Châtillens — Wikipédia
Châtillens | ||||
L’église de Châtillens, photographie d’Albert Naef, 1904 (Archives cantonales vaudoises). | ||||
Héraldique | ||||
Administration | ||||
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Pays | Suisse | |||
Canton | Vaud | |||
District | Lavaux-Oron | |||
Commune | Oron | |||
NPA | 1610 | |||
No OFS | 5783 | |||
Démographie | ||||
Population permanente | 492 hab. (31 décembre 2010) | |||
Densité | 233 hab./km2 | |||
Géographie | ||||
Coordonnées | 46° 34′ 08″ nord, 6° 48′ 54″ est | |||
Altitude | 625 m | |||
Superficie | 2,11 km2 | |||
Divers | ||||
Langue | Français | |||
Localisation | ||||
Géolocalisation sur la carte : Suisse Géolocalisation sur la carte : Suisse Géolocalisation sur la carte : canton de Vaud | ||||
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Châtillens est une localité et une ancienne commune suisse du canton de Vaud, située dans le district de Lavaux-Oron.
Toponymie
[modifier | modifier le code]Premières mentions : Castillens et Castellens (vers 1150) ; Castellins (1152) ; Chatillens (1290)[1].
Châtillens, qui signifie « chez ceux du clan de Castilius ou Castellius », est formé d’un nom de personne latin et du suffixe toponymique germanique -ingos adopté dans le territoire gallo-romain à partir du VIe siècle[1].
Armoiries
[modifier | modifier le code]D’azur à l’église d’argent sur un mot de sinople, accompagné en chef de deux étoiles d’or. Au XVe siècle, l’église paroissiale faisait l’objet d’un pèlerinage en raison d’une image de saint Pancrace, très vénérée[2]. Un ancien sceau paroissial, peut-être du XVIIe siècle, montre une église surmontée d’un croissant et de deux étoiles. Les armoiries de 1923 ont repris ces thèmes, sauf le croissant[3].
Histoire
[modifier | modifier le code]Châtillens est entrée dans les annales judiciaires par un fait divers de 1361 : un porc, laissé sans surveillance, attaqua et tua un petit enfant. L'animal fut conduit à Lausanne et, au cours d’un procès, fut condamné à mort et pendu au gibet[2].
Le 30 novembre 1901, quatre personnes observèrent la chute d'une météorite dans le Bois de la Chevrettaz, sur la commune de Châtillens. Ramassée encore chaude, cette météorite est toujours visible au musée cantonal de géologie, à l'université de Lausanne[4].
Durant la seconde moitié du XIXe siècle déjà on a exploité un filon de lignite[2]. Entre 1940 et avril 1947 une mine de charbon a été exploitée à La Possession, occupant jusqu'à 250 personnes. Elle a été la dernière mine de charbon vaudoise en activité. Le terril est encore visible sur la route qui conduit de Châtillens à la commune des Tavernes.
La commune a fusionné, le , avec celles de Bussigny-sur-Oron, Chesalles-sur-Oron, Écoteaux, Les Tavernes, Les Thioleyres, Oron-le-Châtel, Oron-la-Ville, Palézieux et Vuibroye pour former la nouvelle commune d'Oron.
Transports
[modifier | modifier le code]Châtillens est située sur la ligne de la Broye longitudinale, reliant la gare de Lausanne à celle de Payerne. La ligne S21 du réseau express régional vaudois dessert la gare de Châtillens.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Florence Cattin (et al.), Dictionnaire toponymique des communes suisses, Neuchâtel, Frauenfeld, Lausanne, Centre de dialectologie, Université de Neuchâtel et Huber, , 1102 p. (ISBN 3-7193-1308-5), p. 236.
- Eugène Mottaz, Dictionnaire historique, géographique et statistique du canton de Vaud : Jable-Yvorne, t. I, Genève, Slatkine, réimpression de l’édition de 1921, , 866 p. (ISBN 2-05-100437-4), p. 392.
- Olivier Dessemontet et Louis F. Nicollier, Armorial des communes vaudoises, Lausanne, Spes, , 270 p., p. 188.
- Maurice Lugeon, « La météorite du bois de la Chervettaz près Châtillens », Bulletin de la Société Vaudoise des Sciences Naturelles, (lire en ligne)