie
[modifier | modifier le code]- « Château de Brée », dans Alphonse-Victor Angot et Ferdinand Gaugain, Dictionnaire historique, topographique et biographique de la Mayenne, Laval, A. Goupil, 1900-1910 [détail des éditions] (BNF 34106789, présentation en ligne)