Château de Lauvergnac — Wikipédia

Château de Lauvergnac
Image illustrative de l’article Château de Lauvergnac
Aperçu du château de Lauvergnac
Période ou style Troubadour, Renaissance
Type Manoir
Fin construction XIXe siècle
Propriétaire initial Famille de Lauvergnac
Destination initiale Résidence
Propriétaire actuel Propriété privée
Coordonnées 47° 21′ 44″ nord, 2° 30′ 14″ ouest
Pays Drapeau de la France France
Région historique Bretagne
Région Pays de la Loire
Département Loire-Atlantique
Commune La Turballe
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Château de Lauvergnac
Géolocalisation sur la carte : Loire-Atlantique
(Voir situation sur carte : Loire-Atlantique)
Château de Lauvergnac
Site web http://www.chateau-de-lauvergnac.com

Le château de Lauvergnac est un manoir qui se situe sur la commune de La Turballe, dans le département français de la Loire-Atlantique.

Présentation

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Le toponyme de Lauvergnac vient du Breton signifiant : région où poussent les aulnes[1].

Propriétaires

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La famille de Lauvergnac est à l'origine du château, siège de la seigneurie du même nom attestée dès 1395, avec droit de basse justice et de moyenne justice. Elle semble s'être fondue par alliance au XVe siècle à celle des Le Pennec[2], originaire de Batz-sur-Mer[3].

Pierre Le Pennec est anobli le par le duc Jean V de Bretagne pour services rendus pendant le siège de Pouancé de 1432[2]. L'« hébergement de Lauvergnac » entre dans son patrimoine en 1463 et il agrandit la seigneurie par rachat de terres aux alentours[4].

En 1673, le domaine est vendu à Pierre de La Haye, seigneur de Silz[N 1]. En 1749, Marie Vincente de La Haye le cède à Jacques Anne de La Bourdonnaye, seigneur de Boishullin (noblesse parlementaire de Rennes)[3]. Son fils, Anne François Augustin de La Bourdonnaye, né à Guérande en 1747, grandit à Lauvergnac[4].

Le château passe par mariage dans la famille Le Pourceau de Mondoret en 1773, puis en 1855 dans la famille de Geloes d'Elsloo, qui réalise es travaux donnant à l'édifice sa configuration actuelle. En ce milieu du XIXe siècle, le domaine s'étend sur 300 ha et comprend quatre fermes, trois moulins et cent hectares de pâtures sur les falaises[2]. La famille Geloes d'Elsloo conserve la propriété jusqu'en 2005[4].

Architecture

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Dans sa forme actuelle, le château est essentiellement bâti au XIXe siècle par le comte de Geloës d'Elsloo, selon le style troubadour alors en vogue. Il commande la construction de la galerie vitrée qui donne sur le parc, le déplacement et la surélévation d'une des deux tours crénelées qui était précédemment liée au mur d’enceinte, la porte en faux arc, la reconstruction de la chapelle privée Sainte-Barbe avec ses vitraux et sa flèche élancée[4]. De cette époque date également le corps de logis attenant, orné de gargouilles en plomb aux formes animales (singe, crocodile, salamandre). Le château conserve toutefois des éléments plus anciens, comme un pavillon Renaissance de la seconde moitié du XVIe siècle[3].

Notes et références

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  1. Propriétaire dès 1670 de la terre noble de Coispéan.

Références

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  1. La Turballe et la Bretagne, au gré du temps, d'après les travaux de Fernand Guériff (1976), consulté au musée de moulin de Kerbroué le 18 septembre 2021
  2. a b et c Jean-Pierre Le Pape, La Turballe : les hommes, le terroir, la mer, Le Croisic, Imprimeur Le Croisic, , 165 p. (ISBN 2-9508743-1-2, BNF 36694580).
  3. a b et c Gildas Buron, Alain Gallicé, Jean-Pierre Boutruche et Josick Lancien, Je découvre : La Turballe, La Crèche, La Geste, , 53 p. (ISBN 9791035301408), p. 48
  4. a b c et d « Le château de Lauvergnac », sur un site de l'entreprise (consulté le ).

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