Château de Saint-Germain (Ain) — Wikipédia
Château de Saint-Germain | |
La porte ogivale du château de Saint-Germain. | |
Période ou style | Médiéval |
---|---|
Type | Château fort |
Début construction | XIIe siècle |
Fin construction | XIVe siècle |
Propriétaire initial | Sires de Coligny |
Propriétaire actuel | Commune d’Ambérieu-en-Bugey |
Destination actuelle | Ruiné |
Protection | Inscrit MH (2017) |
Coordonnées | 45° 56′ 55,19″ nord, 5° 22′ 36,26″ est[1] |
Pays | France |
Ancienne province de France | Bugey |
Région | Auvergne-Rhône-Alpes |
Département | Ain |
Commune | Ambérieu-en-Bugey |
Site web | amisdesaintgermain.wix.com/chateau |
modifier |
Le château de Saint-Germain est un ancien château fort, fondé au XIIe siècle, dont les ruines se dressent sur la commune d'Ambérieu-en-Bugey dans le département de l'Ain, en région Auvergne-Rhône-Alpes. Il fut le centre de la seigneurie et de la châtellenie de Saint-Germain-d'Ambérieu[note 1].
Le château fut au cœur des affrontements que se livrèrent en Bugey, les comtes de Savoie et les dauphins de Viennois aux XIIIe et XIVe siècles. Le , le site est inscrit au titre des monuments historiques[3].
Localisation
[modifier | modifier le code]Les ruines du château de Saint-Germain sont situées dans le département français de l'Ain sur la commune d'Ambérieu-en-Bugey, à 2 kilomètres au sud-est du bourg, sur un éperon à 460 mètres d'altitude, dominant la vallée de l'Albarine, au-dessus du village de Saint-Germain et de la maison-forte de Saint-Germain, également appelée Tour de Gy.
Historique
[modifier | modifier le code]Le site fut occupé dès la fin de l'Empire romain[4] et la continuité de sa fréquentation est attestée par une chapelle des temps mérovingiens des VIe et VIIe siècles. Des fouilles effectuées au début des années 1970[5] ont mis au jour un mobilier funéraire important de très grande valeur. Le château est attesté par des textes en 1141 et à nouveau en 1151.
La position du château au sommet d'un promontoire et aux confins de plusieurs grandes seigneuries lui ont, de tous temps, conféré une importance stratégique de premier ordre. Construit vraisemblablement à la fin du XIIe siècle ou au tout début du XIIIe siècle par les sires de Coligny, le château est tour à tour passé aux mains des sires de La Tour du Pin (1210)[note 2], souche de la dernière branche des dauphins de Viennois (1282), des comtes de Savoie (1321) et enfin des rois de France (1601). De par son importance politique et militaire, il eut à subir plusieurs sièges dont ceux de 1283 et 1321[Kersuzan 1], et fut de 1282 à 1355 au cœur des plus grandes opérations militaires qui opposèrent le comte de Savoie au dauphin de Viennois et à ses alliés. À partir de 1326, il est le centre de bailliage du Bugey et fait partie de l'apanage du prince héritier de Savoie dès cette date.
En 1282, premier siège de Saint-Germain ; le comte Philippe Ier de Savoie entreprend le siège du château tenu par les Dauphinois. Victorieux, il libère les hommes libres du dauphin contre remise de rançons[Decour 1]. L'année 1285 voit le début de la guerre de Septante ans entre le Dauphiné et la Savoie[Decour 2]. Amédée V de Savoie succède au comte Philippe de Savoie, décédé.
Pour se venger, du Dauphin, de la prise et de la pendaison du gouverneur du château de Miribel, possession de Guichard VI, sire de Beaujeu et allié du comte de Savoie Amédée V, ce dernier, en 1308[Kersuzan 2],[note 3], rassemble une armée et appelle à son secours les princes et seigneurs voisins dont la plupart étaient ses amis, ses parents ou ses feudataires. Le duc d'Autriche son gendre, le comte d'Auxerre son petit-fils, le duc de Bourgogne beau-père de son fils Édouard, Guichard VI sire de Beaujeu vinrent en personne le secourir. Le comte de Genève et le seigneur de Faucigny ses gendres envoyèrent leurs contingents, ainsi que le prince de Morée et le seigneur de Vaud. Toutes ces troupes se réunirent à Bourg-en-Bresse ; le siège du château de Saint-Germain d'Ambérieu y fut résolu.
Le duc de Bourgogne, le sire de Beaujeu et d'autres investirent le château du côté de Saint-Rambert. Le duc d'Autriche, le comte d'Auxerre, Pierre de Savoie, archevêque de Lyon, et les contingents des comtes de Genève et de Faucigny l'investirent du côté de la plaine. Le comte de Savoie, ses enfants et la cavalerie campèrent sur la montagne près du château. Ils firent battre les murailles par toutes leurs machines de guerre mais le dauphin avait pourvu ce château d'une telle quantité de machines de trait et de guerriers que les assaillants furent obligés de se renfermer dans leurs tranchées pour résister aux nombreuses sorties des assiégés. La place était en outre abondamment pourvue de vivres. Amédée V et ses alliés virent qu'ils ne pourraient s'en emparer que par ruse. Ils donnèrent publiquement l'ordre de se tenir prêts pour lever le siège le lendemain et pour aller attaquer Lagnieu. Les espions des Dauphinois en avertirent la garnison du château de Saint-Germain. En effet le lendemain l'armée savoisienne se mit lentement en marche et elle passa à Saint-Denis pour arriver devant Lagnieu. La garnison de Saint-Germain pour y arriver plus vite prit le sentier de la montagne de Portes et quand elle l'eut passé, le comte fit faire volte-face à son armée qui retourna investir le château de Saint-Germain.
La garnison coupée fut obligée de rester à Lagnieu. Le lendemain les Savoisiens battirent les murailles du château. Les assiégés n'étant plus en nombre suffisant pour s'y opposer, des brèches furent faites. Le duc de Bourgogne, le sire de Beaujeu attaquèrent le bourg d'en haut, le duc d'Autriche, l'archevêque de Lyon et d'autres attaquèrent le bourg d'en bas. Les Savoisiens et leurs alliés malgré de nombreuses pertes emparèrent de vive force du château, et de la châtellenie de Saint-Germain-d'Ambérieu[6], dont la plupart des défenseurs avaient péri sur les brèches. Amédée V fera ensuite réparer le château[note 4].
Vers 1310, le châtelain du château de Cornillon envoie des hommes guetter puis incendier le château et le bourg de Saint-Germain[Decour 3].
En 1321[Kersuzan 3], deuxième siège de Saint-Germain. Il est préparé par la prise du bourg d’Ambérieu[note 5], le [Kersuzan 4], et celle de la bâtie de Chausson[Kersuzan 4] (tour de Saint-Denis) et le ravage des terres dauphinoises de Lagnieu[Kersuzan 4]. Les troupes de l’armée savoyarde, regroupées à Belley remontent la vallée de l’Albarine en passant par Saint-Rambert. Le siège est mis et très vite les engins militaires détruisent les défenses du château. Les assiégés se rendent le dimanche , après une trêve de quatre jours, faute de renforts dauphinois[Kersuzan 5].
Entre 1321 et 1328, le comte de Savoie répare et renforce les défenses du château et fait construire un nouveau bourg en remplacement de celui d’Ambérieu ; actuel quartier du vieux Saint-Germain[Decour 4]. En 1326, Saint-Germain devient chef–lieu de bailliage[note 6],[Kersuzan 6]. Pierre de La Balme, chevalier, bailli du Bugey en est le châtelain du au [7].
Le comte Édouard de Savoie le remet en apanage, avec la seigneurie de Bâgé et de Bresse, à Aymon, son frère, qui accorde aux habitants, par lettres patentes datées de Saint-Germain du [8], des franchises municipales confirmées ensuite par le comte Vert, par lettres datées toujours de Saint-Germain du [8].
Le [Kersuzan 7], le roi de France place le château sous séquestre, afin de garantir la trêve conclue entre le dauphin et le comte de Savoie[Kersuzan 7]. Le [9], les commissaires du comte de Savoie remettent le château de Saint-Germain d'Ambérieux aux commissaires du dauphin.
Le , Philippe roi de France par une lettre datée d'Aurilly en Vallée écrit au dauphin que pour le bien de la paix le château de Saint-Germain d'Ambérieux, contentieux entre lui dauphin et le comte de Savoie était mis entre ses mains. Cette lettre fut remise au dauphin le ; le roi demandait en outre au dauphin que, pour le bien de la paix, il lui remit entre les mains le château de Montluel ; le dauphin refusa[10]. Le [10] le dauphin étant à Chazey indemnisa deux écuyers qui avaient perdu leurs biens autour du château de Saint-Germain[note 7].
Saint-Germain est restitué au nouveau comte Aymon de Savoie le 13 février 1330[Kersuzan 8]. En 1332 depuis le château de Saint-Germain, une attaque est menée contre celui des Allymes et son châtelain dauphinois est tué[Kersuzan 9]. On renforce les défenses de Saint-Germain en vue d’une éventuelle riposte dauphinoise. En 1334 le château perd son intérêt stratégique à la suite de la signature du traité de Chapareillan[Kersuzan 10]et faisant suite à ce traité le château dauphinois des Allymes est remis en 1335 au comte de Savoie[Decour 5], et passe sous le bailliage de Saint-Germain.
En 1333[11], les religieux de la chartreuse de Portes se plaignirent au comte de Savoie des vexations suivantes ; les gens ou sujets du comte avaient au temps de la prise du château de Saint-Germain pris cinq ou six bœufs aux chartreux, qu'ils avaient mangés, et un des syndics d'Arandas s'était saisi d'un serviteur de la chartreuse et l'avait conduit au château de Saint-Germain comme un homme du dauphin que les chartreux avaient racheté moyennant sept sols et demi gros tournois et deux moutons, le tout payé à Pâques.
Des négociations ont lieu entre le comte de Savoie, Amédée III de Genève, le sire de Beaujeu et les gens du dauphin. Elles sont les prémices au Traité de Romans du , qui organise la cession des États du Dauphiné au roi de France[Kersuzan 11]. Saint-Germain, terre savoyarde, se retrouve à moitié enclavé dans les territoires devenus français de Saint-Denis et de Varey.
Le comte promet de rendre les biens et les propriétés qui furent pris aux nobles qui défendaient le château de Saint-Germain lorsque le comte Amédée V, son grand-père, prit ce château. Ces nobles s'étaient retirés en Dauphiné[12].
L'année 1355 voit la fin de la guerre de Septante ans ; les terres de Saint-Denis et de Varey sont rattachées à la Savoie par le traité de Paris du , instaurant la paix entre le roi de France et le comte de Savoie[Decour 6]. Saint-Germain perd alors son intérêt stratégique et militaire.
Le duc Charles comprit cette belle terre, en 1497[8], avec Rossillon, Châteauneuf (Songieu), Poncin, Cerdon et d'autres terres du Bugey dans le douaire de sa belle-mère, Claude de Brosse, dite de Bretagne, qui la détint jusqu'en 1543[8]. Après sa mort la terre fait retour à la maison de Savoie et le duc Emmanuel-Philibert la baille le [8] avec d'autres terres, villages et seigneuries pour composer le marquisat de Saint-Rambert, en faveur d'Amé de Savoie, son fils naturel.
En 1595, le château est ruiné par le maréchal de Biron[Decour 7], à la tête des troupes du roi Henri IV. La Bresse, le Bugey et le pays de Gex sont rattachés le en vertu de la signature du traité de Lyon à la France[Decour 8]. Le château de Saint-Germain devenu français n’existe plus qu’à l’état de ruines et le bourg-vieux situé sous le château est entrainé vers un déclin inexorable au profit du Saint-Germain actuel.
Amé de Savoie vendit son marquisat, le , à Henri de Savoie, duc de Nemours, dont la postérité en jouit jusqu'à l'aliénation qui en fut faite, en 1746, à Guillaume Trocu, seigneur de Termant. La seigneurie de Saint-Germain passe, dès lors, successivement, partie aux familles Estienne, de Suduyrand et Buynand, partie à celle des Dujast d'Ambérieu.
En , plantation d’un arbre de la liberté (tilleul), en commémoration de la Deuxième République dans la haute-cour du château de Saint-Germain[Decour 9]. À cette époque des vignes occupent la plupart de l’aire du château et du bourg-vieux. L’arrivée du phylloxéra mit fin à ces cultures et la terre fut rendue à la végétation sauvage. Depuis 2008, le site a été débroussaillé et les ruines sauvegardées par l’association « Les Amis de Saint-Germain et son Château ».
Description
[modifier | modifier le code]Le château de Saint-Germain a fait l'objet d'une campagne de fouilles.
Le château se présente sous la forme de deux enceintes, haute et basse, la basse étant flanquées de deux tours semi-circulaires du côté de l'attaque[13],[14]. Il ne reste aujourd’hui que quelques vestiges, dont la porte ogivale, édifiée par le comte de Savoie, le bastion sud-ouest, le grand mur de la haute cour, les deux tours ouvertes à la gorge de la basse cour et le grand mur de l’ouest et sa tour pleine du bourg vieux.
- La porte ogivale
Cette porte ogivale a été construite lors de l’ajout d’une épaisseur de mur depuis l’extérieur du château en 1325. Elle est constituée d’un arc brisé en ogive très ouvert. Au niveau de la voûte, on aperçoit encore les gaines des éparts (poutres de bois), qui servaient à la fermeture des portes. Donnant accès à la haute-cour, depuis le chemin en lacet très raide venant du bourg-vieux, elle était réservée aux piétons nobles et aux cavaliers.
- Les tours ouvertes à la gorge
Les deux tours de la muraille Est ont un plan en forme de fer à cheval. Ce principe, hérité des traditions romaines, permettait en cas de prise par les assaillants d’être inutilisable car exposée aux tirs des défenseurs depuis la haute-cour. Après le démantèlement du château, la tour nord-est a été utilisée comme grangeon, dont il subsiste la trace des annexes rajoutées. À l’intérieur de la tour sud-est, on peut voir les traces des planchers et des poutres de trois étages. Au premier étage, les solives s’appuyaient sur un retrait de maçonnerie encore visible.
- Le grand mur de la haute cour
Il s'agit d'un rempart d'une taille considérable, qui séparait l'aire de la basse-cour de celle de la haute-cour. Côté haute-cour du château, contre la partie centrale du rempart, s'appuyaient les bâtiments du château proprement dit. Il a fait l’objet d’une restauration entreprise par l’association « Les Amis de Saint-Germain et son Château ». On peut y voir deux grandes archères, murées côté haute-cour. À son extrémité Nord, se trouvent les vestiges de la chapelle, qui était située à la base d’une petite tour. On distingue la niche voûtée dans laquelle a été percée une fenêtre longiforme qui pouvait servir d’archère. À son extrémité Sud, l’observation des vestiges actuels de la grande tour, nous apprend que le donjon avait une base légèrement rectangulaire (10 mètres sur 11 mètres). Ses murs étaient massifs puisque nous mesurons une épaisseur de mur de 2 m.
- Le grand mur de l’ouest et la tour pleine du bourg-vieux
Ce grand rempart s’appuie contre la colline en pente du bourg-vieux et se termine par une tour pleine qui protégeait une porte dont on peut encore voir le seuil.
Iconographie
[modifier | modifier le code]Le château de Saint-Germain est représenté sur une des cinq fresques[note 8] conservées au château de la Tour-des-Échelles. L'une d'elles, restaurées, nous montre notamment la tour des Échelles à l'intérieur d'une perspective alignant la tour de Saint-Denis et les châteaux de Saint-Germain et des Allymes[Kersuzan 12].
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- A. Decour, Saint-Germain merveille du Bugey, Éditions du Trévoux, .
- Marie-Claude Guigue, Topographie historique du département de l'Ain, Bourg, Gromier Ainé, , 518 p. (BNF 30556006, lire en ligne).
- [Alain Kersuzan 2005] Alain Kersuzan, Défendre la Bresse et le Bugey : Les châteaux savoyards dans la guerre contre le Dauphiné (1282 - 1355), Lyon, Presses universitaires de Lyon, coll. « Histoire et Archéologie médiévales n°14 », , 433 p..
- B. Mandy, Les fouilles du château de Saint-Germain-d’Ambérieu », Ain, Mémoires et documents n° 2, 1975 ; ibid., « Une chapelle du haut Moyen Âge dans le château de Saint-Germain à Ambérieu-en-Bugey », Mémoires et documents, n°4; ibid., « Origine et évolution du château de Saint-Germain à Ambérieu-en-Bugey (Ain) », .
- B. Mandy, Urbanisme et architecture en Savoie, Actes du 27e congrès des Sociétés Savantes en Savoie, Thonon, 1978, Thonon, , p. 115-124.
- J.-F. Reynau, E. Faure, B. Mandy, « Étude archéologique » dans Château-Gaillard 1972, t. VI (Plan).
Articles connexes
[modifier | modifier le code]- Histoire de la Savoie au Moyen Âge, Histoire de l'Ain
- Maison de Coligny, Famille de La Tour du Pin, Maison de Savoie
- Architecture militaire au Moyen Âge
- Château fort
- Fortification
- Liste des châteaux de l'Ain
- Liste des mandements
- Ambérieu-en-Bugey
Liens externes
[modifier | modifier le code]
- Ressource relative à l'architecture :
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Amédée VI de Savoie démembrera la seigneurie en faveur de François Nicod en 1354 lorsqu'il lui inféode le château des Allymes[2]
- À la suite du mariage de Béatrice de Coligny avec Albert III de La Tour-du-Pin, qui en firent le chef-lieu d'un mandement.
- N. Chorrier donne pour sa part dans son Histoire générale du Dauphiné la date de 1316, qui fut reprise par Guigue, La Teyssonnière, Quinsonas, Vingtrinier, et d'autres. Cette date de 1316 étant peu probable car une trêve à peu près respecté avait été signée en 1314 à Villar-Benoît (Pontcharra). Il en est de même pour le siège et la prise d'Ambronay.
- Le récit de la prise du bourg et du château de Saint-Germain est extrait de Guillaume Paradin, Chronique de Savoie, 1601.
- Ambérieu fut mise à sac et entièrement brulée. Le comte de Savoie fit détruire les murailles et les tours nobles de la ville qui ne furent jamais reconstruites. Les habitants devinrent des serfs privés des libertés seigneuriales. Tout fut transféré dans le bourg neuf, fondé en 1325, que nous appelons maintenant le vieux Saint-Germain.
- Centre administratif aux fonctions militaires, financières et judiciaires.
- Agricole Charles Nestor a vu plusieurs titres par lesquels le dauphin et ses prédécesseurs indemnisaient les voisins de leurs châteaux des terrains qu'ils leur prenaient pour en agrandir les fortifications.
- Celle de la Tour-des-Échelles, avec Saint-Germain et les Allymes ne mesure que 1 × 1,50 mètre.
Références
[modifier | modifier le code]- A. Decour, Saint-Germain merveille du Bugey, Éditions du Trévoux, .
- A. Decour 1977, p. 92.
- A. Decour 1977, p. 94.
- A. Decour 1977, p. 97.
- A. Decour 1977, p. 117.
- A. Decour 1977, p. 128.
- A. Decour 1977, p. 131.
- A. Decour 1977, p. 155.
- A. Decour 1977, p. 158.
- A. Decour 1977, p. 165.
- [Alain Kersuzan 2005] Alain Kersuzan, Défendre la Bresse et le Bugey : Les châteaux savoyards dans la guerre contre le Dauphiné (1282 - 1355), Lyon, Presses universitaires de Lyon, coll. « Histoire et Archéologie médiévales n°14 », , 433 p.
- Alain Kersuzan, p. 57.
- Alain Kersuzan, p. 15.
- Alain Kersuzan, p. 14.
- Alain Kersuzan, p. 56.
- Alain Kersuzan, p. 59.
- Alain Kersuzan, p. 139.
- Alain Kersuzan, p. 71.
- Alain Kersuzan, p. 72.
- Alain Kersuzan, p. 75.
- Alain Kersuzan, p. 79.
- Alain Kersuzan, p. 89.
- Alain Kersuzan, p. 13.
- Autres références
- Coordonnées trouvées sur Géoportail.
- Charles-Laurent Salch et Joseph-Frédéric Finó (photogr. Dominique Martinez), Atlas des châteaux forts en France, Strasbourg, Éditions Publitotal, , 19e éd. (1re éd. 1977), 834 p., p. 16 (cf. Allymes).
- Immeuble classé ou inscrit - Ain - 01, sur atlas.patrimoines.culture.fr
- B. Mandy 1978, p. 115-124.
- J.-F. Raynaud, Fouilles archéologiques du château de Saint-Germain-d’Ambérieu (dactyl.) 1971.
- Marie-Claude Guigue, op. cit., p. 4.
- Paul Cattin, La construction d'un château au XIVe siècle : Château-Gaillard, Cahiers René de Lucinge, 4e série no 26, 1990, p. 6.
- Marie-Claude Guigue, Topographie historique du département de l'Ain, Bourg, Gromier Ainé, , 518 p. (BNF 30556006, lire en ligne), p. 345-346.
- Agricole Charles Nestor comte de Lateyssonnière, Recherches historiques sur le département de l'Ain, volumes 1 à 3, p.-f. bottier, 1838, p. 248 disponible en ligne sur Google livres.
- Archives de Saint Maurice de Rémens, Agricole Charles Nestor, op. cit, p. 249.
- Agricole Charles Nestor, op. cit, p. 268.
- Agricole Charles Nestor, op. cit, p. 349.
- Charles-Laurent Salch et Joseph-Frédéric Finó (photogr. Dominique Martinez), Atlas des châteaux forts en France, Strasbourg, Éditions Publitotal, , 19e éd. (1re éd. 1977), 834 p., p. 27 (cf. Saint-Germain-d'Ambérieu).
- Charles-Laurent Salch, Dictionnaire des châteaux et des fortifications du Moyen Âge en France, Strasbourg, Éditions Publitotal, , 28e éd. (1re éd. 1979), 1304 p. (ISBN 2-86535-070-3, OCLC 1078727877), p. 27.